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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 18:53

Un hommage, plusieurs expositions

hommage à Guillevic

le 5 août 2007

Mairie de Carnac (56)

&

"Guillevic et les peintres"

du 20 juin au 13 août 2007

hall de la mairie - Carnac (56)

&

Correspondance(s) avec Guillevic

du 28 juin au 25 août 2007

Manoir Lemay - Guéhenno (56)

 

 

Dans le cadre du centenaire de la naissance de Guillevic, inscrit aux célébrations nationales, la ville de Carnac a organisé un parcours autour de trois expositions à l’Hôtel de ville, à la Maison natale du poète puis au Musée de Préhistoire, qui permettra de découvrir Eugène Guillevic et son univers.

 

Né à Carnac en 1907, le «poète breton d'expression française», comme il se définissait lui-même, est l'un des poètes majeurs de notre temps, avec une oeuvre dépouillée, cristalline et forte, traduite en plus de quarante langues dans 60 pays. Pour lui, la poésie permettait de maîtriser “l'inquiétante étrangeté des choses”. Sa langue dans de courts textes, était précise, dépouillée et travaillée au point qu'un critique avait qualifié sa poésie, d'aiguë et brillante comme un rocher breton.

 

155 ouvrages illustrés par des peintres contemporains, tels que Marie Alloy, Baltazar, Bazaine, Cortot, Dorny, Dournon, Dubuffet, Léger, Le Saëc , Manessier ont été recensés. Un choix a été opéré dans cet ensemble pour l'exposition "Guillevic et les peintres" qui se tiendra dans le hall de la mairie de Carnac du 20 juin au 13 août. Une sélection parmi les estampes et tableaux provenant de ces artistes accompagnera la présentation de ces ouvrages originaux.

 

Guillevic aurait eu cent ans en 2007.  Thierry Le Saëc, artiste, éditeur et par dessus tout lecteur de poésie a pris  lui aussi l'initiative d'un hommage sous forme d'exposition au Manoir Lemay situé à  Guéhenno, du 28 juin au 25 août 2007 accompagné d'un porfolio d'artistes.

 

Il a invité des artistes à intervenir graphiquement à partir de leur lecture personnelle de la  poèsie de Guillevic.  Marie Alloy, Christine Crozat, Catherine Cuneo d’Ornano, Alain Hissette, Rodolphe Le Corre, Guy Le Meaux, Patrice Pouperon et Jean-François Rospape ont réalisé  un ensemble d’estampes, de dessins et de photographies qui sont réunis dans un  portfolio inédit, tiré à 30 exemplaires, L’oeil concret de Guillevic. Cet ouvrage comprend aussi  des textes de trois auteurs : Raymond Jean, écrivain et ami intime de Guillevic, Jean-Pierre Montier et Françoise Nicol.

 

L'exposition  présente un grand nombre d'oeuvres des  artistes ayant collaboré à l'ouvrage. Elle sera aussi l'occasion  de projeter un film réalisé par Jean-Pierre Montier en 2006 et consacré à Eugène Guillevic. Une rencontre avec le public est également prévue. Thierry Le Saëc, Lucie Albertini Guillevic, veuve du poète interviendront  sur le thème des liens existant entre la création contemporaine et la poésie de Guillevic.

 

informations pratiques :

à Carnac

vernissage des 3 expositions organisées par la ville de Carnac

vendredi 22 juin 2007 à 17h00, Hall de la mairie

Jeudi 19 juillet, présentation/rencontre/dialogue avec Marie Alloy
autour de son travail réalisé avec Guillevic.

hommage rendu au poète le 5 août 2007

L'urne des cendres de Guillevic sera déposée sous un tumulus à Carnac et le chemin Guillevic inauguré officiellement.

&

Manoir Lemay - Guéhenno (56)

vernissage le 28 juin à 18h 30

rencontre avec Thierry Le Saec et Lucie Albertini Guillevic le même jour à 20h

ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h

contact  : stjeanbrevelay.communaute@wanadoo.fr  & Tel 02 97 60 34 24

 

bibliographie sélective :

(diffusion Art Point France)

éditions Le silence qui roule

Devant l’étang
poème inédit d’ Eugène Guillevic, ill. Marie Alloy

voir l'ouvrage

"L'Eros souverain "
Eugène Guillevic, Marie Alloy

voir l'ouvrage

 

éditions de la Canopée

Guillevic
Texte de Jean Tortel , ill. de Th. Le Saëc

voir l'ouvrage

Guillevic, la passion du monde

collectif , ill.Le saec

voir l'ouvrage

 

voir aussi : notre dossier Guillevic, la bio-bibliographie de Thierry Le Saec, son catalogue d'éditeur. les livres d'artiste de Marie Alloy

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 13:06

juin 2007

 

Marché de la poésie - Saint Sulpice, Paris

 
 

 

Les Arêtes auront bientôt 3 ans, la petite collection PAGE grandit : désormais publication  à 201 exemplaires ! Pour ce passage un numéro hors série bilingue, The Thief of Words / Le Voleur de Mots, de Thomas Rain Crowe, avec le graphisme du peintre Dominique de Joux.

 

C'est par le traducteur, Mathias de Breyne, que tout a commencé, dans la boite aux lettres. Par la proposition de publication de la traduction d'un livre, à laquelle les moyens de la peite maison ne pouvait prétendre. Ce livre Zoro's fielf-My life in the Appalachian woods / Le champ de Zoro - Ma vie dans les bois des Appalache, du poète Thomas Rain Crowe, est le récit de l'expérience d'un homme parti vivre seul dans les bois quatre années durant. Dans une cabane, sans électricité, sans eau courante, sans trasport, ni aucun revenu, tout comme l'avait fait cent soixante ans avant lui, Henri David Thoreau.



Pour ce numéro, petite entorse aux règles de PAGE (habituellement, le poète et le peintre découvrent comme le lecteur, par courrier, à qui ils sont assossiés : cette fois-ci,  le peintre connaissait au moins le titre du poème...

 

 

 

 

 

 Les Arêtes seront au marché de la Poésie à Paris, place Saint Sulpice, du 21 au 24 juin où elles présenteront leurs derniers nés :


Le PAGE n°20 à découvrir ! voir la publication


Recherches de Béa Jomelli Robert, un livre sur les peintures-sculptures du peintre Béa Jomelli-Robert


Eclats, une édition à tirage limité avec des poèmes de Nicolas Grégoire et des originaux de Sylvie Lobato voir l'ouvrage


Extraits de Feuilles, une édition des poèmes de Bernard Moreau et des originaux de Julia Holler


Et bien sûr le reste des réalisations des éditions Les Arêtes. voir le catalogue des Arêtes

 
voir aussi : le site du Marché de la poésie
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 11:08

« Itinéraire de l’adolescence intranquille »

Exposition installation photographique

 

en juillet 2007

 

à Sibiu capitale européenne de la culture 2007 - Roumanie

 
Jean-Paul Senez
 

« Quoi qu’elle donne à voir et quelle que soit sa manière, une photo est toujours invisible : ce n’est pas elle que l’on voit », Roland Barthes.


Jean-Paul Senez

 

Toutes les choses et nous-mêmes sommes plongés dans l’irréversibilité du temps, toutes sauf la photographie. Immobile, à jamais, le temps introduit le sujet comme dans la série proposée «Itinéraire de l’adolescence intranquille » : c’est cet invisible qui est la source du trouble indéfinissable que nous pouvons ressentir devant certaines images…


L’ado est à fleur de peau : au sens propre, avec une peau qui trahit ses transformations et ses émotions ; au figuré, avec ses réactions épidermiques, ses sautes d’humeur et ses états d’âme. Il travaille son image parce qu’elle véhicule son identité, de mille et une manières.


Le photographe nous fournit la preuve éclatante que son appareil photo n’est rien qu’une machine : tout est dans l’oeil qui regarde et dans l’esprit qui réfléchit, compose, construit. Toute vue des choses n’est que parcelle de réalité soustraite à la fluidité du temps.
Jean-Paul Senez

 

autres propos du photographe :

"Choisir d’aborder la photographie par le truchement d’itinéraires (personnels, divers, réels ou imaginaires) est un parti qui me convient bien. L’itinéraire est par définition le chemin à suivre pour aller d’un lieu à un autre.

 

Ces chemins intérieurs, sédentaires ou nomades, ouverts me permettent d’aller où je veux, de construire de courtes histoires, de les donner à voir, d’en emprunter aux autres, de m’approprier des mythologies nouvelles, et de proposer ainsi aux regards de multiples lectures de mes images et autant de grammaires possibles, soit en restant dans la narration linéaire et frontale, soit en laissant libre cours à d’autres formes narratives et en jouant avec le son, l’espace, les formats…

 

Le GPS nous donnent les itinéraires à suivre mais quel plaisir de se tromper, de faire demi-tour ou marche arrière, d’hésiter, de changer de points de vues, d’aller dans un cul de sac…

 

Saisir et appréhender la variabilité du sens c’est admettre que la lisibilité si fragile de l’image passe par la diversité des sensibilités qui la contemplent, qui la manipulent...

 

Au fil du temps, j’ai monté ma “petite entreprise” et présenté des itinéraires : Itinéraires des mythologies du paysage, itinéraire au fil de l’eau sans événement particulier, itinéraire du droit de regard."

 

inforamtions pratiques :

Installation de 20 photographies dans une cour médiévale, lieu habité par une quinzaine de familles au centre historique de Sibiu en Roumanie.


Photographies réalisées avec des focales courtes pour garder cette parcelle de réalité qui est
indispensable à mon travail (voir texte à suivre).

 
voir aussi : le site de Sibiu 2007
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 09:16
Edward HopperEdward Hopper : Trouver un foyer 

Fuir les extrêmes, et marcher à pas de géant.

Il est significatif que les héros de Edward Hopper retournent chez eux sans cesse.

A la recherche d'un abri, peut-être, ou d'un centre, sans doute car l'étendue américaine contient des risques d'égarement.

Le mythe de la perte et du salut est une donnée immédiate de la conscience du pays et le sentiment d'une apparence comme disjointe appartient aussi à ces drôles d'Occidentaux. Lorsque l'on observe les peintures de l'artiste on a l'impression que l'on a affaire à une stratégie du départ.

Partout les échanges semblent recéler quelques obscurs secrets. Une autre version de la solitude, mais aussi des conjonctions de souvenirs, une orientation affective qui annonce une promesse de renaissance...

- Puisque nous avons déjà rencontré le bonheur, répètent en silence les personnages.

Ainsi il s'agit d'explorer une sorte d'Arcadie oubliée en peignant de vieilles maisons, des jardins, des espaces citadins de l'absence-présence, un message éclairant une autre Amérique proprement inhabituelle et non assujettie aux normes communes.

Tout compte fait le voyage entrepris par le peintre s'est avéré diaboliquement fructueux.

En bonne entente, contre vents et marées, avec un langage figuratif riche d'intérêt. et composé d'allusions à la société de son temps (celle du "XXème") que l'oeil-artiste décrit à la perfection.

PG
contact@pierregivodan.com


Exposition Edward Hopper, Museum Of Fine Art, Boston, USA, jusqu'au 19 août 2007.



voir aussi : le site du Museum of Fine Art


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9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 11:59

 "Rétrospective Norman Dilworth"

 

du 08 juillet au 30 septembre

 

Musée Matisse - Le Cateau Cambrésis (59)

 
 


L’abstraction géométrique contemporaine avec Norman Dilworth

Le musée Matisse du Cateau Cambrésis poursuit sa programmation d’art contemporain  consacrée à l’abstraction géométrique contemporaine avec Norman  Dilworth, artiste anglais qui obtient ainsi une première rétrospective de son travail en France.

 

Le parcours de l’exposition conçu en étroite collaboration avec l’artiste permet de rencontrer les oeuvres mais aussi  d'approcher un cheminement, de faire connaissance d'une démarche créatrice spécifique.

 

Présentation de dessins, documents, projets, maquettes... pour une part et de sculptures monumentales dont quatre spécialement réalisées pour l'exposition qui confirme la dimension ludique du monde de Norman Dilworth.


.
60 oeuvres au total seront présentées du 08 juillet au 30 septembre au Musée Matisse du Cateau Cambrésis.

 

informations pratiques :

Musée départemental Matisse,

Palais Fénelon, 59360 Le Cateau-Cambrésis,

T. 33 (0)3 27 84 64 50 museematisse@cg59.fr

 
voir aussi : le site du Musée Matisse
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9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 11:44

du 08 juin au 30 août 2007

 

au Centre d'Art  Contemporain Bouvet-Ladubay (Saumur)

 

 

SAM FRANCIS
BERNARD FRIZE
TORBEN GIEHLER
GOTTFRIED HONEGGER
PAUL JENKINS
JEAN-LUC MOERMAN
MIQUEL MONT
AURÉLIE NEMOURS
NIEL TORONI
CLAUDE VIALLAT
JENS WOLF
PETER ZIMMERMAN

 

 

 

 

 

 

Peut-on concevoir une couleur qui ne soit pas inscrite dans une  forme ?


Inversement peut-on imaginer une forme incolore ?


Cette exposition tend à montrer que toute couleur est une forme :  toute couleur, qu’elle soit opaque ou translucide, vibrante ou  posée en aplats, degradée ou homogene, se donne a voir dans une forme.

 

L’exposition « Les formes de la couleur» est guidée par un choix purement rétinien. Les oeuvres exposées témoignent, par delà la variété des styles proposés, de la permanence multiforme de la couleur.


 

informations pratiques :

Bouvet-Ladubay
Saint-Hilaire-Saint-Florent
49400 Saumur

Tél. : 02 41 83 83 83

 
voir aussi : lle site du centre d'art Bouvet Ladibay
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 10:46

en compagnie du sculpteur Lionel Laussedat

 

du 8 juillet au 31 août 2007

 

"Maison du  Roy" - Sigean (Aude)

 

Abad : la distance d'incandescence.

 

Capturer un exemplaire isolé de la vie, un cycle d'énergie inchangée qui vient comme de faire son entrée sur notre planète.

 

Une circulation qui utilise la couleur pour transporter nos désirs.

 

La vie est peut-être fondée sur des éléments matériels, nébuleux, et quand le jour arrive, nous en révèle toutes les beautés.

 

Il faudra donc dire le comportement des particules. L'unité dans le changement... Et le rayonnement fossile.

 

Les écarts dans le trait qui exigent de la précision et un dessin victorieux sont là pour nous envoyer des rapports sur les évènements.

 

Il semblerait enfin que la loi de conservation du tableau reprenne ses droits ici.

 

Pourtant les déplacements jouent toujours le rôle de hauts lieux fertiles ; de myriades cosmiques.

 

P.G.  contact@pierregivodan.com

 

informations pratiques :

"Maison du  Roy" à Sigean dans l'Aude

 

autre exposition :

du dernier w. e. de juillet au premier w. e. d'août

 

exposition  dans les maisons du village de Rutali

 
Rutali   est  situé à 23 km au sud de Bastia, dans la montagne en haute Corse.

 
voir aussi : notre dossier Claude Abad, le site personnel de l'artiste
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 09:01

 

Jean-Michel Basquiat

Basquiat, pas avare

 

IL a fait vite sa révérence, ni prudent, ni sage, à moins de trente ans.

 

Son air et ses manières...Mais honnête et plein d'esprit. En somme une personne charmante.

 

Pourquoi songer à lui ?

 

Des ventes admirables sans doute, et très souhaitables. Mais pas seulement.

 

Il a miné une certaine peinture. Assurément il l'a mise en difficulté.

 

Enfin il a réhabilité l'âme de la révolte noire dans un certain milieu, sans se contrefaire, s'il vous plaît !

 

Il n'a sans doute pas dû souvent demander pardon, ni jouer les Saint Anselme.

 

Servant de l'art seulement. Plutôt mourir que de manquer d'audace !

 

A-t-on jamais vu parti plus noble ?

 

Un caractère donc qui n'avait rien de celui d'un dévot. Plutôt une sorte de héros du sacrilège.

 

L'image d'un humain intraitable. Acharné à se prendre pour un zélé peintre.

 

La vie s'est occupée de lui, l'élevant, comme de juste et le ravalant à l'histoire de l'art qui spécule.

 

Mais il a servi le Beau, attiré par la joie, la majesté des maîtres.

 

Basquiat a mesuré nos malheurs, et a convaincu même les perfides.

 

On voudrait qu'il ait gagné le combat.

PG

 

image : J.M. Basquiat, autoportrait (1982)

 

 

Pierre Givodan - contact@pierregivodan.com

Chroniques intempestives

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 07:23

Natural Digital

du 1er juin au 15 juillet 2007

 

Fondation Vasarely -  Aix-en-Provence (13)

 
© Essay Concerning Human understanding
Eduardo kac, 1994. Courtesy galerie numeriscausa.
 

L'exposition Natural Digital se déroule à la Fondation Vasarely à Aix-en-Provence, dans le contexte du Festival Seconde Nature.  La galerie  numeriscausa,  tournée vers les arts numériques est commissaire de cette exposition qui présente  les oeuvres de : 
  
 
Eduardo Kac // Essay Concerning Human Understanding
Miguel Chevalier // Sur-natures
Edmond Couchot et Michel Bret // Les Pissenlits et Les Plumes
Reynald Drouhin // Des Fleurs
Bertrand Lamarche // Le Terrain Ombelliférique

 

 Les artistes nous proposent ici de questionner notre rapport à la nature après l’inscription des technologies dans l’art, et nous offrent la possibilité de perturber virtuellement des environnements végétaux par le biais de dispositifs technologiques. Formes génétiques virtuelles, comportements biologiques, détournements de processus scientifiques, autant de sources d’inspiration issues du vivant.

 

Et toujours dans le cadre de Seconde Nature : Biomix fête ses 10 ans.

cabaret aléatoire - friche belle de mai - marseille

samedi 9 juin de 22h à 4H
 
luke vibert - rephlex - warp records - ninja tune - dj - padded cell - dc recordings - live dj - lu&nl - indigo* magenta - live - biomix sound system - dj set - reynald drouhin - monochrome(s) - install. generative - 2006
 

La fête, nous dit-on,  dans un esprit do it yourself décalé mais exigeant .

 

informations pratiques :

Fondation Vasarely
1 avenue Marcel Pagnol
13090 Aix-en-Provence
Entrée libre, Du mardi au samedi de 10h à 12h et de 13h à 18h.
Renseignements: 04 42 20 96 25 / 28

Cabaret aléatoire - 41, rue Jobin - 13003 Marseille

 
voir aussi : le site de Seconde Nature
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 07:07

Exposition collective d’œuvres vidéo

du 8 juin au 31 juillet 2007

 

Galerie ESCA - Nîmes

 
 

Massimo BARTOLINI, Marta BERNARDÈS, Pedro CABRAL SANTO, Alessandra CASSINELLI, Lara FAVARETTO, Michela FORMENTI, Stefania GALEGATI, Javier NUÑEZ GASCO, Alice GUARESCHI, Alberto GUIDATO, Kaoru KATAYAMA, Marzia MIGLIORA, Alexandra NAVRATIL, Mariuccia PISANI, Jorge QUEIROZ



« Je cueille les chrysanthèmes près des haies de l’Est
Voici que, insouciant, je perçois le mont du Sud. »
(Tao Yuanming)

Tout le monde sait où se situe le Sud mais chacun a le sien. Autant dire qu’il y aurait donc autant de Sud que d’individus ou presque. Le Sud, est-ce ici ou est-ce là ? À l’évidence cette question appelle plus d’une réponse, scientifique ou géographique. « On dirait le Sud » dit la chanson pour exprimer cet indiscernable, au-delà de tout cliché (touristique ou culturel).

 

L’ESCA organise chaque année avec le Festival d’Images Artistiques Vidéo (FIAV) un va-et-vient entre les deux rives de la Méditerranée, entre le Portugal et la Tunisie aussi bien qu’entre Nîmes et Tanger ou même entre Milan et Barcelone. Elle emmagasine dans son Arche vidéo les œuvres des artistes primés, dont les couleurs et les bruits du sud ne sont pas plus champêtres ou plus urbains que ceux des vidéos « nordistes ».

 

« Où ? – scènes du Sud : Espagne, Italie, Portugal », l’exposition proposée actuellement par le Carré d’Art de Nîmes, était l’occasion pour nous de revenir sur six ans d’activités du FIAV (2001-2006) et sur les œuvres primées chaque année dans toutes les sélections présentées (Algérie, Espagne, France, Italie, Portugal, Maroc et Tunisie). On reverra entre autres les travaux de Massimo Bartolini, Lara Favaretto, Stefania Galegati, Marzia Migliora ou Jorge Queiroz, tous sélectionnés au FIAV de Nîmes en 2002.

 

Il n’y a donc pas de « style » repérable chez ces artistes du Sud. On passe du sublime chez Alice Guareschi au rire en musique chez Kaoru Katayama et Mariuccia Pisani (dont « Follow the rabbit » sera présentée à l’Arsenal à la Biennale de Venise 2007) et au frisson chez Michela Formenti. Du côté de l’humour, il y a le genre bonbon acidulé caustique d’Alberto Guidato ou le genre plus nettement âpre d’« Ocidente » de Marta Bernardès ou tendrement dramatique de Alessandra Cassinelli. Certaines œuvres gardent quelques mystères car généralement les repères linguistiques font défaut et elles n’ont alors que la force réelle de leurs images pour exciter notre sens critique comme celle faussement clinquante de Pedro Cabral Santo ou faussement silencieuse d’Alexandra Navratil ou encore discrètement symbolique de Javier Nuñez Gasco. De la plus intimiste à la plus extravertie, de celles qui parlent de l’individu ou de sa relation dans le couple ou dans le groupe, de l’univers des objets ou de l’empire des images médiatiques, toutes nous laissent entrer en nous-mêmes et ne cessent d’entraîner le spectateur dans une activité mentale dynamique. Toutes ces images « disent », sans parler, nous font nous parler sans contrainte dans un dialogue intérieur ou partagé à la fois muet et sonore.

(communiqué de presse)

 

informations pratiques :

Vernissage vendredi 8 juin 2007 à partir de 19h
Galerie ESCA-76, route de Nîmes-F-30540 MILHAUD
Exposition ouverte du mardi au samedi de 17h à 19h.

Tel 04 66 74 23 27 -  galerie.esca@orange.fr 

 

voir aussi : le site de la galerie ESCA

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