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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 02:04

 

Cartographies sentimentales et documentaires
Une exposition de Bernard Marcadé 

 

 

On dirait le Sud est une tentative de cartographie (sentimentale et documentaire) de la Région Languedoc-Roussillon, cet espace multipolaire, aux confins de l’Espagne, à cheval sur trois cultures la française, l’occitane et la catalane…


Manifestation transversale, On dirait le Sud met en écho et en synergie des voix, des langues, des pratiques, des rituels, des images, des représentations voire des stéréotypes… Il ne s’agit pas de « faire illustrer » par des artistes un sujet, en l’occurrence un territoire. Les artistes habitants dans cette région, ainsi que leurs oeuvres, ne sauraient en effet être pris en otage par leur seule appartenance territoriale.


Ce sont les réseaux, les relations, les contiguïtés, les affinités qui sont privilégiés plus que les objets ou les fétiches…


On dirait le Sud est ainsi l’occasion de penser différemment la question de l’exposition. En effet, comment faire une exposition contemporaine qui ne soit pas une exposition totalement ou simplement dévolue à l’art contemporain ?

 

du 7 juillet au 14 octobre 2007 - CRAC - Sète (34)


Présentation du centre d'art : Le CRAC Languedoc Roussillon à Sète a été créé en 1997. Son projet architectural s’est attaché à transformer l’identité et le statut d’un bâtiment industriel en ceux d’un édifice public dédié à la création contemporaine - Architecte, Lorenzo Piqueras . La configuration des espaces favorise la production de projets in situ, en outre leur flexibilité permet de développer des expositions de grande envergure. Le CRAC est un espace de diffusion et de production de l’art contemporain, ouvert à tous les débats et situations qui caractérisent l’actualité de la création artistique, aux rapports transversaux entre les pratiques et les savoirs, et la prise de risque qu’implique toute position prospective, sans cesse il questionne la notion d’exposition et de ses enjeux intellectuels.

 
Informations pratiques :

Centre Régional d’Art contemporain Languedoc-Roussillon
26 quai aspirant Herber 34200 Sète
Tel :+ 33 (0)4 67 74 94 37


ouvert : tous les jours de 12h30 à 19h- le week-end de 15h à 20h- Jour de fermeture le mardi
Entrée libre

 

voir aussi : le site du CRAC à Sète

 

En complément de votre visite : Visite du Musée international des arts modestes, Musée Paul Valery et Espace Georges Brassens.

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 01:00
 

Le syndrome de Broadway

Bas Jan Ader / Olivier Babin / Nicolas Boone / Nicolas Guiot /
Michael Hakimi / Thomas Hirschhorn / Severine Hubard /
Bertrand Lavier / Thomas Leon / Ingrid Luche / Mathieu Mercier /
Nicolas Nemain / Aisling O’Beirn/ Frédéric Pradeau / Lili Reynaud
Dewar / Wolf Von Kries / Raphaël Zarka

 
 
 

À Manhattan, en 1942, Mondrian s'émerveille devant une ville érigée selon des lignes géométriques semblables à celles dont il usait pour représenter la nature dans ses tableaux. Héritier de toute une branche d'art formaliste, de Fra Angelico à Richard Serra, qui construit rigoureusement, règle des ensembles et équilibre des propositions, Mondrian invente avec le mouvement artistique De Stijl, mais surtout à travers son chef d’oeuvre Broadway Boogie Woogie l'utopie d'un « art total », où la forme se conjuguerait idéalement avec l'esprit de son temps, dans une correspondance parfaite avec d'autres domaines de pensée tels que l'architecture, le design, la musique, l'esthétique…et la vie.


On the road to a new neo plasticism est une série de photographies de 1971 de Bas Jan Ader, posant sur une route de campagne de sorte que son image forme une composition acceptable selon les règles du De Stijl. Réinsufflant une pointe d’humour à la rigidité des formes modernistes par une utilisation burlesque du corps, Bas Jan Ader, par l'ironie, réinvestit une avant-garde et son projet utopique - et en pointe les limites.


À son instar, nombres d'oeuvres contemporaines utilisent plus ou moins ouvertement des règles de composition strictes issues de l'esthétique de la modernité. De Stijl ne fait pas exception à cette règle et sa « formule magique » de composition appartient désormais autant à l'art qu'au marketing, pour le plus grand bonheur des entrepreneurs de ces deux catégories.


Dès lors, comment réconcilier avant-garde et pur design ? Le sérieux utopique d'un Mondrian et le second degré d'un Bas Jan Ader sont-ils compatibles ? Comment cohabitent leurs héritiers respectifs en ce début de XXIe siècle ? Au fil de l’exposition Le Syndrome de Broadway se profile alors l'existence d'un équilibre ténu mais possible entre radicalité des formes et corruptibilité des intentions, et vice versa.

 

 

 du 1er juillet au 16 septembre 2007 - Parc Saint Léger - Pougues-les-Eaux (58)

 


Présentation du Centre d’art : créé en 1990, l’Association Nivernaise pour l’Art Contemporain s’est établie en 1992 dans le Parc Saint Léger, principal site de l’ancienne station thermale de Pougues-les-Eaux, et propriété départementale. Depuis 1998, le Parc Saint Léger a développé un important programme d’expositions et a renforcé son action auprès des artistes par les résidences et les productions d’oeuvres. L’action du Centre d’art s’inscrit aujourd’hui sur l’ensemble du territoire départemental à travers des partenariats avec les structures culturelles, les établissements scolaires, les associations.

 

Informations pratiques :


Parc Saint Léger – Centre d’art contemporain
avenue Conti – (F) 58320 Pougues-les-Eaux
Tél : +33 (0)3 86 90 96 60
Fax : +33 (0)3 86 90 96 61

ouvert du mardi au dimanche de 14h à 19h

Parc Saint Léger – Centre d’art contemporainavenue Conti – (F) 58320 Pougues-les-EauxTél : +33 (0)3 86 90 96 60Fax : +33 (0)3 86 90 96 61ouvert du mardi au dimanche de 14h à 19h

entrée libre.


Le Centre d’art est situé à 10 km au nord de Nevers, à deux heures de Paris.


calendrier  :
- A l’occasion du vernissage samedi 30 juin, tournage/performance dirigé par Nicolas Boone, artiste suivi d’une discussion avec Marta Dziewanzka, philosophe. La journée se terminera par une rencontre avec les commissaires de l’exposition, Le Comissariat.
- Mardi 17 Juillet : à 22h : programmations de vidéos en plein air ( une sélection de films par Caroline Soyez-Petithomme)
- Driving dans le parc le samedi 21 juillet à 22h
- Samedi 1 er septembre à 22h programmations de vidéos en plein air ( une sélection de films par Keren Detton .

 

Le Commissariat est une structure de production d'expositions d'art contemporain fondée par quatre artistes/commissaires : Fayçal Baghriche, Matthieu Clainchard, Dorothée Dupuis et Vincent Ganivet

 
voir aussi : le site du Parc Saint Léger
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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 02:36

 
Djamel Tatah
 
 

"J’imagine que ces héros –soit mes personnages- ont fait un long voyage dans des conditions difficiles pour tenter de vivre dans un monde meilleur. D’autres me rappellent qu’ils appartiennent à des lieux qu’ils furent invités à quitter malgré eux. Devant la violence de notre temps, certains risquent de s’effondrer en silence, sans rien demander. (…) Hommes ou femmes, ils ont le même « ressenti » dans la ville et cette similitude de vues crée leur solidarité. A chaque coin de rue, ils semblent dire que vivre dans nos sociétés est héroïque. » Djamel Tatah

 

La peinture de Djamel Tatah (né en 1959) est de toute évidence une peinture de la résistance. Le centre d’art contemporain du Parvis à Ibos lui consacre son exposition de l’été 2007. Les oeuvres présentées à cette occasion sont, pour la plupart d’entre elles, nouvelles.


L’exposition de Djamel Tatah au Parvis s’inscrit dans le programme d’expositions et d’événements intitulé « inventer de présent », qui se déroule sur deux ans en Midi-Pyrénées. Issu de la rencontre entre le Réseau Art Contemporain de la région et de Jean-François Brun (artiste) ce projet inaugure l’ouverture d’un nouveau chantier artistique et philosophique qui consiste à repenser le rapport de l’art et de l’esthétique au vivant et au monde.

 

du 19 juin au 29 septembre 2007 - centre d’art contemporain du Parvis - Ibos  (65)


 autre exposition :

 

« Zineb Sedira, vidéos »



« Mon oeuvre explore les paradoxes et intersections de mon identité en tant qu’Algérienne et Française, et aussi en tant que résidente en Angleterre ». Le thème de la représentation est au coeur de la pratique artistique de Zineb Sedira (née en 1963). A travers la vidéo, la photographie, l’écriture, les installations et le multimédia, elle explore les notions de nomadisme, de migration et de patrie, de relation mère-fille, de famille, de langage et de mémoire. Elle questionne et réinterprète la dichotomie entre les images familières occidentales et les icônes et rituels arabes islamiques. Le Vidéo K.01 présente quatre vidéos de Zineb Sedira : Between Departing and Arriving, 2003-2006 ; Don't do her what you did to me, 1998-2001, 9 mn ; Retelling histories, 2003, 10 mn ; And the road goes on, 2005, 8 mn.

 

du 20 juin au 29 septembre 2007 - Le Parvis centre d’art contemporain, Vidéo K.01, Pau

 

Présentation du Centre d’art : Situé au pied des Pyrénées, à mi-chemin entre Bordeaux et Toulouse, le Parvis mène depuis vingt ans une activité de création et d’expérimentation engagée et dynamique. Implanté dans deux hypermarchés Leclerc, - une salle de 250 m2 au Méridien d’Ibos près de Tarbes, et le Vidéo K .01 au centre Univerdis de Pau-, il est à la fois atypique mais aussi fortement ancré dans notre réalité contemporaine.

 
Informations pratiques :


1) Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos
Centre Leclerc Le Méridien, route de Pau 65420 IBOS
05 62 90 60 82

ouvert du mardi au samedi inclus, de 11h à 13h et de 14h à 18h30
entrée gratuite


2) Le Parvis centre d’art contemporain, Vidéo K.01, Pau
Centre Leclerc Univerdis, avenue Sallenave – 64000 PAU
05 59 80 80 65

ouvert du mardi au samedi inclus, de 13h à 18h30
entrée gratuite


Accès :  Le Parvis centre d’art contemporain, Ibos, direction Pau-centre pendant 3 km. Se garer sur le parking du centre Leclerc.
Le Parvis centre d’art contemporain, Vidéo K.01, Pau. Suivre les panneaux Le Parvis Scène Nationale. Se garer sur le parking du centre Leclerc.

 
voir aussi : le site du Parvis
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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 08:02

 

« Enchantement »
de l'artiste canadien Ed Pien

 
 

« L’art de Pien commence à ce point de rencontre entre réalité matérielle du trait et réalité de l’espace parcouru, là où espace graphique et espace vécu s’interpénètrent, quand l’imaginaire en vient à prendre une consistance tactile, celles des oeuvres, pour y libérer ses monstres ». Christophe Domino, in Ed Pien, Deep Waters

 

Ed Pien est un artiste canadien d’origine chinoise.  Il utilise indistinctement l’encre noire, les couleurs pour ses dessins  surdimensionnés qui construisent de véritables architectures en papier. L’oeuvre se transforme en sculpture, devient un lieu à l’intérieur duquel on découvre des fresques. Mythologie personnelle et universelle se conjuguent, se répondent dans de vastes corridors de papier. 

 

du  29 juin au  9 septembre 2007 - Wharf Centre d’art contemporain de Basse-Normandie

 

Présentation  du centre d’art : Le Wharf, Centre d’art contemporain de Basse-Normandie a ouvert ses portes le 1 er janvier 1990. De novembre 1987 à novembre 2003, le Wharf a également organisé les Rencontres Vidéo Art Plastique, temps fort lié aux images cinématographiques, vidéographiques, performances et poésie. Aux cours de ces différentes saisons, l’institution a développé des programmes de résidence d’artistes soit en relation avec un projet d’exposition, soit dans la perspective d’un accueil de production. Des artistes français, canadiens, européens et africains du Nord et du Sud ont été accueillis. 85 expositions ont jalonné les 20 années d’existence du Wharf.

 

Informations pratiques :


Wharf, Centre d'art contemporain de Basse-Normandie
7 Passage de la Poste
14200 Herouvillr saint Clair (proche de Caen)
Tel: 33 (0) 2 31 95 50 87

&

La Halle aux Granges
centre ville de Caen, à proximité de l’Hôtel de Ville

Entrée Gratuite.

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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 01:10

 

In Situ

 

 

Une québéquoise, un français, un suisse et un espagnol conquièrent ensemble l'espace du centre d'art le quartier à Quimper pour une exposition In Situ  à voir jusqu'au 14 octobre.



Marie-Josée Laframboise
née à Québec en 1962, vit à Montréal.
Les oeuvres de cette artiste québécoise se développent à partir des lieux qui les accueillent. Elle les colonise avec audace et jubilation au moyen de constructions souples, faites de matériaux courants (papiers, cordes, tissus, filets, billes ou bidons...) qu’elle recycle ou détourne. Pendus, tendus ou étirés, tissés ou assemblés, ils restructurent la totalité de l’espace en des configurations inattendues que le visiteur peut expérimenter.

 


Nicolas Floc’h
né à Rennes en 1970, vit à Paris.
L’acte artistique est pour Nicolas Floc’h l’occasion d’investir de multiples domaines d’activité. Ses oeuvres peuvent éprouver tout un circuit économique, de la production à la distribution (industrie, agriculture, pêche...), conquérir l’univers du design ou de la danse, ou bien revisiter un pan de l’histoire de l’art (le minimalisme, le monochrome). Non sans humour, ses travaux jouent sur une diversité plastique en questionnant sans cesse l’économie de l’art.

 


Eric Hattan
né à Wettingen (Suisse) en 1955, vit à Bâle et Paris.
Selon Éric Hattan, « L’art n’est ni un produit ni une solution, c’est un travail de transformation ». Ses sculptures et installations consistent le plus souvent à intervenir dans un espace réel au sein d’une situation existante pour en déplacer les données, les renverser ou les retourner. Modifiant ainsi, par des actes très simples, la géographie d’un lieu familier, il trouble le visiteur qui ne parvient plus à faire coïncider ce qu’il voit avec ce qu’il sait.

 


Sergio Prego
né à Fuenterrabia (Espagne) en 1969, vit et travaille à San Sébastian et New York.
Les travaux de ce sculpteur basque espagnol privilégient l’installation et la performance. Ses oeuvres engagent fortement le corps, l’artiste s’ingéniant à produire des situations visuelles, spatiales, lumineuses et sonores aptes à provoquer des sensations étranges. Fumée, liquide, lumière, mouvements, peuvent participer de ses mises en scène. Elles requièrent une machinerie à la fois complexe et artisanale qu’il laisse voir pour mieux révéler les mécanismes d’une illusion à l’oeuvre.

 

du 30 juin au 14 octobre 2007 - Centre d'art Le Quartier - Quimper (29)

 


Présentation du Centre d’art : Voué à l’art contemporain, le Quartier est un lieu où les artistes trouvent les moyens de développer leur oeuvre et où le public trouve ceux d’une approche facilitée de l’art.  Installé depuis 1990 en plein coeur de Quimper dans les bâtiments d’une ancienne caserne, le Quartier développe un programme d’expositions d’art contemporain qui se renouvelle tous les trois mois. Il accueille chaque année entre 7 et 10 artistes avec des projets monographiques ou collectifs. Soutenues par une production d’oeuvres et une politique éditoriale, les expositions se déploient dans un espace de 450 m2. Elles sont accompagnées d’un ensemble d’activités culturelles et éducatives (conférences, débats, soirées thématiques, visites commentées, stages de formation).

 

Informations pratiques :


Le Quartier, centre d’art contemporain de Quimper
10 esplanade François Mitterrand – BP 1732 - 29107 Quimper cedex
tél. 02 98 55 55 77

Ouvert du mardi au samedi 10h-12h et 13h-18h / le jeudi jusqu’à 19h30 / les dimanches et jours fériés 14h-18h


Entrée : 1,50 euro / gratuit pour les étudiants (- de 26 ans), demandeurs
d’emploi, seniors (+ de 65 ans) / Gratuit pour tous le dimanche

Centre ville de Quimper

 

voir aussi :  le site du Quartier à Quimper

 

En complément de votre visite : Exposition Yves Tanguy, l’univers surréaliste, Musée des beaux-arts de Quimper (29 juin – 30 septembre 2007) lire notre article

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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 01:45

 

 

Marx Camille Chaimowicz
Summer’s Song...

 
 

La recherche de la beauté n'est jamais étrangère aux expositions de Marc-Camille Chaimowicz, qui se présentent comme des mises en situations temporaires d'éléments aux statuts multiples, théâtralisés sur un fond de motifs ornementaux. Photographies, peintures, vidéos, meubles et objets reviennent d'une exposition à l'autre pour se jouer dans des sortes de scènes d'intérieurs, où des présences - fleurs coupées, mouvement d'un pendule, oiseaux - déséquilibrent la stabilité de ces décors, pour créer une forme d'illusion de vie.

 


L'instabilité est un motif récurrent de cette oeuvre complexe : des éléments mobiliers semblent figés dans leurs chutes ; les papiers peints se livrent comme à travers le souvenir de leurs motifs un peu fanés. Il y a de nombreuses ambiguïtés dans cette oeuvre : celle, assez commune, d'une distinction qui n'a jamais été clairement établie, entre arts et arts appliqués. Marc-Camille Chaimowicz développe fréquemment ses projets en collaboration avec les artisans et leurs savoir-faire, et avec un intérêt pour les répertoires de motifs propres à ces domaines, intérêt qui est tout aussi marqué pour l'histoire de l'art.

 


Marqueterie, tapisserie, tissus, papiers peints, verre ou céramique sont autant de techniques et de matières que l'on retrouve dans l'univers de Chaimowicz. Les oeuvres en résultant sont des hybrides qui portent à la fois l'histoire de leurs champs propres, et une absence de conformité à leurs canons.

 

du 08 juillet au 28 octobre 2007 - Centre d’art contemporain la Synagogue - Delme (57)

 


Présentation du centre d’art :  Le centre d’art contemporain de Delme a la particularité d’être localisé dans une ancienne Synagogue, construite à la fin du XIXème siècle dans un style orientalisant, dynamitée durant la seconde guerre mondiale puis reconstruite selon des lignes plus austères. Depuis 1993, le centre d’art place l’art et les artistes au coeur de son activité, en privilégiant la production d’oeuvres : les artistes sont invités à développer des projets spécifiques pour la Synagogue. Au-delà de la simple invitation à exposer, il s’agit de développer une activité de recherche, où l’artiste confronte sa pratique à ce lieu singulier. Ainsi, depuis 1993, de nombreux artistes ont petit à petit construit l’identité de ce lieu, en même temps qu’ils en ont établi la notoriété. Parmi ces artistes, on peut citer Daniel Buren, Muntadas, Ann-Veronica Janssens, Marthe Wéry, Jean-Marc Bustamante, François Morellet, Tadashi Kawamata, Simone Decker, et plus récemment Stéphane Dafflon, Delphine Coindet, Dan Walsh, Jugnet et Clairet, Jeppe Hein, Peter Downsbrough.

 

Informations pratiques :

Centre d’art contemporain la Synagogue de Delme
33 rue poincaré
57590 Delme
tél 03 87 01 43 42


mercredi-samedi: 14h-18h & dimanche: 11h-18h,

Entrée Libre


Accès depuis Metz (1/2h) : D955, ancienne route de Strasbourg
Accès depuis Nancy (1/2h) : N74 direction Château-Salins puis D955 vers Metz
Accès depuis Paris (1h15) : TGV Arrêt Gare de Lorraine (Louvigny) à 15 min de Delme

 
voir aussi : le site de la Synagogue de Delme
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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 02:56

 

Yona Friedman
"dare to make your own exhibition"

 
 

Mettant en cause les fondements d'une architecture qui réalise des « objets finis » sans tenir compte des transformations engendrées par leurs habitants, Yona Friedman exploite, en dehors de toute utopie, la possibilité de donner au profane les moyens de bâtir lui-même, selon des principes modulaires ou de propagation.

 

Depuis plus de 50 ans l'architecte visite les bidonvilles sur les cinq continents et remarque que leurs habitants maîtrisent parfaitement les techniques de construction locales (liaisons étanches à partir de bambous…). Il illustre ces principes au Cneai sous forme de publications didactiques, constructions issues de structures et de matériaux de récupération, maquettes...

 

Exposition du 4 juin au 30 septembre 2007  - CNEAI - Chatou (78)


Présentation du centre d’art  : situé sur l’île des impressionnistes à Chatou dans la maison Levanneur qui fut au-delà d’un restaurant, l’atelier d’André Derain et de Maurice Vlaminck au début du XXème siècle le cneai est inauguré en mars 1997.
Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé, ce lieu de résidence, de création et de diffusion a la vocation d’explorer, dans le domaine de l’art imprimé, les champs artistiques actuels. Le cneai développe un programme d’expositions et d’actions artistiques, de production et de diffusion d’oeuvres ainsi que de publication et de diffusion de livres d’artistes.

 

Informations pratiques :


Cneai
Ile des impressionnistes
78400 CHATOU
Tel 01 39 52 52 26 fax 01 39 52 43 78

Ouverture au public du mercredi au dimanche de 12 h à 18 h
Entrée 2,30 € - tarif réduit 1,5 €


Accès par le RER A, 20’ depuis la station étoile. station Rueil-Malmaison, sortie rue des deux gares, suivre la direction chatou, rejoindre l’île depuis le pont de Chatou.
En voiture, 15’ depuis la porte maillot, prendre l’A86 direction Saint-Germain-en-Laye, sortie Chatou, faire 100m, sur le pont descendre à droite sur l’île.

 
voir aussi : le site du CNEAI
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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 01:37

 

John Mayall

 

Les notes et la mémoire.

 

 

Le marquis du blues a des amis secrets qui ont trouvé chez lui le contact immédiat avec l'ennui riant.

 

Amateur de J. B. Lenoir très jeune, il a su surprendre par des hyperboles sonores les européens qui ignoraient tout de la musique du diable.

 

Découvreur des plus grands ( Éric Clapton, MickTaylor…) il n'a jamais procédé par imitation. Son jeu vif de guitare, son piano étourdissant, son incroyable harmonica, son optimisme inouï nous amènent sans cesse à nous demander : - Franchement sommes-nous si bêtes ?

 

Plus qu'épouser son temps il l'a devancé, c'est pourquoi il est aujourd'hui encore un sujet d'étonnement.

 

Il nous donne ici l'occasion de redire ce que l'on sent à entendre son coeur blessé, ses peurs, et caresses sonores.

 

Etre capable de se jeter à l'eau sans folie pour ne pas étouffer de tristesse tel est sans doute l'objet premier du blues.

 

Savoir triompher de son mal est aussi la vertu que distille la musique de ce fidèle de la note bleue.

 

L'étoffe de John Mayall est celle des plus généreux. Né en 1933,  il continue ses tournées et dans son jardin il n'y a pas de feuilles mortes. Ses démons et romances suscitent toujours la même émotion. On y passe nos soirées avec un seul CD !

 

Alors ce petit bout de chance partagée vous donnera peut-être le goût du plaisir d'écouter John Mayall et ses Bluesbreakers, avec la tendresse que mérite le don de bonheur.

 

PG

 

Retour sur "Stories" (2002), de John Mayall.

 

Pierre Givodan

Chroniques musicales

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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 08:17

Nos contemporains

 

Qui énoncera la sensation d’entrer au cœur de la forêt des esprits ?

 

Le monde a l'âge de ses créations artistiques. Seul l'art nous donne une idée de l'homme sortie de la boue terrestre, à la hauteur des aspirations les plus hautes.

 

De plus haut on voit mieux, mais de plus loin aussi. C'est pourquoi le "regard éloigné" , celui par exemple d'un Malraux ou encore d'un Senghor, est le bienvenu pour réouvrir dans ce cadre la réflexion que conduit l'exposition du musée de l'Abbaye de Daoulas.

 

Mais plus encore la profondeur que révèlent les objets exposés, venus des quatre coins du monde, change notre vision de l'histoire tout court.

 

Qu'auraient été en effet l'oeil contemporain d'un Klee, celui d'un Picasso, ou d'un Gottlieb, sans la succession des fétiches, masques, objets rituels issus de la mémoire infinie de l'humanité de partout, venue à la rencontre de l'Occidental depuis quelques décennies ?

 

Évidemment nous savons tous que notre point de vue ne peut être désormais solitaire. C'est à travers le "primitif" que les européens ont volé plus librement dans les voies de l'imaginaire. Notre "musée" s'est enrichi de celui de tous les peuples de la Terre.

 

Cela valait bien un hommage de plus à l'heure où s'éprouvent les destructions des vieilles frontières, et où l'on cherche une issue aux anciennes incompréhensions.

 

PG

 

Abbaye de Daoulas (Finistère), exposition " Primitifs ? "du 25 mai au 18 novembre 2007.

 

Figurine culte agraire (précolombienne)
Amérique, Mexique
Terre cuite
Coll. Part. - © J. Vigne

Masque Tschokwé
Afrique, Angola
Bois
Coll. Part. - © J. Vigne

Masque blanc et bleu Vuvi
Afrique, Gabon
Bois
Coll. Part. - © J. Vigne

Statue Grand Nok
Afrique, Nigéria
Terre cuite
Coll. Part. - © J. Vigne

 

informations pratiques :

Abbaye de Daoulas
21, rue de l'église - BP 34 - 29460 DAOULAS
Tél. 02 98 25 84 39
e.mail : abbaye@abbaye-daoulas.com

Daoulas se situe à 20 km de Brest et 50 km de Quimper.

Tous les jours de 10h30 à 18h30 jusqu'au 18 novembre 2007, fermeture de la billetterie à 17h30.

 

voir aussi : le site de l'Abbaye de Daoulas

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 07:37

Armin StrittmatterL’instant fatal

 

 

Audacieux sans tumulte, le peintre mesure des yeux le désert du temps.

 

Barrières obliques, degrés saisis, espace poudreux, les tableaux décrivent un lieu inconnu, un chemin à l'abri des tempêtes.

 

N'est-ce point de voyage qu'il s'agit encore ? Captif, l'esprit chercherait à délivrer la main pour réussir à guérir.

 

L'intention est sans tâche ici, et la chasse est heureuse.

 

Sauver sa vie, tel est donc le message.

 

Le peintre est patient et s'épargne le ressentiment. Il ne sait que nous rappeler ce qui a déjà été dit hier.

 

La vie n'a rien de funeste et la folie ne mène nulle part. C'est avec un rien que l'on fait quelque chose.

 

Trouvez votre place dans l'instant et vous la garderez toujours.

 

Le soleil s'est levé et ses rayons paraissent blancs, il n'y a pas de nuages et l'on s'abandonne aux étoiles.

 

La nature est enfin occupée à rêver.

 

PG

 

Le peintre Armin Strittmatter participe du 19 juin au 31 juillet 2007 à l''Exposition collective organisée par la galerie Maria Villalba de Barcelone qui réunit  les oeuvres de plusieurs sculpteurs et peintres, tous artistes permanents de la galerie.

 

 

Les oeuvres exposées :

Armin Strittmatter1.- Ramón CEREZO, "Arcos del vacío 4", 2006, acero corten, 152 x 120 x 105 cm. (sculpture)
2.- Ramón CLAPERS, " Supèrbia", 2006, madera de roble, 182 x 95 x 46 cm. (sculpture)
3.- Josep FONTS, "Clònics" (Fragmento), 2006, carbón, acrílico y óleo /tela, 97 x 455 cm. (peinture)
4.- Martín SANTANDER, "Màgic moments Iceland", 2007, 120 x 180 cm. fotografía sobre aluminio (photographie)
5.- Mario MARINI, "Carteles VI", 2003, mixta/tela, 155 x 210 cm. (peinture)
6.- Ariel MOSCOVICI, "En Tête", 2006, acero corten, 145 x 200 x 135 cm. (sculpture)
7.- Gert RIEL, "Flächenspannung", 2006, acero corten, 21 x 22 x 4 cm. (sculpture)
8.- Armin STRITTMATTER"Chaos im kopf", 2007, técnica mixta - acrílico y barniz sobre tela, 70 x 130 cm (peinture)
9.- Iñaki Ruiz de EGUINO, "Puerta de Ángel", escultura pública monte Igueldo, 2004, acero corten, 300 x 300 x 190 cm. (sculpture)
10.- Beat KRIEMLER, "Two folds into one", 2006, acero e hilo de cobre, 350 x 350 x 370 cm. aprox. (sculpture)
11.- Jean SUZANNE, 645 "Glissement basaltique 1", 2003, acero corten y acero inoxidable, 60 x 101 x 37 cm. (sculpture)
12.- Marisa ORDÓÑEZ, "La sombra", 2007,madera de sauce, 200 x 24 x 12 cm. y 176 x 24 x 12 cm.acero (sculpture)
13.- Sylvie RIVILLON, "Aparence", 2004, granito multicolor, 25 x 108 x 11 cm(sculpture)





informations pratiques :

galerie Maria Villalba

C/ Bailén 110 --- 08009 Barcelone

ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 18h à 21h, le samedi de 12h à 14h



voir aussi : le site de la galerie Villalba


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