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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 07:25

1867-1956


du 25 septembre 2008 au 19. janvier 2009


Galeries nationales du Grand Palais - Paris






La quête d'Emil Nolde.
Que cherche Emil Nolde en s'interdisant de concevoir l'histoire de la  peinture comme simple réminiscence du passé ( ce qui lui vaudra  l'interdiction de peindre dans l'Allemagne nazie de 1941, mais  peut-être paradoxalement son adhésion au "parti" en 1934 !) . Comme si  la "bête noire" avait touché son épaule et l'avait perturbé, lui qu'il  faudrait censurer (ruse de l'Histoire ?) ...


L'argument expressionniste est visible et doublement compréhensible :  représenter le monde actuel de façon hypercritique et suspicieuse et  déclarer sa sympathie aux parasites de l'équation historique (priorité  à la "raison" = positivité). Ainsi développe-t-il un art inspiré tour à tour du pointillisme  ("Couple sur la plage", 1913), de l'influence apparente de Van Gogh  ("Autoportrait", 1917) et de celle du fauvisme (Danseuses aux bougies,  1912) aux tons chauds et aux formes féminines extatiques. Dans la même  direction "Spectateurs au cabaret" (1911) est frappant.

Mais c'est à notre avis "Figures exotiques II" ( 1911 ) qui nous  fournit peut-être la clé du personnage. Ce tableau anticipe Cobra  voire la Figuration libre contemporaine. Comme si Nolde hésitait entre  l'obsession primitiviste des Origines dans un élan romantique ambigu  et la posture simultanée du témoin volontaire de la société moderne  dont il refuse imposture et tromperie.

PG

Exposition Emil Nolde (1867-1956), Galeries nationales du Grand Palais,  25.09.08-19.01.09 à Paris. Et Musée Fabre  à montpellier le 24.05.09. Peintures, aquarelles,  gravures, dessins illustrant la totalité de l'oeuvre.

photo : Figures exotiques II, Emil Nolde 1911 Huile sur toile 65,5 x 78 cm
Stiftung Seebüll Ada und Emil Nolde Neukirchen, Allemagne © Nolde Stiftung-Seebüll



Informations pratiques :

Galeries nationales du Grand Palais
3, avenue du Général-Eisenhower
75008 Paris
Tél : 01 44 13 17 17

Métro, RER, Bus
Métro : lignes 1, 9, 13 / Stations : Franklin-D.-Roosevelt, Champs-Elysées-Clemenceau
RER : lignes C / Stations : Invalides
Bus : lignes 28, 42, 52, 72, 73, 80, 83, 93


voir aussi : le site du Grand Palais


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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 09:39

"The modern World Starts Now"


du 13 septembre au 8 novembre 2008


galerie Suzanne  Tarasieve -  Paris (13)





Toujours présent ce murmure, cette volonté de déniaiser le monde, en  musique ou à défaut en écriture, ou encore en peinture et à quatre  mains si l'on ne peut autrement. C'est cela. Comparé aux amnésiques ce  sera un progrès considérable.



Les années écoulées depuis ont rapproché Abetz et Drescher et affermi  leurs qualités respectives. On les retrouve pour cette exposition, pareils à eux-mêmes la  quarantaine approchant et gardant la nostalgie de ces fameuses années de leur toute jeune enfance. Les années soixante-dix. Electrophone,  télévision, machine à laver pour tous, Rolling Stones, Beatles, The  Who, "Power flowers" encore et cette douceur qui perdurait dans  certains coeurs. Envolés depuis les camarades plus ou moins agés que  soi, les amitiés imprévues ou intimes, les rencontres décisives et les  "dieux de la jeunesse".


La stratégie esthétique est de rendre donc ici et maintenant dans un  style proche de la figuration libre et de la BD sur de grands formats  à l'acrylique, la solitude (la pauvreté?) de son propre logis, les  passions pas éteintes, les supplices au milieu d'indifférents. La  prison des conventions sociales mondaines et populaires... Mais aussi  les paroles que l'on voudrait ne pas entendre et celles que l'on  écoute avec les "casques" et qui gonflent le coeur. La première partie  de la vie en pop musique et les souvenirs qui vont avec.

PG

Exposition "The modern World Starts Now" de Make Abetz et Oliver  Drescher du 13 septembre au 8 novembre 2008, galerie Suzanne  Tarasieve. 171 Rue du Chevaleret, 75013 Paris.


Informations pratiques :

Galerie suzanne Tarasieve
171, rue du Chevaleret - 75013 Paris
Tél. +33 (0)1 45 86 02 02
Port. +33 (0)6 11 01 16 79

Ouvert du Mardi au Samedi de 11h à 19h

Accès métro :
Chevaleret - ligne 6
Bibliothèque F. Mitterrand - ligne 14


voir aussi :  le site de la galerie Suzanne Tarasieve

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 07:27

"On tourne toujours"

du 5 septembre au 11 octobre 2008

Galerie lelong - Paris (8)







Jan Voss : "Bougez-vous !"
L'homme ne faisait pas âgé. J'arrivais là seul avec une feuille de  papier et je le complimentais d'emblée. Il avait épinglé des  aquarelles sur papier et de petites acryliques au mur. Son atelier  montrait les fruits de sa prochaine exposition. Cela venait de tous  les coins de son esprit. Des fruits rouges, jaunes et bleus. Pas du  tout "peinture parisienne", plutôt celle de quelqu'un qui veillait sur  les raisins du Paradis et je ne sais quel exotisme intérieur fait de  personnages effrayés, animaux, plantes, objets rassurants justes  ébauchés, comme une peinture égyptienne, enfin quelque chose de très  ancien et de très jeune qui se déroulait sous mes yeux.
- Je songe à l'Orient, lui dis-je.
L'auteur de ces immenses pages d'un manuscrit perdu sourit.
- J'en suis l'auteur, dit-il.
Il n'avait encore rien montré de ce travail qu'il poursuivait jusqu'à  la fin et qui devait attendre encore un peu. Il avait plus de  soixante-dix ans, mais son livre s'arrêtait bien avant. Je le lui dis.
- Il manque encore un bout de vie. J'ai peur de ne pas finir.
Je prenais des nouvelles de son moral. Je trouvais que cette peinture  avait quelque chose d'une religion primitive.
- Ce qui m'intéresse c'est la longévité, le reste ne compte plus vraiment.
Sa peinture me communiquait des vibrations étranges. Des lueurs  d'ironie et une raison d'espérer. Je lui demandais si le mystère  d'Adam et Eve le tourmentait.Au bout d'une heure ou deux, quand on s'est mieux connus il m'a  répondu qu'il exprimait une sorte de bonté  et qu'il en était parfois  un peu triste. Puis il s'est tu, comme s'il se souvenait de personnes oubliées sans amertume.
- Avez-vous un problème avec l'absence ? dis-je. Ces titres de toiles 
"Casanier", "Comment s'en sortir"...
-Allez savoir.

PG

Exposition de peintures de Jan Voss " On tourne toujours ?" . Du 5  septembre au 11 octobre 2008. Galerie Lelong. Paris.


photo :  Freund und Feind, 2008, acrylique et collage sur toile, 230 x 200 cm



Informations pratiques :

Galerie Lelong

13, rue de Téhéran
75008 Paris
France

Tél. : (33) 1 45 63 13 19
E-mail Edition : editions@galerie-lelong.com
E-mail Galerie : info@galerie-lelong.com

Du mardi au vendredi : de 11h à 18h
Samedi : de 10h à 16h

 

voir aussi : http://www.galerie-lelong.com/

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 07:02

Une installation de Bibi


du 16 septembre au 05  octobre 2008


 Espace Beaurepaire - Paris (10)






C'est bien connu, les bêtes ne parlent pas. Alors on leur fait dire  souvent n'importe quoi. C'est donc à une sorte d'anti-philosophie en  images à l'épreuve de nos pauvres cousins clandestins que se frotte  ici Bibi, artiste né à Tours en 1964.

Car il y a bien un rapport de l'animal à l'homme que rend "plastique"  le créateur grâce à ses installations depuis plus de quinze ans.  Suivant un chemin de traverse qui a le mérite de la singularité et de  la diversité  des sujets, matières, détournement des  contextes..."Bibi" développe son langage pluriel et coloré pour rendre  présents ces minoritaires marginalisés que sont les "animaux" désignés comme différents.

Et cependant il y a bien un langage de l'animalité qui nous  déstabilise parfois. Déplaçant ainsi la question sur le plan politique Bibi plaide avec  acharnement et esprit pour la cause animale dans notre Etat de droit.

"Tuez les tous!", installation en forme d'amorce permet de  "déconstruire" le parti des chasseurs et pêcheurs par exemple à la  veille de "l'ouverture" et suppose que l'ironie n'aille pas sans la  gaieté et l'humour sans la lucidité.

Un parcours esthétique dans lequel la réalité sociale se retrouve à  quatre pattes, immanquablement remise à sa place. Ne direz-vous pas Bibi que le propre de l'homme c'est justement la bête ?

PG

"Tuez-les Tous !", Une installation de Bibi du 16 septembre au 05  octobre 2008, Espace Beaurepaire (75010) Paris.


informations pratiques :

Vernissages jeudi 18 et vendredi 19 septembre à partir de 18h

Espace Beaurepaire
28 rue Beaurepaire
75010 Paris

Accès : Métro République

Ouvert tous les jours du mardi 16 septembre au dimanche 5 octobre de 12h à 20h.
Nocturnes les vendredis jusqu’à 22h.


voir aussi : http://www.bibi.fr/


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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 05:58
du 6 septembre au 31 octobre 2008


Galerie Eric Dupont - Paris (3)






La peinture qui engloutit. Un détour par l'enfance.
 
Quand les autrichiens accordent le droit de vote aux jeunes à partir de seize ans, Damien Cabanes  nous rappelle  combien "Pour faire un homme, Dieu que c'est long".  (Hugues Aufray).   Dans ses dernières toiles présentées à la galerie Eric Dupont, il peint des enfants, des jeunes en petits groupes ou seuls.  Chacun regarde devant soi mais pas bien loin. Sensualité  trouble en l'absence du regard miroir de l'autre. Confusion des sentiments, rêves agités, leur sommeil ne leur procure pas le repos. Enfants et adolescents semblent perdus dans un espace vidé de tout objet, rivés à eux seuls et à leurs doutes.
 
Cabanes emprunte plus à Gauguin que le cerne noir, il s'engouffre à sa  suite dans une myriade d'interrogations existentielles. En revenant à l'homme et à son enfance, l'artiste nous fait partager son angoisse visionnaire. Nous ne respectons plus les âges de la vie, nous révèle-t-il. Avec quelles conséquences  ? Seule l'épaisseur de la peinture parce qu'elle nous lie à  la connaissance par l'intimité des sentiments est en mesure de faire sonner cet avertissement.

Catherine Plassart


Photo : Trois adolescents / three teenagers 2008
Huile sur toile / Oil on canvas 197 x 250 cm

 
 Informations pratiques :


Galerie Eric Dupont
13, rue Chapon
73003 Paris
France

Tel : 0033 1 44 54 04 14

ouvert du mardi au samedi de 12h à 19h



voir aussi :
le site de la galerie Eric Dupont ICI

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 07:25

28 artistes plasticiens de 17 nationalités différentes, anciens résidents
de la Cité Internationale des Arts.


Du 11 septembre au 3 octobre 2008



Cité Internationale des Arts - Paris (4)







Une exposition exceptionnelle va réunir pendant trois semaines à la Cité Internationale des Arts les œuvres de 28 artistes plasticiens, originaires de dix-sept pays différents, ayant séjourné à la Cité depuis sa création en 1965.

Dès l’origine, la Cité Internationale des Arts a pour mission d’accueillir des artistes professionnels souhaitant développer un travail en France pendant une durée de 2 mois à 1 an. En 43 ans, la Cité a reçu près de 15 000 résidents, sélectionnés par les représentants des 142 institutions françaises et étrangères, privées et publiques, des pays fondateurs ayant participé au financement des 312 ateliers-logements actuellement occupés.

Les œuvres de 28 artistes renommés seront pour la première fois réunies dans ce lieu de travail et d’échange ayant contribué à l’épanouissement de leur talent et au développement de leur carrière artistique.


Les artistes : Adel ABDESSEMED / Algérie - Mordecai ARDON / Espagne, Israël - Mark BRUSSE / Pays-Bas - Jagoda BUIC / Croatie - Chen ZHEN / Chine -  Jean Clareboudt / France - Marc Couturier / France - Johan Creten / Belgique - Touhami Ennadre / Maroc - Daniel Firman / France - Alain Fleischer / France- Konrad Klapheck / Allemagne - Robert Malaval / France - Jean-Paul Marcheschi / France - Juan Melé / Argentine - Wan Ts Peng / Chine – Leopoldo PLENTZ / Brésil - Antoine Poupel / France - Françoise Quardon / France - Vassilis Salpistis / Grèce - Antonio Saura / Espagne - Vladimir Skoda / République Tchèque - Barthélémy Toguo / Cameroun - Gérard Traquendi / France - Vladimir Velickovic / Serbie - Jean-Luc Verna / France - Velu Viswanadhan / Inde - Joel-Peter Witkin / Etats-Unis


Photo : Gérard Traquandi


Au programme :


Vernissage le mercredi 10 septembre de 18h00 à 20h30


Les 2 et 3 octobre 2008
1er Colloque des pays souscripteurs d’ateliers de la Cité Internationale des Arts
Deux journées de rencontres professionnelles qui réuniront les représentants des pays souscripteurs des ateliers-logements en présence des institutions françaises partenaires.


Nuit du 4 au 5 octobre de 19h00 à 07h00
Dans le cadre de la Nuit Blanche 2008
Dominik Lejman – Installation vidéo
Un projet de l’Institut Polonais en partenariat avec la Cité Internationale des Arts
« Vidéo-fresque » ou « photo-tapisserie », les dizaines de petites silhouettes fantômes projetées sur un mur avant de disparaître, auront à cœur de surprendre le visiteur. Dominik Lejman est ancien résident de la Cité Internationale des Arts (2004).


Informations pratiques :

Cité Internationale des Arts
Salles Edouard M. Sandoz et Michel David-Weill – Entrée libre
18 rue de l’Hôtel de Ville
75004 Paris
Tél : 01 44 78 25 86

ouvert de 14h00 à 19h00
Entrée libre

voir aussi : le site de la Cité Internationale des Arts ICI

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 07:32

 du 12 septembre au 18 octobre 2008


galerie Bernard Bouche - Paris (3)





Rendez-vous sur la terre

Un Traité de l'espace, un Théâtre du temps. Une étude du mouvement et  de l'immobilité de la ligne. Le règne du désert. Une écriture sur la  pierre taillée. Une peinture matérialiste. Le dessin du pays sans  l'Arrière-pays dont nous parlent encore certains poètes. Et cependant  cette peinture à l'oeuf qui tente d'éviter les illusions métaphysiques  et les enthousiasmes de la hauteur fait signe d'altitude. C'est le  sens du dernier travail de Charles Maussion sur le thème de La  Montagne en 2008.


Pas de rue à traverser dans cet univers, donc. Mais un poème où la  couleur est réduite à son essence . Une volonté d'échapper à la  lumière aveuglante, au rêve et à la parole bavarde.


Le peintre né en 1923 et qui a traversé le siècle et les époques  picturales creuse aujourd'hui après "Fleur" et "Oiseau" cet autre  graphisme  comme pour arrêter en dernier lieu la flèche du temps,  disciple en cela de Zénon, lequel ne croyait ni au début ni à la fin.  Le trait erre et illustre la profondeur de la matière enrichie par 
l'expérience. Comme des paysages, cette peinture de l'origine du monde parle d'un  autre ciel, d'un autre soir, là où la pierre et la terre deviennent  simples. En deçà de toute mythologie et dans une présence apaisée.

PG


Photo : Montagne 2008, peinture à l'oeuf, 130 x 195 cm



Informations pratiques :

galerie Bernard Bouche
123 rue Vieille-du-Temple
75003 Paris
01 42 72 60 03



voir aussi : la biographie de Charles Maussion ICI
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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 07:52

"Du ciel à tes cheveux"
peintures, oeuvres  nouvelles


du 6 septembre au  18 octobre 2008


Galerie Maria Lund - Paris (3)






Les nids dorés de Didier Boussarie


On parlera ici d'une peinture de la reconnaissance, comme si une  personne adorable, parfois de dos, souvent de haut, ou un champ livré  à l'abandon étaient visibles. Une image imparfaite et pourtant si bien  dessinée, généralement au crayon réhaussé de tempera sur papier ou sur  toile. Oeuvres sans titre qui en disent long sur le coeur qui bat, les  regrets, l'enfer peut-être et le ciel qui s'ouvre. "Du Ciel à tes  cheveux" tel est le titre de l'exposition.


Faisons donc l'hypothèse d'une mort annoncée des vrais amours, d'une  hivernale du coeur. On ne se reverra plus ici, je ne veux t'oublier,etc. Reste le bonheur de tracer d'immortelles chevelures, des printemps  bruns et ocres sur fond blanc. Eloigner les démons, les violons, les  déserts qui accablent.


Il y aurait un espace blanc, le vent, une Sirène. Faut-il donc que l'artiste se souvienne pour les autres de la peine,  de la joie avant que la nuit ne vienne tout recouvrir ? Ici encore une  main dessine face à l'autre et tandis que le temps passe lentement  c'est un peu de l'espérance qui revient.


On ne peut en effet parler d'expression las dans ce travail. Mais  plutôt d'une religion de l'abstraction qui aurait fait peau neuve.  Rester simple, mais surtout pas académique, moderne sans honte.  Observation du corps de la femme, poésie à mille titres, inscription  de l'essentiel des courbes et des formes sans criaillerie. Jeunesse, 
enfance que rien n'éteind, pas même l'économie de la couleur.

Une montée au ciel "mieux que les aviateurs" comme l'écrit Apollinaire  dans Zone.


PG


photos : 1- sans titre, 114 x 146 cm tempera sur toile 2008 ; 2 - sans titre, 66 x 102 cm tempera sur papier 2008


Informations pratiques :


Galerie Maria Lund
 la galerie danoise
48, rue de Turenne
Paris (03)
tél. (+33) 01 42 76 00 33
galerie@marialund.com
www.marialund.com

ouvert du mardi  au samedi : 12h-19h.

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 06:40

Painting


du 2 au 24 septembre 2008


galerie Les Filles du calvaire - Paris (3)






La Peinture expérimentale.


On pourrait dire avec lui qu'à l'origine de la peinture, il y a donc  une intuition, quelque chose qui ressemble à une pensée ; puis il  expérimente les médiums, les supports, il cherche à confirmer son idée.

Evidemment il a dû beaucoup se tromper dans sa vie de peintre (il est  né en 1933 à Long Beach, Californie). Ce qui intéresse c'est comment il se corrige justement, comme ses  erreurs sont fécondes. Il donne le sentiment d'apprendre tout le temps  et constitue une communauté cachée ( celle des artistes qui le  reconnaissent).

P.G.



photo : Samurai & Storm, 1975,
acrylique sur toile, 30,5 x 23 cm


Informations pratiques :

Galerie Les filles du calvaire
17 rue des Filles-du-Calvaire
75003 Paris
tel: +33 (0)1 42 74 47 05
www.fillesducalvaire.com
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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 09:18

Anthologie par Jean Nouvel


du 8 juillet au 26 octobre  2008


Fondation Cartier pour l'Art Contemporain - Paris (14)



Le cantique de Jean Nouvel


César était d'origine italienne. Le pouce levé (ou baissé) en marbre  rose ou en bronze, il connaissait. Son amour de la vie, son  "hédonisme" selon Nouvel, s'exprime sur sa figure. Son oeuvre sans  entrave, ni repentir nous introduit dans la célébration de la liberté.  C'est avec raison que Jean Nouvel, architecte du bâtiment de la  Fondation Cartier, prend garde de montrer ici le vrai visage de César.  Celui d'un homme qui a voulu dominer son époque, loin du troupeau des  suiveurs, avec la main et l'esprit, sur les traces des matériaux les  plus beaux parfois, s'entourant des objets les plus proches souvent.


César a construit sa maison entre les extrêmes. Ni lambris, ni épines,  mais le poignet et la tête droits, prêts à soulever des montagnes de  métal ; l'homme bondissait sur les chemins les plus escarpés de la  création. Jean Nouvel, plus jeune d'une bonne génération, mais fidèle ami, lui  rend donc hommage ici, ayant trouvé là, sans doute, un coeur proche.  Quelqu'un qui a essayé à sa façon de broder une oeuvre en bâtissant un  nouveau jardin fait d'animaux imaginaires en fer soudé, de  compressions multicolores (les fameux véhicules déconstruits),  d'expansions molles roses, bleues, brunes de polyester armé de fibre  de verre laqué... Un expérimentateur à la recherche de la matière subtile et de la forme  inédite. Alchimie difficile qui a su charmer l'ami spirituel.

PG







Informations pratiques :


Fondation Cartier pour l'art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris
www.fondation.cartier.com

ouvert  :
tous les jours, sauf le lundi, de 11h à 20h.
nocturne le mardi jusqu'à 22h.

accès :
Métro Raspail ou Denfert-Rochereau (lignes 4 et 6)
RER Denfert-Rochereau (ligne B)
Bus 38, 68, 88, 91

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