Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 05:01

Mais qu’aurait-il donc fait sans papiers ?
(Affiches, Dessins, Estampes, Peintures)

 

du 2 au 14 décembre 2008

 

Le cabinet d'amateur - Paris (11)

 

 

 

 Paella

Bataille en rose et en série.

Cette exposition montre le large éventail des travaux sur papier de Paella depuis 1985. On connaît bien ou assez bien,  les affiches sérigraphiées « à la sauce  68 » de « Paella Chimicos »,  il nous reste peut-être à découvrir les eaux-fortes, lithos ou linos, peintures sur dessins d'enfants ou d'anonymes  de « Paella ».


Né en 1962, Michel Palacios est d’origine espagnole. En 1985,  il adopte le pseudonyme Paella Chimicos anagramme de son nom et intègre le collectif du « Frigo ». Il devient l’une des figures emblématiques de la scène parisienne. Adepte d’une « Figuration Délibérée »,  il mène de concert une activité d’affichiste commentateur de l’actualité et de plasticien en proie aux pérégrinations de ses personnages à tête de spirale sur fond de recherche picturale quasi fondamentale.


Au fil des séries, ses personnages vont se déployer sur les murs des galeries et sur ceux de la ville. Les textes qui contournent ses compositions évoquent l’enfermement dans un mouvement circulaire de la réflexion pourtant imposée avec humour.


Début 2000 il devient Paella  et initie un travail où l’image et le texte se côtoient,. Toutefois l’interprétation de chacun dépend de l’autre, dans un rapport différent de celui de l’illustration.

 

Dessinateur et peintre de terrain, l'artiste a fait du  papier le champ de toutes ses investigations. Là, le goût de l'expérimental  dispute à la provocation, au mordant et à l'ironie la prépondérance du "combat pictural".  

 

C.P.


Informations pratiques :

vernissage le mardi 2 décembre 2008 à partir de 18 heures

 

Le cabinet d'amateur

12 rue de la Forge Royale

75011 Paris
01 43 48 14 06

 


voir aussi : http://www.lecabinetdamateur.com/centpapiers, et le site de l'artiste

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 08:35

320 dessins sur cahiers d'écoliers par ...

nine antico / jim avignon / isabelle boinot / hervé di rosa /
/ jochen gerner / daniel johnston / julien langendorff /  moolinex / natali / tom de pékin

 

du 19 novembre au 6 décembre 2008

 

Espace Beaurepaire  - Paris (10)

 

 

 julien langendorff

 

 

Depuis quelques années Effi Mild et Laurent Zorzin - à l'origine de la galerie nomade Arts Factory - confient aux artistes un cahier d'écolier de 32 pages, témoin de leur passage dans l'une des quelques 150 expositions organisées par ces infatigables défricheurs de la scène graphique contemporaine. Leur mission : emporter avec eux ce petit souvenir, le laisser trainer le temps nécessaire dans leur atelier, puis sans aucune contrainte de thème ou de technique, le retourner à l'expéditeur orné de dessins inédits !

 

Effi et Laurent : "Fin 2006 le premier cahier est revenu du fin fond du Texas, envoyé par Daniel Johnston qui avait trouvé là le support idéal pour exorciser de vieux démons, puis Isabelle Boinot - entre deux expos avec le collectif Frédéric Magazine - nous annonce qu'elle "Montre Tout" dans le sien ! Dans la foulée Julien Langendorff nous fait parvenir ses dessins littéralement grattés au stylo bille pendant un séjour à Berlin …"

 

Daniel Johnston, Isabelle Boinot, Julien Langendorff, Jochen Gerner, Tom de Pékin et Natali, Moolinex, Jim Avignon, Nine Antico et Hervé di Rosa tous candidats à l'expérience  exposent côte à côte avec enthousiasme, leurs cahiers, délivrant de petits bijoux graphiques témoignages de leur inspiration du moment, étapes de leur parcours créatif. Une série inédite d'œuvres récentes complète la présentation.

 

"Dans la marge" dévoilent ainsi  pour la première fois les 320 dessins originaux réalisés pour ce projet, par 10 artistes aux profils radicalement différents. L'exposition est à voir à  l'Espace Beaurepaire du 19 novembre au 6 décembre 2008.

 

 

 di rosa

  

Photos : 1 julien langendorff  2 di rosa

Informations pratiques :

espace beaurepaire
28 rue beaurepaire
75010 paris
contacts : effi + laurent  06 22 85 35 86

métro : république

 
tous les jours de 12h30 à 19h30

 

voir aussi :  /www.danslamarge.net  et  www.artsfactory.net/galerienomade/danslamarge/index.html

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 07:13

Oratorios.


du 29 novembre au 17 janvier 2009.


Galerie Les Filles du Calvaire - Paris (3)




Dominique Gauthier



"...Voilà le principe constitutif aux ORATORIOS ; les tableaux, cet ensemble, ont besoin d’un entretemps, de ces intervalles-temps, de cet avenir. L’espoir, l’instant de la peinture vivent dans l’attente de cette constitution. Deux lignes et puis leurs croisements, une continuité entre la géométrie et son travail, un agir méthodique et un agir intempestif et irruptionnel. Dans une structure de nécessité générale, l’action, les actions deviennent récit, épreuve, histoire. Les départs et les retours sont les modes respiratoires, le souffle des ORATORIOS : leur image." Dominique Gauthier, 2008




Circulation.

Comme une topologie du temps. Des cercles, des cordelettes passant à l'intérieur d'enroulages. Bandes de Moebius sans envers ni endroit. Ce qui revient en avant puis  passe derrière et s'inscrit là. De sorte que l'on a des  enveloppements, des manipulations, frappants. Avec des récurrences (le  format de 2m x 2m). Combler une béance en somme par une pratique exemplaire de noeuds  libérés en s'orientant vers une structure manifeste.

PG


photo : Sans titre, Série Oratorios, 2007, 200 x 200 cm


Informations pratiques :

Galerie Les filles du calvaire
17 rue des Filles-du-Calvaire
75003 Paris
tel: +33 (0)1 42 74 47 05
www.fillesducalvaire.com

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 06:56


 Du 19 novembre 2008 au 2 mars 2009


Centre Pompidou - Paris



Ron Arad




Les défits de Ron Arad.
Le goût de la courbe est, avec la simplicité et la foi dans le design,  le refuge favori de Ron Arad. Bataille gagnée grâce à l'ardeur et le  refus de rentrer dans le rang. On se représente les canapés,  fauteuils, étagères de l'artiste aux matériaux sourds en métal à la  gloire du regard : des formes débarassées de toute sauvagerie, sans  fouillis, ni désordre. Comme une relecture des jardins de Le Nôtre où  le maître mot est silence et concorde (voir notamment son "Fauteuil  fleur", trèfle imaginé par le designer et présenté au salon de Milan  2007).


Une percée au coeur du végétal, une sensualité vivante et le tour est  joué, le style et le dessin savent se faire aimer. On gagne à  connaître l'univers du maître qui a su aller chercher ailleurs pour  amasser de quoi remplir sa maison de détails floraux reconstruits ("Sofa" couleur argent par exemple). Rien de rabougris ici. Plutôt une sensation de débroussaillage des formes.

PG

Ron Arad , MNAM. Paris. Du 19 novembre 2008 au 2 mars 2009


photo :
Ron Arad: Fauteuil Oh Void 2, 2008
© The Gallery Mourmans (photo Eric et Petra Hesmerg) - Conception du visuel: Ron Arad


Informations pratiques :

tous les jours de 11h00 - 21h00

voir aussi : le site du Centre Pompidou

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 06:13

du 8 novembre au  31 décembre 2008 


Galerie Templon - Paris (3)


 Loïc Le Groumellec 

 

"Mégalithique"

Depuis les années quatre-vingts, l’œuvre de Loïc Le Groumellec tient une place particulière dans la peinture française. Il travaille essentiellement le blanc et le noir, et des formes reviennent régulièrement, le mégalithe, la croix et la maison. Un univers archaïque baigné de solitude et de mysticisme, de religieux et de païen.

Le noir dans ses peintures a une intense radicalité. Il utilise une laque industrielle extrêmement brillante en couche épaisse. Il la retire et l'efface par endroit pour laisser apparaître le motif.« La peinture doit enlever, doit gommer des lectures parasites comme je le fais par ma technique de l’effacement, qui a une grande importance dans ma relation à l’histoire de la peinture. Elle consiste à épurer, à arriver au presque rien, au minimal », explique-t-il. L'intention est d'obtenir une image en surface qui révèle les oppositions, les conflits.

Ainsi, une inquiétude sourd de l'épaisseur de la peinture née de la dimension obsessionnelle de la recherche de l'artiste, de sa quête de perfection et d'absolu. Le sentiment de l'étrange domine. Car le mystère de la mort n'est pas entièrement contenu dans les menhirs, pas plus que la symbolique de la vie ne s'incarne complètement dans la maison. Chez le Groumellec, la bipolarité du couple mort/vie est suggérée de manière beaucoup plus complexe. La permanence et le pouvoir d'une certaine force vitale sont d'ailleurs davantage présents dans les énormes pierres levées qu'ils ne le sont dans les habitations qu'elles enserrent.

La croix est en pierre et non pas posée sur la maison mais conçue comme un élément intime de la construction. On la perçoit comme un lieu de passage privilégié, de communication symbolique entre le monde des vivants et des morts. Son axe vertical relie entre eux les différents états de l'être, son axe horizontal qui suggère aussi l'écoulement du temps figure la réalisation de soi à un degré déterminé. Cette croix directionnelle fixe le point d'intersection entre Ciel et Terre, décrit ce vide intermédiaire où convergent les principes et les oppositions et qui est aussi le monde de l'artiste.

 

Huit ans après sa dernière exposition à Paris, Loïc Le Groumellec présente dans la galerie de l’Impasse Beaubourg un ensemble de laques sur toiles récentes. L'exposition est à voir à la galerie Templon jusqu'au 31 décembre 2008.


Catherine Plassart



Le travail de Loïc Le Groumellec, né en 1957, a fait l’objet de nombreuses expositions, notamment au Grand Palais à Paris (1991), au Centre International d’Art Contemporain de Montréal (1994), au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1995), à la Bibliothèque Nationale de France (2000) et au CAPC-Musée d’Art Contemporain de Bordeaux (2001). L’exposition de l’Impasse Beaubourg est accompagnée d’un catalogue édité par la Galerie Daniel Templon.

 

Photo : Mégalithes et maison, 2008
Laque sur toile
120 x 110 cm (47 1/4 x 43 1/4 in.)



Informations pratiques :

Galerie Templon
30 rue Beaubourg
75003 Paris
33 (0) 1 42 72 14 10
info@danieltemplon.com


voir aussi : www.danieltemplon.com 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 12:30


du 16 octobre 2008 au 22 février 2009.


Musée du Luxembourg - Paris




 Tom Wesselmann  Joan Miró




Résister à la dilution de la peinture.
Les partisans de la peinture vont être livrés à la tâche de valoriser  cette exposition dont les exigences relèvent d'une connaissance exacte  de l'histoire de ce médium au XXe siècle. Le Musée du Luxembourg à  Paris assure la viabilité du projet. "Entreprise" dont les auteurs, à  commencer par José Berardo lui-même, propriétaire des oeuvres, nous  expliquent les principaux mouvements de cette historiographie (sans  prétention ni difficulté).


La première "époque" représentée exploite la période surréaliste dont  les intuitions ont rapproché la peinture d'une compréhension de  l'inconscient humain avec Magritte, Miro, Ernst, Chirico... La seconde "abstraite", témoigne de l'effort pour aller à la rencontre  de l'objectivité et faire accéder la peinture au rang de science, avec 
Arp, Ben Nicholson, Jean Gorin...


La troisième montrée ici développe l'école de pensée qui défend un  modèle de la confrontation, un plaidoyer pour les échanges "internes"  et "externes" Europe-Amérique (Pollock, Warhol, Wesselmann, Robert  Indiana...)


La quatrième "post-70": Schnabel, Stella... sort de l'objectivité en  histoire et propose des formes "faibles" ou flexibles et affranchies  des distinctions... autrement dit qui ont valeur de passions et  définissent la peinture comme recherche. Soixante-dix oeuvres présentées, accessibles et importantes.


PG

"La Collection Berardo à Paris" du 16 octobre 2008 au 22 février 2009.  Musée du Luxembourg. 19 Rue de Vaugirard 75006, Paris.

Né en 1944 sur l'île de Madère et entrepreneur portugais José Berardo  possède plus de 800 oeuvres montrées au Centre Culturel de Belém 
(Lisbonne) depuis 2007.



photos :
Tom Wesselmann
Great American Nude #52, 1963
Emulsion et acrylique polymère sur carton avec des reproductions imprimées
Musée Collection Berardo, Lisbonne
© Adagp, Paris 2008

Joan Miró
Figure à la bougie, 1925
Huile sur toile
Musée Collection Berardo, Lisbonne
© Successio Miró / Adagp, Paris, 2008



Informations pratiques :

Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Tel : 01 42 34 25 95
info@museeduluxembourg.fr

Ouvert tous les jours :
lundi, vendredi, samedi de 10h30 a 22h
mardi, mercredi, jeudi de 10h30 a 19h
dimanche de 9h30 a 19h


voir aussi : le site du Musée du Luxembourg

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 06:14

du 21 octobre 2008 au 10  février 2009


 Musée d'Orsay - Paris










Masques de Carpeaux à Picasso : la mesure des vérités cachées.
Le masque est un médiateur véritable qui assure la communication avec  l'invisible et schématise le lien que nous avons avec les agents cachés. Prenons le "Bouclier avec le visage de Méduse" de Arnold Böcklin  (1827-1901) (Papier maché H.61 cm). Comment expliquer son action sur  le spectateur ?


Hé bien ! Il engendre de nouveaux affects. Il nous met en présence  avec de singulières réalités que les serpents contenus dans la  chevelure de la tête pétrifiante expriment. L'histoire des mythes et  des symboles atteste du pouvoir de ces agents cachés : ancêtres,  héros, dieux, puissances de la Nature...Il y a bien une logique  spécifique qui rend compte des raisons de cette présence de l'objet  dans l'histoire des arts, du théâtre aux arts plastiques.


L'exposition d'Orsay concerne notamment Ensor, Munch, Vallotton,  Böcklin, Klinger, Gauguin ou Picasso, lesquels sont honorés sur plus  d'un siècle. Ainsi le masque apparaît progressivemnt comme le marqueur des  empêchements, pressions sociales, principes d'autorité, de sanctions  face à la dispersion de la vie, son hétérogénéité. Les motifs sont  multiples.


Facteur d'intégration, outil idéologique, le masque est inéluctable.  Pas d'histoire individuelle ou collective sans la base de cette  expérience nous dit l'art du monde entier. Le masque féconde la  frontière qui révèle notre fragilité, notre effort pour rencontrer  l'autre et ses variantes, même les plus terrifiantes ou séduisantes.

  PG

Exposition "Masques de Carpeaux à Picasso", du 21 octobre 2008 au 10  février 2009, Musée d'Orsay à Paris.




Photo : Arnold Böcklin (1827-1901)
Bouclier avec le visage de Méduse
1897
Papier maché
H. 61 cm
Paris, musée d'Orsay
© RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski



Informations pratiques :

9h30-18h
21h45 le jeudi
fermé le lundi

voir aussi : le site du Musée d'Orsay

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 07:06

et le chamanisme

du 15 octobre 2008 au 15 février 2009


Pinacothèque de Paris


Pollock


Les instruments de Jackson Pollock d'abord, sa "cuisine" : le dripping. Les artifices : mouvements, circulation. La continuation de son bras, le prolongement de son corps : jets de peinture, taches d'encres. Sa volonté d'en finir avec l'oeuvre de l'Homme blanc. L'influence du chamanisme, ses techniques de l'extase et les moyens employés par les sorciers, prêtres et guérisseurs pour se débarasser du système, voyager au-delà, tuer le vieil homme en quelque sorte et trouver un nouvel élan.


La mystique de Pollock ensuite, sa façon de convertir des énergies potentielles en transports qui fassent songer à des danses. La puissance et l'extension, la dimension de sa réussite plastique. Son impulsion. Ses automatismes servis miraculeusement par sa manière de piocher dans un trésor : celui des Amérindiens auxquels il s'identifie plus ou moins consciemment dans ses recherches graphiques et son inspiration. L'âme de Pollock et le vide établi entre lui et le monde.


La vie, la mort de l'artiste. Les redoutables moments de solitude et de transe. La morale de celui-ci. Son choix de l'abstraction, son culte d'une spontanéité redressée, comme en regardant le ciel. Cette volonté de vivre dans l'accomplissement, sur une planère rafraichie, en harmonie avec l'univers. Et son désir de dialoguer avec les dieux, peut-être.


Tout cela fait de Pollock un être à part dans l'histoire de l'art américain. Il y avait vingt-six ans que l'oeuvre n'avait pas été montrée en France et jamais dans ce contexte. Celui du lien sous-entendu entre l'inconscient du créateur et la culture du chamanisme amérindien.



PG

Une initiative inédite de la Pinacothèque de Paris. A voir du 15 octobre 2008 au 15 février 2009. Celle-ci s'appuie sur un choix d'oeuvres, dessins et tableaux, mis en perspective avec l'univers rituel des indiens d'Amérique.



Informations pratiques :

Pinacothèque de Paris
28, place de la Madeleine
75008 Paris

La Pinacothèque de Paris vous accueille
tous les jours de 10h30 à 18h00.

Nocturnes exceptionnelles :
Tous les premiers mercredi du mois, mercredi 1 octobre, 5 novembre, 3 décembre 2008 et mercredi 7 janvier 2009


voir aussi : le site de la Pinacothèque de Paris

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 06:19

Une Avant-Garde Explosive

du 15  octobre 2008 au 26 janvier 2009


Centre Pompidou -  Paris



Umberto Boccioni


Il y a quelques jours que les Futuristes sont revenus à Paris. Ils se  sont persuadés de faire le recueil des articles du Temps, ou plus  exactement du Mouvement. Ils ont chargé leur mémoire de couleurs, de  géométrie, de chiffres et se sont mis en tête de témoigner aussi du  désir de percevoir le monde nouveau en révélant ses manifestations  sans pareilles : usines, rails, feux électriques, bruits terribles,  sons apocalyptiques.
On a trouvé chez eux un homme qui encourageait les autres à dire :
  -  Vous n'avez pas encore donné le meilleur de votre oeuvre. Ce sera  le cas dans vingt ans.

Eloge de la modernité sans modestie. Machines et Vitesse donc avec  G.Balla, C. Carrà, G. Severini, L. Russolo, U Boccioni. Futurisme  italien autour du poète Marinetti. Le mouvement en question régit les  bases esthétiques du XXème siècle si l'on en croît son impact sur le  Cubisme à travers les 200 oeuvres et documents montrés ici.  Son inspiration va de l'Oural à l'Atlantique. Braque, Delaunay,  Duchamp, Leger, Malévitch, Picabia, Picasso et d'autres sont concernés. Le "futur" remplit alors les bouches. Emerveillement et morale vont ensemble. Mais pour combien de temps ?

PG

Exposition "Le Futurisme à Paris, Une Avant-Garde Explosive". 15  octobre 2008 -26 janvier 2009 au Centre Pompidou, à Paris. Avec une  installation visuelle et sonore du D.J. et producteur de musique  électronique Jeff Mills : " Critical Arrangements ".


photo :
Umberto Boccioni. Stati d'animo : Quelli che vanno, 1911
© The Museum of Modern Art, New York

Informations pratiques :

ouvert de 11h à 21h
Nocturnes tous les jeudis jusqu'à 23h 

voir aussi : le site du Centre Pompidou

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 06:29

" Nature fragile, Le Cabinet Deyrolle". 

du 4 au 13 novembre  2008


 Musée de la Chasse et de la Nature - Paris (3)





Yann Arthus Bertrand 




 

Cabinet Deyrolle : La nature fragile

La Nature n'a sans doute pas eu en ces temps contemporains la place  qu'elle méritait dans notre esprit. Ses oeuvres, végétales, animales,  jusqu'aux dernières, humaines, n'ont pas suscité assez d'étonnement.  C'est pourquoi il revenait au Musée de la chasse et de la Nature d'en  redéfinir la place. Hasard malencontreux, un terrible incendie a ravagé la Maison Deyrolle  le 1er février 2008. Cette institution de Sciences Naturelles fondée  en 1831 a vu détruite une grande partie de son patrimoine artistique  et scientifique.

Ainsi l'actualité : le feu, a fait signe à des artistes attentifs à  révéler les caprices de nos imaginaires. "Réimaginant" la Nature, la méditant, la rêvant, ils en donnent une  lecture comme un hommage qui retrace l'histoire du Cabinet zoologique  Deyrolle, enrichie par la multiplicité des styles et des démarches( photographie, peinture, vidéo, sculpture, installation). Alechinsky,  Barcelo, Nan Goldin, Bettina Rheims, etc. sont au nombre des créateurs  associés à la sauvegarde de la Maison Deyrolle.

Une vente aux enchères aura lieu pour cela le jeudi 13 novembre à 19h,  organisée par le Musée de la Chasse et de la Nature. Notre temps  inspirant aux artistes les plus étranges et déconcertants songes liés  à la vie latente que contient la Nature.

PG



" Nature fragile, Le Cabinet Deyrolle". Exposition du 4 au 13 novembre  2008,  Musée de la Chasse et de la Nature, 75003 Paris.

photo : Yann Arthus Bertrand


Informations pratiques :

Musée de la Chasse et de la Nature
62, rue des Archives - 75003 Paris
Tél. : 01.53.01.92.40
musee@chassenature.org

ouvert de 11 h  à 18 h  tous les jours sauf les lundis et jours fériés


voir aussi : http://www.chassenature.org/

Partager cet article
Repost0