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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 08:45

 « Trente »
EXPOSITIONS




Du 28 juin au 27 septembre 2008

L'Imagerie - Lannion (22)

Marina Gadonneix   -   « Remote control «  et « Removed landscape »
Jérôme Sevrette      -  (DE)STRUCTURE
Delphine Balley  - « Histoires vraies »
Anne-Lise Broyer – Le courage des oiseaux »
Vanessa Chambard
Eva Mayer - « Elsewhere/ Ailleurs »

 Marina Gadonneix

   

 Jérôme Sevrette

 “Le travail photographique de Marina Gadonneix (photo 1)s’inscrit )dans un projet qui consiste à prélever des lieux livrés à un abandon provisoire. Quels sont ces lieux ? Plateaux de télévision photographiés dans le sommeil de l’information, mais privés de ses héros et autres divinités de la parole, suspendus à un  silence qui pourrait être celui d’un sanctuaire..." Amaury da Cunha

   

"Dans l'une de ses interviews, Jérôme Sevrette (photo 2) dit ne photographier que d'octobre à mai. Cette précision météorologique, loin d'être une boutade, témoigne à elle seule de dégoûts primordiaux, d'un quant-à-soi très éloigné des modes et du consensus. D'évidence, il fuit le plein soleil, la foule et toute forme d'exotisme..." Danielle Robert-Guédon


&

Du 28 juin au 31 juillet 2008

Maison des Arts - Cavan (22)

Krisztina Erdei - « Formalities / Formasagok  »


&

Du 28 juin au 26 juillet 2008

Chapelle Saint-Samson - Pleumeur- Bodou (22)

La collection de l'Imagerie (extraits)


&

Estivales « Off » : Photographies   en juillet au café «Le  Pixie » (Lannion) (Simon Jourdan et Benjamin Deroche de « Photo à l'Ouest »), au « Casse-Graine Café » (Lannion ) (Coralie Salaun) et au Café Théodore (Trédrez Locquémeau) (Eric Bouttier).

&

Rencontre avec les photographes le samedi 28 juin à 18h30 à l'Imagerie.

Conférence : Mercredi 24 septembre à 20h30
« Les Rencontres de la Jeune Photographie Internationale de Niort » par Patrick Delat, directeur des Rencontres.

&

STAGES

« Conception et réalisation d'un livre de photographies. » animé par Patrick Le Bescont  fondateur des éditions Filigranes : 4, 5 et 6 août 2008

« Initiation à la photographie » animé par Jean-François Rospape :
18, 19 et 20 août

Informations pratiques :

L'Imagerie 19 rue Jean Savidan 22300 Lannion
02 96 46 57 25
De 10h à 12h et de 15h à 18h30 sauf dimanche et férié. Entrée libre.
l-imagerie@wanadoo.fr
http://imagerie-lannion.com

 
 
Maison des Arts, rue Charles et Henri Avril, 22140 Cavan
De 14h30 à 18h30 sauf dimanche et férié. Entrée libre.

Chapelle Saint-Samson , 22560 Pleumeur- Bodou

De 14h30 à 18h30 sauf dimanche et férié. Entrée libre

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 08:15

Oeuvres 2001-2008 


Du 5 juillet au 28 septembre 2008
  
 
Sens, Musées   


   

Jan Voss : La vie dans l'ordre


Comment rassembler en une image ce que l'on fait habituellemnt en  plusieurs ? Disons en quarante tableaux. Telle est la difficulté, la  boulime, la volubilité de Jan Voss.


Cet homme a une peinture qui ne vocifère pas. On est plutôt dans la  confidence. Pas de cri, ni de voix stupéfiante, mais de petits animaux  (parfois humains)domestiques ou pas, des chasses, des démarches de  nomade .Jamais de sédentaire, de locataire,ni de propriétaire dans ce  travail. Cela reflète une âme libre qui n'a rien de servile ni de  cupide certainement.


Jan Voss ne doit pas beaucoup regarder la télévision non plus.  S'emporte-t-il contre ceux qui ont transformé les Arts plastiques en  poubelle toute la semaine, ou fait pousser des fleurs sur des pots de  béton renversés ? On s'en doute.


L'histoire arrive donc en été, en vacances. Et l'on est séduit par ce  souci de rangement, de clarté, de plénitude, de fraîcheur émanant des  oeuvres. Vrai cadeau imprévu sans ambarras. De quoi manger matin et soir et  jusqu'au lendemain.


Quelqu'un a-t-il dit que la fantaisie avait disparu du rayon de la  peinture et de l'objet ? Jan Voss nous démontre encore que l'on peut  être farceur avec du style en jouant avec les images comme d'autres  jouent avec les mots. Oeuvre déroutante que l'on ne s'attend plus à  voir. C'est normal !


Mais que font donc les écoles d'art ?


Exposition réjouissante loin du cirque balnéaire.

PG



Une soixantaine d'œuvres récentes (2002 - 2008) est présentée sur les deux niveaux du Palais synodal : de grandes toiles composées de lignes et de signes, des tableaux où figurent de multiples peintures juxtaposées et des collages. Egalement, des sculptures aux formes variées qui proviennent de matériaux récupérés. Quelques œuvres antérieures à 2001 complèteront cette présentation.



Ill. : Jan Voss, Nouvelle aristocratie, 2007, acrylique et collages. Cl. E. Berry. Musées de Sens.



Informations pratiques :

CEREP-Musées de Sens
5 rue Rigault
89100 Sens
03 86 83 88 90
ou 03 86 64 46
 22-contact@cerep-musees-sens.net



voir aussi :   http://www.musees-bourgogne.org/actualites/index.php?id_ville=20

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 07:57

 "Pastiches et mélanges à partir de Pierre Alechinsky"

 

L'Orangerie des Musées de Sen


&

Portraits pour une petite anthologie 

Grande salle d'accueil des Musées de Sens


Du 18 mai au 21 septembre 2008



Les Musées de Sens présentent à l'Orangerie une exposition d'Art postal du plasticien Dominique Penloup, une centaine d'envois hors norme expédiés entre 1997 et 2005 au peintre et graveur Pierre Alechinsky.


Dominique Penloup a connu dès les années 1975 le travail de Pierre Alechinsky, mais c'est dans les années 1990 qu'il redécouvre avec bonheur l'expression graphique de l'artiste. Il va chercher à nouer le dialogue à travers une correspondance: "Faisant fi des augures qui ont claironné ou claironnent encore la mort de la peinture, Alechinsky traverse avec sérénité la scène artistique un bol d'encre de chine à la main -souvenir d'un conseil du peintre Walasse Ting- et, quoi qu'il arrive, se penche -souvenir d'un voyage au Japon- sur un papier posé à même le sol. C'est avec la même fougue qu'il travaille la gravure, multiplie les expériences, interroge les supports, fait preuve d'une inlassable curiosité et trouve le temps d'écrire. Difficile de ne pas être fasciné par une telle vitalité, pour moi qui suis peintre".



Dominique Penloup élabore une correspondance originale: des plis d'art postal à partir de collages et de montages d'œuvres de Pierre Alechinsky reproduites dans des catalogues, revues, journaux ou sur des affiches. Mais l'envoi peut être aussi un objet: flotteur peint, branchage, vieux papiers, cadran émaillé d'horloge...Laissant s'exprimer son imaginaire, il évoque l'univers fabuleux du grand artiste, à partir d'éléments détournés: les remarques marginales, les roues, le cobra...



Les huit premiers envois (de septembre 1997 à septembre 1998) furent anonymes, avec pour intention de provoquer la surprise. En fait, Pierre Alechinsky a reçu les premiers avec suspicion: le pinceau fiché dans un flotteur peint semblait inamical...Il semble que le huitième envoi, toujours anonyme (11.08.98.) mais franchement désopilant, ait été apprécié. L'expéditeur se dévoile enfin le 3 octobre 1998, et trois semaines plus tard Pierre Alechinsky lui répond pour la première fois.Cet "exercice d'admiration" (Cioran) se poursuit en 2004 dans un nouveau projet de Dominique Penloup 3Les portraits affranchis". Sur des grandes feuilles dessinées à l'encre, il met en présence, dans le même espace, des portraits d'Alechinsky avec des évocations des peintures et dessins de celui-ci.

L'exposition qui se tient à l'Orangerie des Musées de Sens présente l'ensemble des envois postaux et des portraits d'Alechinsky de Dominique Penloup, accompagnés d'œuvres de Pierre Alechinsky, dont l'œuvre majeure Central Park ainsi que plusieurs gravures.




Catalogue
: Dominique Penloup: Pastiches et mélanges à partir de Pierre Alechinsky, coédition Art inprogress/Musées de Sens, 128 pages, 30€



photos : 1 Le tireur de langue, 2 Variation sur Central Park


Informations pratiques :

CEREP-Musées de Sens
5 rue Rigault
89100 Sens
03 86 83 88 90
ou 03 86 64 46
 22-contact@cerep-musees-sens.net



voir aussi :   http://www.musees-bourgogne.org/actualites/index.php?id_ville=20

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 16:59

Méditerranée Orientale

 du 13 juin au 21 septembre 2008

Carré d'art - Nîmes (30)


   
 YAEL BARTANA, A Declaration  DANICA DAKIC, La Grande Galerie (c) ADAGP Paris 2008  TAREK AL-GHOUSSEIN, C Series




Cette exposition fait suite au premier volet présenté l’été 2007 autour de scènes artistiques d’Espagne, d’Italie, du Portugal.  Elle rassemble les œuvres de 19 artistes qui travaillent en Roumanie, Turquie, Liban, Israël, Palestine, Égypte, mais aussi Allemagne, Pays-Bas et États-Unis. Tous sont imprégnés des données historiques et politiques de la région. Photos et vidéos qui utilisent les techniques d’enregistrement intimement liées à notre prise de connaissance quotidienne du réel sont nombreuses.



Au-delà des nations, l’exposition s’organise  autour d’entités territoriales moins clairement définies que le volet I. Pays du Sud, pays arabes, aucune définition ne tient. La zone considérée correspond à peu près à l’extension de l’Empire Ottoman vers 1900. Le texte d’Edward Saïd est fondateur dans la prise de conscience des connotations sous-jacentes aux expressions d’Orient, Moyen-Orient. Pour qui aborde la zone maintenant dans une perspective contemporaine, la multiplication des initiatives et des lieux (biennales, fondations, programmes curatoriaux, festivals à Istanbul, Sarajevo, Le Caire, Jérusalem, Beyrouth, Sharjah, Dubaï) traduit dans les arts plastiques après le cinéma la volonté d’une  large région qui tend à s’intégrer sans référence obligatoire à l’Occident, de prendre soi-même en charge sa propre image.

 

Dès les premières œuvres, le visiteur peut constater que celles-ci s’établissent à un étrange niveau de réalité : vrai, pas vrai ? l'exposition du Carré d'art est à voir jusqu'au 21 septembre 2008.



les artistes : Jumana Emil Abboud, Tarek Al-Ghoussein, Rheim Alkadhi, Maja Bajevic, Yael Bartana, Guy Ben-Ner, Danica Dakic, Emily Jacir, Yaron Leshem, Ciprian Murean, Ahmet Ögut, Sener Özmen, Walid Raad, Marwan Richmaoui, Bülent Sangar, Wael Shawky, Hale Tenger, Mürüvvet Türkyilmaz, Akram Zaatari.



informations pratiques :

Carré d’Art
Musée d’art contemporain 
30000 Nîmes

ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h.


voir aussi :
http://www.nimes.fr/index.php?id=554

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 12:13

du 20 juin au 26 juillet 2008

Galerie EXPRMNTL - Toulouse






EXPRMNTL galerie présente la première exposition dans une galerie privée d’un jeune artiste de 32 ans avec un accrochage de plus d’une vingtaine de peintures à l’huile et lavis.




Laurent RABIER manipule plusieurs médiums (images internet, assemblages, photographies) pour ne garder du réel que son enveloppe. Il réalise à partir d’un point de vue unique un espace en trois dimensions qui est miniaturisé sous forme de petites maquettes. Le cadrage choisi avec l’appareil photo sera ensuite agrandi sur la surface de la toile. Ces "des-constructions" de carton constituent l’étape principale du processus.C’est à ce moment qu’il organise l’ensemble de la future peinture avec les multiples fragments d’emballages. Dans cette série de travaux,il utilise essentiellement des boites de médicaments comme matériaux des constructions préparatoires. 




Informations pratiques :

EXPRMNTL Galerie

18 rue de la bourse
31000 Toulouse - France

+ 33 562.27.26.92
06.74.70.24.17
info@exprmntl.fr


voir aussi : http://exprmntl.fr/?lang=fr

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 11:03

du vent dans les branchesUn langage non réductible à l'esprit du temps.



par Pierre Givodan


Supposons qu'il y ait bien "une vérité en peinture" par rapport au   "processus" de la réalité de l'art contemporain. Il pourrait s'agir   d'un rapport de continuité historique, d'un rapport de vivants à des morts...

On peut discerner là quelque chose d'anti-hégélien, soit. Et une certaine proximité avec les partisans d'un désir de peinture  par delà toute Raison historique, dont la nécessité n'a pas de   fondement "progressiste" et ne témoigne d'aucune soumission de fait  aux valeurs dominantes. C'est à dire une attitude en quelque sorte subjective que porterait  (malgré elle ?) en elle la dernière exposition Artsénat 2008. Car c'est bien là que l'on veut en venir.

Et alors quoi nous direz-vous ?

 Eh bien ! C'est que "Du Vent dans les branches" indique selon nous un moment de l'actualité dans les art plastiques qui n'a rien  d'extérieur et de marginal. En dépit des allusions réitérées et négatives du type " sans peinture on avance et on voit au-delà " on constate que depuis un certain temps (disons une bonne vingtaine d'années ou plus ) de  "jeunes peintres" et de plus jeunes encore s'engagent envers et  contre (presque) tous sur la voie d'une telle recherche critique.

 Ceci comme en rentrant en soi et en ayant un point de vue que l'on osera qualifier de transcendantal (quitte à être traité nous aussi  "d'autiste"). Nous appellerons donc Non-identiques et sujets d'un non-savoir  inévitable aujourd'hui encore : Stéphane Pencréac'h, Tian-Bing Li,   Nadia Benbouta, Nicolas D'Olce, Tony Soulie, Xiao-Fan, Robert Combas  et autres (on n'abordera pas ici la question de la sculpture, elle  aussi fort bien représentée au Jardin du Luxembourg cette année  jusqu'au 21 septembre).


du vent dans les branchesEt cette exposition de L'Orangerie du Sénat (17 mai/15 juin 2008)   nous a intéressé en tant que symptôme d'une voie ménagée  en  majorité (et non pas totalement confessons le) à cette particularité. Nous faisons cependant le pari, plus que l'hypothèse, qu'il existe   bien une perspective qui caractèrise nombre des partisans de ce  médium présents là  et on appellera différence originaire, choix du divers ou encore chemin de traverse ce dispositif spécifique.

 Mais pourquoi donc enfin me direz-vous ?

Notre point de vue est que perdurent des adeptes d'un non politiquement correct, "indiens" d'une idéologie de l'ailleurs : les  grands espaces, les mondes sauvages, la critique renouvelée de la   société de consommation et celle des nains de l'audiovisuel notamment comme il existe des fans (retardés) de la musique de Lou Reed par exemple.

Ceux-ci peuvent se soustraire à la nécessité de fournir des preuves d'une compréhension du Tout idéologique. Ils en ont la force ( au sens de "l'idiosyncrasie" de Nietzsche) et ils parlent de l'essentiel : de résistance, la seule logique qui vaille.

PG



Artsénat 2008. "Du Vent dans les branches". Après l'exposition de l'Orangerie ICI qui s'est terminée le 15 juin on pourra encore parcourir une intéressante exposition de sculptures ICI dans les allées du Jardin  du Luxembourg jusqu'au 21 septembre 2008 à Paris.



photos :
1 - Assez je ne veux rien savoir 2007   huile sur toile   132 x 97 cm  
2 - Germination 003 2007, acier corten, 290 x 220 x 30 cm

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 10:59


La Feuillée


Edito : Du réel en fuite .

Michel Houssin que l'on va retrouver au Festival de Peu à Roussin dans les Alpes Maritimes a titré une de ses oeuvres "Du Réel en fuite". Confrontée aux innombrables annonces d'expositions qui me parviennent et parmi lesquelles je tente de choisir selon des angles divers quelques propositions à transmettre, je constate que les oeuvres présentées, tous médiums confondus, trop souvent dénoncent ou à l'inverse exaltent la réalité mais à ce titre ne présentent qu'une "interprétation" du spectacle du monde. Or le réel comme les nuages dans les hauteurs du ciel est en fuite. Et "il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que n'en rêve votre philosophie" pour citer Hamlet de Shakespeare. Chercher le réel, c'est d'abord un geste, celui de peindre, de dessiner, de photographier... Mais c'est ensuite et surtout, développer une écriture qui bouscule les stéréotypes, renouvelle les formes et donc les images. C'est enfin, plus qu'identifier un objet, une pensée, une situation, donner à voir et à réfléchir avec un regard nouveau. Toucher au réel, c'est alors se moquer du temps des horloges, du "vrai" offert par la seule réalité prétendue évidente, ou encore des idées désincarnées qui produisent des oeuvres victimes du concept (maladie de notre temps ?).

Catherine Plassart

 

photo 1 : Michelangelo Pistolleto
Photo 2 : Michel Houssin
Photo 3 : Françoise Ducret
Photo 4 : Carine Parola


voir aussi : La Feuillée du 20/06/08

Catherine Plassart 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 18:13

 "Les trois vies de ma mère"

Du 5 juin au 24 août, 2008

chapelle de la Pitié-Salpétrière - Paris (13)




 Gérard Alary





Depuis plusieurs années, dans son atelier, Gérard Alary a accompli un travail bouleversant, en présence de sa mère, qui souffre de la maladie d’Alzheimer.



Dans sa peinture, entre noirs et gris, Gérard Alary explore ces frontières entre figure et défigure, prenant la mesure de ce qu’est l’absence. C’est être ET ne pas être. C’est là que, transgressant nombre de tabous, Gérard Alary situe l’acte de création.



La mère de Gérard Alary avait jusqu’à présent vécu deux vies : celle d’avant la maladie et celle de la maladie. Aujourd’hui, dans son atelier d’Ivry-sur-Seine, son fils lui en offre une troisième, celle où elle devient source d’inspiration et de création.



Du 5 juin au 24 août, dans la chapelle de la Pitié-Salpétrière, une installation des toiles monumentales de Gérard Alary, des vidéos de Hakeem B et des photographies de Nicolas Rostagni, dans un environnement sonore de Laurent Garnier, recrée un univers où la perception vacille, dans une mise en abyme saisissante.

 


informations pratiques :

Le jeudi 26 juin à partir 19h, la galerie polad-hardouin organise un débat autour de l'exposition "Les trois vies de ma mère" en présence de l'artiste et avec le critique Christian Noorbergen à la Chapelle Saint-Louis de la Pitié-Salpêtrière.


Commissaire de l’exposition : Michel Enrici.

Chapelle Saint-Louis de la Pitié-Salpêtrière
Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
47 boulevard de l'Hôpital
75013 Paris
Ouvert au public tous les jours de 10h à 18h00.



galerie polad-hardouin
86, rue Quincampoix - 75003 PARIS
Tél: + 33 (0) 1 42 71 05 29
email : contact@polad-hardouin.com

Du mardi au samedi de 11h à 19h et sur rendez-vous
en ce moment et jusquau 28 juillet Lydie Arickx : "tellement j'ai faim..."

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 17:48

GEStALTeN
&
Il Faut Détruire Carthage

Du jeudi 19 juin au samedi 19 juillet 2008

Toulouse

Lieu-Commun, 1 an déjà ! Pour fêter dignement la première année d'existence de l’espace d’Art Contemporain  que Lieu-Commun a invité 2 commissaires pour 2 expositions distinctes et radicalement différentes: GEStALTeN et Il Faut Détruire Carthage.


 
GEStALTeN
exposition collective de Christophe Cuzin, Vincent Ganivet, Olivier Jacobi, Elodie Lecat, Sébastien Maloberti, Babette Schlappal et Ici Même.
Sur une proposition de Martial Déflacieux et In Extenso

Le verbe gestalten signifie «mettre en forme, donner une structure signifiante». Le résultat, la «gestalt», est donc une forme structurée, complète et prenant sens pour nous.

Une exposition désigne traditionnellement l'espace et le temps où des œuvres rencontrent un public (spectateur). Une œuvre est un objet créé par un être vivant, manifestation tangible d'une pensée, réalisation d'un produit, fonctionnel ou non. Elle est l'expression d'un fondamental humain. Un spectateur est une personne qui assiste à un évènement. Un évènement est un fait qui survient à un moment donné. Il se caractérise par une transition, voire une rupture, dans le cours des choses, et par son caractère relativement soudain ou fugace, même s'il peut avoir des répercussions par la suite. Au sens général, il signifie tout ce qui arrive et possède un caractère peu commun, voire exceptionnel. GEStALTeN est une exposition d’œuvres où des spectateurs assistent à un évènement, celui de la mise en forme de structures signifiantes.



 

 

Il Faut Détruire Carthage
 exposition collective de Fayçal Baghriche, Eric Baudelaire, Jean-Marie Blanchet, Hervé Coqueret, la Documentation Céline Duval, Julie C. Fortier, Olivier Nottellet, Clément Rodzielski, Yann Serandour, Taroop & Glabel et Julie Vayssière.

 Sur une proposition de Béatrice Méline dans le cadre du lancement d'Hypertexte n°1 - "Passer à l'Acte"

 “Delenda Cartago” (Il faut détruire Carthage) c’est d’abord une phrase, une déclaration de guerre qui a conduit à une bataille historique, perdue il y a longtemps par les descendants d’Hannibal. Il faut détruire Carthage c’est aussi une expression - on la trouve dans les pages roses du dictionnaire - là, elle n’exprime plus la destruction mais l’acharnement. Cela vient de l’usage (répété) qu’en fit Caton l’ancien quelles que soient les circonstances. Ça commence ici.




informations pratiques :

Dans le cadre de l'exposition, une soirée spéciale aura lieu le jeudi 3 juillet à 20h: "La promesse de l'écran" de Pierre Leguillon. Pierre Leguillon. En deux mots: critique d'art et artiste. En trois mots: auteur, compositeur, interprète.

 A Lieu-Commun,
25 rue d'Armagnac
31500 Toulouse

Entrée libre
Ouvert du mercredi au samedi de 12h00 à 19h00



en savoir plus :
http://www.inextensoasso.com/
http://www.projet-hypertexte.com/
http://www.volksystem.org/
http://www.lieu-commun.fr/
http://alaplage.free.fr/
http://www.annexia-net.com/

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 17:20

Je est un autre

du 2 juin au 3 juillet 2008



Espace apollonia -Strasbourg (67)





À travers des œuvres significatives de sa démarche opérée depuis les années 60, Michelangelo Pistoletto retrace, dans le cadre de l’exposition présentée à l’espace apollonia (Strasbourg), le fondement de son concept global de l’art et de son prolongement social et politique. Quête d’identité personnelle mais engagement fort dans les mouvements des utopies artistiques de ces dernières années, ces propositions plastiques sont considérées en même temps comme des moyens de transformations sociales.



L’exposition commence par des portraits apposés sur des surfaces réfléchissantes, comme pour mettre fin à ce rapport intime et clos entre l’artiste et sa toile, immuable depuis les origines de la peinture, en ouvrant l’atelier au monde, où l’artiste participe de manière active et agissante.



Plus loin, des sculptures-miroirs crées spécialement pour l’exposition évoque un des fondements de la pensée de l’artiste, à savoir, la multiplication par la division, procédé obtenu grâce au face à face des miroirs et la mise à l’infini de l’espace qui concrétise sa volonté de partage.


 
Le Mètre cube d’infini (1966), composé de six miroirs avec les surfaces réfléchissantes à l’intérieur formant un cube, confirme le passage de la surface et de la peinture infinie au volume et à la sculpture infinie. Dans le cube, l’infini se produit de façon impalpable, de plus, suivant la pensée de l’artiste, l’objet lui-même représente l’infini moins cet objet. Forte incitation à la spiritualité, ce cube est entouré des symboles des différentes croyances et religions ; l’ensemble forme le Lieu multiconfessionnel de recueillement et de prière.



De plus, une réalisation exceptionnelle conçue par Pistoletto sera exposée. Il s’agit de Love Difference Table (2002), une table à la surface réfléchissante en forme de la Mer Méditerranée entourée d’une vingtaine de chaises, autant de pays qui bordent cette mer – un symbole fort des échanges et du dialogue.



 Informations pratiques :

Espace apollonia
12 rue du Faubourg de Pierre
67000 Strasbourg


lundi - vendredi : 10h-12h / 15h-18h

Ouverture exceptionnelle les samedi 14 et 28 juin : 15h-18h

Visite guidée de l'exposition par Michelangelo Pistoletto le 25 juin à 18h30, nocturne jusqu'à 20h


 

autres rendez-vous :


Les 25 et 26 juin 2008

« Dialogue Interculturel : utopies et situations »
conférence-débats

Palais du Rhin- Strasbourg


À l’occasion de la conférence « Dialogue Interculturel : utopies et situations », Michelangelo Pistoletto présentera son idée du Parlement Culturel Interméditerranéen autour de son oeuvre « Love Difference table », une table-miroir aux formes de la Méditerranée. L’artiste italien réfléchit depuis longtemps à la question de la coopération artistique et aux moyens mis en oeuvre pour la réaliser en réponse aux différents contextes politiques et aux difficultés sociales rencontrées par les citoyens européens.


 proposé et organisé par apollonia, échanges artistiques européens et Love Difference - Mouvement artistique pour une politique InterMéditerranéenne


informations pratiques : 

 Palais du Rhin
2 place de la République
67000 Strasbourg

le programme ICI

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