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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 17:19

D'une rive l'autre


dui 4  au 25 avril 2012

 

Galerie François Mansart - paris 3e

 

120x80cm.jpg

 

Après une exposition de ses livres d'artiste à l'espace Landowski de Boulogne Billancourt du 6 au 29 mars, Motoko Tachikawa présente ses oeuvres graphiques à la galerie François Mansart dans le Marais à Paris. 

 

Échouée sur d’improbables rivages, jaillie des profondeurs exubérantes de forêts indolentes ou nimbée de ciels incendiés virant en fleurs somptueuses, toute l’œuvre de Motoko Tachikawa se déploie en un long poème aux confins du réel ; sa manière singulière de vivre son appartenance au monde en fouillant sans relâche, en explorant le visible pour mieux découvrir la part cachée, la lumière et l’ombre, l’immobile et le fugace, l’émotion contenue : J’ai cherché caresses, chaleur et tendresse/J’ai trouvé douleur, chagrin et détresse (Pays de Jean-Paul Soïme). Noir intense d’une orchidée ou d’un arbre, pourpre et or d’un camélia ; aquarellée ou gravée et oxydée à l’acide, chaque œuvre se fait témoin d’une alchimie secrète et d’un dialogue lumineux à la croisée de l’Orient, de l’Afrique et de l’Asie. Des peintures couleur de terre et de ciel qui effleurent les continents par-delà les cultures sans se perdre en chemin dans la voie de l’autre ; s’en dégagent une sérénité en guise d’éternité et l’impression d’un temps perdu incessamment retrouvé. Un graphisme qui étreint, plonge au cœur, jusqu’aux racines, et ne s’y attarde que le temps de retrouver le bleu du ciel, l’indigo de la mer ou la “Lune de grand froid/Comme un coup de pinceau/Au plus haut point du ciel” (Silence, d’Enshi). Nul chevalet n’encombre son atelier : Motoko s’agenouille, sa toile ou sa feuille de papier disposée à même le sol et sourit devant la coulée d’encre surgie par inadvertance qui la surprend et la comble d’une secrète connivence. Et elle rit, de ce rire qui si souvent illumine son propos. Parfois le dessin s’épure, se scarifie ; il devient signe et donc langage à (re)découvrir ; le végétal dépouillé, stylisé, nous renvoie à l‘aube de l’humanité, à ces pétroglyphes qui s’obstinent à celer leur mystère – langage d’avant le langage. Il faut que l’œil écoute ce chant venu de mondes lointains et qui, de l’image au texte – sans jamais que l’on sache qui se confie à l’autre – nous livrent bien des secrets. Œuvre solaire qui se décline en estampes, peintures, gravures et livres d’artiste. Livres rares et précieux où Aimé Césaire, parfois, confie sa plume et sa fille Ina livre ses traductions du créole ; des reliures accordéon à 16 plis, images gravées ou travaillées en numérique ; les textes sont calligraphiés à la main avec des rehauts à l’aquarelle. En une dizaine d’années, sa collection “Poésie à graver” s’est enrichie d’une cinquantaine de titres. Papier népalais, japonais, chinois ou Vélin d’Arches, chacun d’eux, entièrement réalisé à la main par l’artiste, est tiré entre 20 et 50 exemplaires : haïkus de son père, Enshi, de sa grand-mère, Shitsué, dans Voyage, ouvrage dont la couverture est un tissu qui provient d’un kimono d’Enshi. Sans oublier une recette de mousse au chocolat !... l’humour en créole de Jean-Paul Soïme traduit par Ina Césaire. Monde de la fragilité, de l’éphémère à l’ombre de ces fleurs au parfum d’ailleurs (Captive de la gelée du matin/La beauté intense/de la fleur de chrysanthème/S’impose en toute évidence – Silence d’Enshi), mais aussi invitation au voyage et nostalgie, alizés espérés et tristes tropiques. Neige, Silence, Voyage, Désir désert, autant de titres évocateurs et d’étapes pour cette nomade au long cours qui ne retrouve ses racines qu’au fil de ses créations, telle une longue et patiente méditation non exempte de mélancolie parfois, que traverse une poésie du silence : le haïku.

Florent Founès

 

be-gonia-01.jpg

 

 

 

estampe-01.jpg

 

photos (1) Camélias 80 x 120 cm, aquarelle, huile sur papier (2) Bégonias, tirage numérique pigmentaire sur papier Japon, 30 x 42 cm édition à 5 exemplaires(3) Estampe, tirage numérique pigmentaire sur papier Japon, 42 x 60 cm édition à 5 exemplaires

 

 

Informations pratiques :

vernissage le 5 avril de 18h à 22h

 

Galerie François Mansart

5, rue Payenne - 75003 Paris 

 

ouvert : mardi à dimanche de 14h à 19h

 

voir aussi : un choix de livres d'artiste de Motoko Tachikawa

 

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 06:44

 

Paysages

Extérieur - Nuit

 

Exposition du 25 février au 7 avril 2012

 

Galerie Isabelle Gounod - Paris 3e

 

 

Michaële-Andréa Schatt

 

 

 

Dans la précédente exposition de Michaële-Andréa Schatt, les "Paysages en ose" la ritournelle de Duchamp s'annonçait comme une invitation à s'engager sans retenue dans une pratique de la peinture de paysage, le rose peint en superposition venait masquer, malmener, contaminer le paysage vu.

 

Cette nouvelle série « Paysages / Extérieur – Nuit » révèle en quelque sorte les dessous de sa peinture, sa part d'ombre, celle qui traverse depuis longtemps son travail, en peinture, dessin, photographie mais aussi céramique. Ombre portée, comme l’on porte un vêtement. Michaële-Andréa Schatt soulève le voile. Il y a dévoilement.

 

Pour sortir la lumière de l’ombre, la révéler au sens photographique, cinématographique, Schatt  travaille ses peintures à partir de préparations noires. La présence du Noir est déterminante dans ces « Extérieur- Nuit. Il s'agit ici pour l’artiste de peindre à l'inverse de son travail habituel, où les fonds étaient préparés dans un blanc éclatant.

 

Dans sa réflexion autour du paysage lors d’une résidence au Domaine de Kerguéhennec en 2011, Michaële-Andréa Schatt expérimente deux logiques qu’elle déploie : celle de la carte et celle du calque.

 

Michaële-Andréa Schatt

 

La carte joue de l'opacité, de l'étendue, de l'horizontalité (les peintures sur toile). Schatt cartographie les lieux environnants par des peintures sombres, horizontales, denses, organisées en diptyques ou triptyques, ainsi que dans ses photographies et dans la suite de dessins « Noir d’y voir » (encre de Chine et gouache).

 

Elle s’approprie un nouveau support, le calque et s’imprègne des lieux (étangs, sources) par un jeu de transparences, de superpositions, de verticalité, de reflets. Ce support lui permet de jouer de la transparence, de la fluidité, dévoilant ainsi un « Rorschach » horizontal dans le pli du paysage.

 

Michaële-Andréa Schatt a réalisé une série de photographies argentiques noir et blanc avec un appareil "demi-format" qui lui permet de juxtaposer deux photos consécutives d'un même lieu. Captation du mouvement des ombres, de la dimension sonore du lieu, vibrations, musicalité et rythmes - que l’on retrouve dans la série de dessins sur papier millimétré. Il s'agit d’inscrire une sorte d’arrêt sur image, immobile dans la mobilité, mobile dans l'immobilité.

 

Communiqué

 

 


Michaële-Andréa Schatt

 

 

« Obscurité et ombre sont deux notions qui tissent et traversent toute représentation. Cette pénombre, mémoire en creux, révèle l’exemple constant d’une topographie variable des perceptions et des expériences : se perdre dans ce creux, ressentir une semi-obscurité l’ampleur d’une vacuité, d’une absence, le poids de l’ombre, sa forme, sa couleur, son étrangeté, une réponse en négatif à l’œil solaire ».Michaële-Andréa Schatt, 2011.

 

 

 

Michaële-Andréa Schatt

 

 

photos :  (1) Michaële-Andréa SCHATT, Reflets 1, 2011, peinture sur calque, 150 x 110 cm.   Œuvre réalisée durant la résidence au Domaine de Kerguéhennec / CG56 - Photo Stéphane Cuisset. (2) Ondes 2011 echnique mixte 97 x 130cm,(3) Paysage non site 2011 diptyque technique mixte 2 x 240 cm,(4) Reflets 2 2011 diptyque peinture sur calque 2 x 170 x 110 cm

 

Informations pratiques :

 

La galerie sera exceptionnellement fermée du 2 au 7 mars 2012

 

Galerie Isabelle Gounod

13, rue Chapon 75003 PARIS

+33 (0)1 48 04 04 80 

du mardi au samedi de 11h à 19h 

 

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 16:23

gravures, dessins, collages

avec Isabelle Valdelièvre

et Soheila Niknam Emdadian

 

du 23 janvier au 12 février 2012

 

Gii - Paris 15e

 

 

 

Dadou Roche

 

 

Dadou Roche. La ligne frémissante.

L'activité de Dadou Roche part des sentiments nés du voyage, du perpétuel déplacement dans l'espace pour parvenir à l'image fixe. Elle arpente les lieux et prend modèle. A l'affût des perceptions, sa lecture est tributaire d'un point de vue mobile. Après avoir capturé l'image elle interroge la levée des formes, leur relation au support de papiers fins ou épais, recomposés, trempés ou teints. La couleur lavée  permet de retrouver des impressions premières et fugitives. Les bleus durs et les rouges de colère réveillent le regard et renvoient aux souvenirs.  Les effets de noir, la gamme chromatique des tons de terre cherchent une vibration particulière. La lumière installe des valeurs sensibles. 

Le langage de Dadou Roche  s'articule autour de plusieurs thèmes : les anges et les temples, les figures tutélaires ou non et les paysages. Le corps se plie, s'ajuste au cadrage. La composition des sites quand à elle varie. Tantôt elle s'arrange de la ligne d'horizon pour donner une atmosphère de calme et de tranquillité. D'autres fois elle multiplie les horizontales suggérant le flux agité des émotions. La gravure, que Dadou Roche pratique comme une langue universelle lui a donné le goût de la ligne frémissante sur la plaque de métal comme sur le papier. 

Catherine Plassart

 

 

Dadou Roche

 

 

 

Dadou Roche

 

 

Invit-Janv2012Informations pratiques :

 

Vernissage lundi 23 janvier de 19h à 22h

Finissage samedi 11 février de 19h à 22h

 

Gii

9, place Jacques Marette

75015 Paris

ouvert  :

du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

samedi et dimanche de 14h à 18h

contact : 06 61 20 40 08

Métro Convention - Bus 95, 89 et 62

 

voir aussi : la vitrine de Dadou Roche dans Art Point France

 

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 10:28

peinture

avec Françoise Bertsch (peinture) & Michel Cand (sculpture)

 

du 31 janvier au 18 février 2012 

 

Galerie Peinture Fraîche (7e) 

 

 

Christine Walhain

 

"Couleur du vent."

 

Qu'importe pour le peintre ce qui advient de ce qui se présente au regard. "Une grande falaise rouge","le bord de l'eau" ne sont plus des lieux mais des principes capables de saisir une ambiance, de traduire l'expérience d'une subjectivité.  "La douceur du soir", "L'air du large", "Couleur du vent" ... sont des coffrets  enfermant de précieuses sensations, des états d'âme. 

Les tableaux de Christine Walhain possèdent une élégance sobre associant des signes posés avec soin à des couleurs subtiles déposées avec retenue. Les signes renvoient à des écritures, les masses colorées  déclarent la défaite de la géométrie. Elles cherchent, appliquant des règles non apprises leur point d'équilibre dans l'espace.

Ici le langage pictural est dynamique. Il puise dans la paradoxale opposition entre frontalité et profondeur. C'est ainsi que toile après toile la peinture de Christine Walhain tient à distance en même temps qu'elle fait naître le désir de pénétrer un monde calme et fécond.

Catherine Plassart

 

 

 

Christine Walhain

 

 

 

 

Christine Walhain

 

 

photos : (1) Etude en gris violet, (2) Couleur du vent 40 x 40 cm, (3) Habitation 55 x 46 cm

 

 

Informations pratiques :

 

vernissage mardi  31 janvier de 18h à 21h

Lecture musicale de poésie de Michel Cand, mardi 14 février à 19h


Galerie Peinture Fraîche 

29 Rue de Bourgogne 75007 Paris

01 45 51 00 85

Métro : Varenne ou Invalides

ouvert : du mardi au vendredi de 12h30 à 19h et les samedis de 14h à19h

 

voir aussi : la vitrine de Christine Walhain dans Art Point France

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 00:00

"Caresser le masque"

Peintures de Christophe Miralles

 

du 19 janvier au 3 mars 2012

 

Galerie Marie Vitoux - Paris 4e

 

 

Christophe Miralles

 

 

Christophe Miralles. La mélodie tragique.

 

La peinture de Christophe Miralles suscite la remontée des émotions. Dans son oeuvre le drame est ambigu, inconnu. Il reste caché sous la beauté des couleurs et dans la profondeur du noir. Les tableaux paraissent l'imitation d'action entière mais sans le recours à la narration. Les titres "Caresser le masque", "Les extrêmes se touchent", "Un bouton d'uniforme"..., ne font que renforcer l'énigme du sens.   

Toutefois, le dénouement paraît inéluctable et les destinées des personnages déterminées. Ils excitent les sentiments :  la terreur et la compassion. Le langage de la peinture élaboré pour plaire, l'harmonie des compositions permettent à la mélodie tragique de se diffuser et de se répandre pour purger les passions et soulager le tourment.

En 2007, Christophe Miralles faisait sa première exposition personnelle à la galerie Marie Vitoux et participait à l'exposition collective "Les insoumis"  alors qu'en 2008 il exposait en duo.  En 2009 la galerie lui offrait une seconde exposition personnelle. "Caresser le masque" est donc la troisième dans la galerie du 4e arrondissement de Paris.

Catherine Plassart

 

 

Christophe Miralles

 

 

 Christophe Miralles

 

 

 

photos : (1) Caresser le masque 100 x 81 cm - Huile, (2) Les extrêmes se touchent 114 x 146 cm - Huile (3) Un bouton d'uniforme 130 x 160 cm - Huile

 

 

Informations pratiques :

 

Vernissage le 19 janvier à partir de 18h

 

Galerie Marie Vitoux

Place Sainte Catherine

 75004 Paris

 

voir aussi : la vitrine de Christophe Miralles dans Art Point France

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 14:21

l'exposition en images

 

 

DRIP de Sébastien Le Guen et Tristam

 

REPORTAGE PHOTOS

 

 

Exposition DRIP de Sébastien Le Guen,  travaux récents de l'artiste et oeuvres à quatre mains avec Tristam, sous le titre humoristique de « Prenons le Maki » . Pour  DRIP, il faut comprendre  « Dada Recycle Intuitive Painting » . Un programme signé Le Guen qui en réfère à Dada comme les grands, spécifie les opérations du processus créatif, recycler d'une part et peindre par ailleurs, et précise la nature du geste qui doit beaucoup à la combinaison intuition et aléatoire.  A vous de voir. C'est à La Blanchisserie à Boulogne Billancourt du 8 décembre au 14 janvier 2012.

 

 

Joséphine Givodan

Le vif du regard :

Les reportages photos de Joséphine Givodan

josephinegivodan@hotmail.fr

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 12:01

Exposition

 

du 9 au 19 décembre 2011

 

Espace Jourdain - Paris 20e

 

 

 

Françoise Danel

 

 

La galerie patrick Gaultier  fête ses 30 ans à Paris


Se rendre au rendez-vous de la galerie Patrick Gaultier (Quimper) qui fête ses trente ans à Paris,  c'est aller à la rencontre d'un monde en mouvement. Ils sont quinze  de l'équipe  de la galerie Patrick Gaultier à exposer et d'une certaine manière à le remercier d'un engagement de trois décennies en faveur de l'art vivant. Ils sont quinze artistes dans la diversité des modes d'expression mais aussi unis autour d'une même approche du monde tel qu'il est.

Du voyage à la surface, on retiendra beaucoup d'images, de couleurs, on s'étonnera de la variété des matériaux, des présences qui s'inscrivent sur toutes sortes de supports et dans tout type de volumes. Et puis on notera le jeu avec la lumière. Parfois elle émerge d'une matière picturale sombre, le plus  souvent elle traverse, transperce les oeuvres se riant des ombres. Ici on perçoit l'épaisseur du silence, là on plonge dans le grand concert sans retenue des sociétés bruyantes. Ici,  la mélancolie, là,  la joie et l'humour. Ici un monde qui s'affiche, qui remue, là, une plage pour la méditation dans laquelle s'abîme le vide. D'autres plages encore où la peinture étale s'exprime en vagues et en coulures. Et à nouveau, des espaces plein avec en creux la conscience ou pas d'une absence. Du dessin, des graphes, des signes, en multitudes. Des sculptures aussi, comme des vigies dans un espace dédié à l'énergie visuelle. Et puis cette impression dominante d'une envie de coller au monde tel qu'il est.

"La galerie Patrick Gaultier (Quimper) qui fête ses trente ans" à Paris, c'est aussi l'invitation d'un galeriste à participer au départ d'un nouveau périple qui de postes en  étapes vous donne des rendez-vous trimestriels à Rennes et Paris.

Catherine Plassart

 

15 artistes de la Galerie sur 350 m2 d' exposition et 2 étages

André Pierre Arnal, toiles libres, mouvement support-surface. Françoise Danel, peintures sur toile. Jean Pierre Dausset, tirages numériques sous diassec. Moris Gontard, peintures sur toile. Gérard Pairé, laques polymères sur Lexan. Jean Jacques Pigeon, peintures sur toile et sur papier. Thoma Ryse, peintures sur toile et sur plaque d' alu froissé, et monolithes en fibre de verre. Jean Daniel Salvat, laques sous vinyle transparent. Christian Valverde, peintures sur plexi. Jacques Verdier, peintures et collages sur toile. Michel Delhaye, peinture sur volumes en plexi. Jean Paul Moscovino, sculptures en métal découpé et plié. Chantal Royant, sculptures de verre...

 

Jean Pierre Dausset

 

 

Moris Gontard

 

Galerie Patrick Gaultier

 

photos  

de haut en bas :  - Françoise Danel, "Les 2 cairns peinture"  100 x 120 2010 -  Jean Pierre Dausset, Sans Titre peinture numérique sous Diasec 80 x 120 cm 2010  - Moris Gontard, "Vision idéale du poisson rouge" 97x130 cm Numérotées : (1) Thoma Ryse, (2) Jacques Verdier, (3) Christian Valverde, (4) Jean Paul Moscovino, (5)  Gérard Pairé

 

Informations pratiques :

 

Vernissage jeudi 8 décembre de 18h à 21h

 

Espace Jourdain

3 rue Jean Baptiste Dumay 

75020 Paris

M° Pyrénées

 

voir aussi :  le site de la galerie Patrick Gaultier

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 04:14

Black & Red : Bronze & Wood


du 19 janvier au 17 mars 2012 

 

Galerie Lelong - Paris 8e

 

 

 

David Nash

 

Pour sa troisième exposition à la Galerie Lelong, David Nash a choisi le titre-manifeste : Noir et rouge, bronze et bois. Ces deux couleurs sont celles qu’il aime faire contraster dans la plupart de ses récentes sculptures en bois et ce sont celles qui dominent avec force ses nouveaux dessins et pochoirs. Le noir du bois carbonisé en surface était une sorte d’emblème de David Nash. Il est maintenant exalté par sa confrontation au rouge vif.

Ces deux matières, bois et bronze, sont celles auxquelles il se consacre désormais, établissant une liaison subtile entre elles: le bois reste son matériau de prédilection, celui de la création première, mais le bronze – travaillé à partir du bois – devient une façon de réaliser des œuvres jouant des vides du bois (Inside/Outside) ou de conférer une puissance durable et monumentale à des œuvres fragiles. C’est dans une fonderie du Pays de Galles (où se trouve l’atelier de l’artiste) que sont élaborées ces nouvelles œuvres.

En 2010, une exposition magistrale au Yorkshire Sculpture Park, en Angleterre, a rencontré un très grand succès populaire et a permis de prendre la mesure de l’ampleur, de la variété et de la cohérence de l’œuvre de l’artiste né en 1945.La librairie de la galerie présente des pastels et fusains sur papier, des pochoirs et des multiples en bois.

 

En ce moment à la galerie Lelong 

Du 24 novembre 2011 au 14 janvier 2012

Antonio Saura

Montages 1956-1996

&

Georg Baselitz, Markus Lüpertz, A.R. Penck

Peintures sur papier et gravures

 

photos : (1) (2) Nash, King and Queen, 2011, 30 x 20 x 15 cm

 

Informations pratiques :

 

Vernissage jeudi 19 janvier à partir de 18h

 

Galerie Lelong

13, rue de Téhéran  

75008  Paris         

33 1 45 63 13 19 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 17:04

exposition

 

du 2 au 14 décembre 2011

 

Galerie du Montparnasse

 

 

 

 

 

Marie Deloume

 

 

Dialogue intense

 

"Ni vainqueur ni vaincu. Parfois le zinc impose et parfois je révèle. Histoire d'amour sans cesse renouvelée d'un couple emporté dans le tourbillon d'une danse. Chaque zinc a son secret, chaque zinc a son mystère. Je prolonge sa vie d'un murmure de couleur glissé entre mes rêves." Marie Deloume

 

L'emploi de couleurs vives par Marie Deloume est une nouveauté dans son travail pictural sur "plaques de zinc arrachées à l'histoire ancestrale du toit". De même elle nous surprend avec  l'apparition de constructions plus rigoureuses proposant des lignes franches, des figures géométrisantes.  Son inspiration qui puise ses sujets dans l'espace urbain est empreinte de moins de nostalgie et aussi de plus d'envie.  Amour et respect établissent un dialogue intense avec la "matière grise". La lumière sourd d'intervalles inopinés comme autant de petits bonheurs posés sur  les larges aplats de l'existence.

Catherine Plassart

 

 

Marie Deloume

 

 

Marie Deloume

 

Marie Deloume

 

 

photos : (1) Rouge et blanc 2011 diptyque 58 cm (x2) x 70 cm, (2) l'arbre citadin diptyque 2011- 58 cm(x2) x 70 cm, (3) Nature morte 2011- 68 cm x 58 cm, (4) Lumière triptyque 2011- 58 (x3)  x 110 cm. Technique: acrylique sur zinc

 

 

Informations pratiques :

 

Vernissage le vendredi 2 décembre de 18h à 21h

 

Galerie du Montparnasse

55 rue du Montparnasse

75014 Paris

06 70 29 70 66

 

ouvert tous les jours de 11h à 14h et de 17h à 20h

nocturne jeudi 8 décembre jusqu'à 22h

 

Voir aussi : la vitrine de Marie Deloume dans Art Point France

 

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 05:10

"Au bout des formes"

 

du 10 au 30 septembre 2011

 

Galerie l'Aiguillage - Paris

 

 

Nina Grgic

Au bout des formes

 

Nina Grgic présente une riche série d'oeuvres dans le cadre de sa première exposition personnelle aux Frigos.

Faisant fond sur une nouvelle technique à même d'associer tout ensemble vitesse et concentration, rigueur et improvisation, austérité de moyens et richesse d'expression, Nina Grgic réussit à créer des configurations qui se tiennent entre le concret et l'abstrait, le pur et le mélangé, l'impulsif et le minimal, l'objectif et l'onirique. Il en résulte ceci de remarquable, que ses oeuvres participent à la fois de la peinture, de la photographie et du dessin (voire du design), ce qui ne va pas sans entraîner un questionnement profond du partage des genres artistiques.

D'une certaine façon, on pourrait dire que la démarche de Nina Grgic  tente d'échapper à l'instantanéisme de l'époque. Ici, nul face-à-face avec ce qu'on appelle un peu vite le réel: plutôt une manière de faire qui, par son attention soutenue à l'énigme des choses, invite le spectateur à s'arrêter - halte qui ouvre le champ de l'interrogation.

Non pas qu'aucun rapport n'y soit décelable avec le monde tel qu'il est, dans sa splendide et blessante dureté. Bien au contraire, d'étranges déchirures apparaissent ici et là, sans que l'on puisse en assigner l'origine, le processus d'identification ne pouvant aboutir. Tout semble se jouer dans la dimension de l'allusif, l'indirect prêtant à conjecture.

Toutes près du chaos, comme pour en capter la sourde énergie qui féconde, les formes de Grgic ne se laissent pourtant pas happer par lui. L'artiste pousse toujours plus loin sa recherche, au risque de la mettre en péril. C'est qu'il doit aller sur le bord, à l'endroit de fragilité maximale par où du nouveau peut venir. Ainsi, chez Nina Grgic les formes osent approcher la source d'imprévisibilité. Là les inventions fusent, les surprises se succèdent, l'art est toujours neuf.

 

 

 

Nina Grgic

 

 

 

 

Nina Grgic

 

 

photos  : (1), (2), (3) Sans titre, technique mixte : encre de Chine, support plastifié ad hoc, fixatif, m, 40 x 30 cm, 100 x 70 cm, 60 x 40 cm - 2010

 

 

Informations pratiques:

 

Jeudi 15 septembre 2011: vernissage à partir de 18h

 

Galerie l'Aiguillage (Les Frigos)

19 rue des Frigos - 75013 Paris

Tél. 07 60 03 72 17

www.aiguillage.org

M° ligne 14 - RER C: Bibliothèque F. Mitterand ; M° 6: Quai de la Gare

 

voir aussi : le site de la galerie l'Aiguillage, le site personnel de l'artiste 

 

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