Exposition Collection 3 |
Découvrez "Collection 3" : des artistes contemporains à la Fondation Salomon sur Culturebox !
Fondation Salomon pour l'art contemporain
Alex, 04 50 02 87 52
du jeudi au dimanche de 14 h à 19 h
Exposition Collection 3 |
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Fondation Salomon pour l'art contemporain
Alex, 04 50 02 87 52
du jeudi au dimanche de 14 h à 19 h
« La mémoire du geste » Musée Rétif - Vence |
Découvrez "La mémoire du geste", la peinture en mouvement au musée Rétif sur Culturebox !
Musée Rétif
1670 Avenue Rhin et Danube
Route de Tourrettes sur Loup/Grasse
06140 Vence
04 93 58 44 20
exposition
du 10 au 31 mai 2010
au Petit Temple à Lasalle (30)
La lumière et la pierre.
"J'ai pris des photos de chantier, à partir de ces photos , je recherche le détail agrandi , qui devient une chose graphique à part entière et suggère un autre monde." E. Gérony
L'image gravée accroche la lumière. Elle est enrichie en grattages, détériorations, salissures, afin que l’objet apparaisse dans tout son moelleux. Dès lors, il appartient à cet autre monde que l'artiste ne nomme pas mais qui pourrait être celui de la mémoire douloureuse. Un espace confiné, entre rêve et menace. Pas d'échappées claires mais des signes autoritaires. Pas de vrais blancs mais un graphisme contrasté. Ce monde ancien semble marqué par une faille, la disparition, la perte. Pourtant, le velouté des gris, la volupté des formes enchaînent les oeuvres au principe de Beauté. L' univers d'Elisabeth Gerony invite à l'émerveillement devant les choses, simples ou complexes. C'est un chant à la perfection miraculeuse de l'instant.
En contrepoint des papiers et boites en métal d'Elisabeth Gérony, les oeuvres en grès de Lou Trommetter parlent le langage du temps qui dure. A côté de calebasses, de bols qui s'expriment en creux, les pièces titrées "bloc", "pierre" ou "roche" dévoilent la fascination de l'artiste pour le plein, son goût du minéral. Il faut serpenter dans la colline pour atteindre le village de Lasalle et le Petit Temple situé au milieu de la rue principale . Au bout de la promenade, lle charme d'une rencontre, celle de deux univers complémentaires, celui de Lou Trommetter et d'Elisabeth Gérony.
Catherine Plassart
Edvard Munch ou l'Anti- Cri du 19 février 2010 au 18 juillet 2010 à la Pinacothèque de Paris. |
Découvrez "Edvard Munch ou l'Anti-Cri" à la Pinacothèque de Paris sur Culturebox !
Pinacothèque de Paris
28, place de la Madeleine
75008 Paris
Ouvert tous les jours de 10h30 à 18h.
Nocturne tous les mercredis jusqu’à 21h (à l'exception du 14 juillet)
Samedi 1er mai 2010 et mercredi 14 juillet 2010, ouverture de 14h à 18h.
"Charley Toorop" Jusqu'au 9 mai. Musée d'art moderne de la Ville de Paris |
Découvrez Rétrospective Charley Toorop au Musée d'Art Moderne sur Culturebox !
Musée d'art moderne de la Ville de Paris,
11, avenue du Président-Wilson, Paris-16e.
Du mardi au dimanche de 10 heures à 18 heures, le jeudi jusqu'à 22 heures.
De 3,50 € à 7 €. Tél. : 01-53-67-40-00.
La Périphérie du Marché de la Poésie
poésie création littéraire petite édition lectures spectacles danse
musique chanson art contemporain cinéma nouvelles technologies
mai - juin 2010
Paris / Île-de-France
&
28e Marché de la Poésie
une vitrine de l’édition de création et de la poésie
La poésie catalane invitée d’honneur 2010
du jeudi 17 au dimanche 20 juin 2010
place Saint-Sulpice Paris 6e
Plus qu’un salon du livre ou une foire littéraire, le Marché de la Poésie c'est un esprit qui souffle joyeusement sur un public toujours plus nombreux (55 000 visiteurs l'an dernier). Spectacles, concerts, lectures, remises de prix et tables rondes mêlent poésie, création plastique, musique, danse, théâtre, cinéma... et animent au fil de quatre journées remplies de surprises festives, la plus grande « vitrine » jamais conçue et réalisée de la littérature vivante.
La Périphérie du Marché de la Poésie commence fin mai et se poursuit tout le mois de juin. Elle implique une vingtaine de lieux dans les différents arrondissements de Paris et s'étend jusqu'en Ile de France. Son objectif est de soutenir de manière volontariste une production de création en s'ouvrant dans le temps et dans l’espace à d’autres modes poétiques d’expression artistique.
Mais pour se convaincre de la richesse de l'offre, il suffit de consulter le programme (PDF ). Osons toutefois, un coup de projecteur sur le premier rendez-vous de la Périphérie. Il nous est donné le jeudi 20 mai à 20h pour une rencontre avec Ousmane Sow qui invite au coeur de son exposition à la Fondation de Coubertin, deux poètes, Nancy Huston, poète canadienne de langue anglaise et française, et Denis Hirson, poète sudafricain.
Autre temps fort, la soirée de lancement du Marché de la Poésie durant laquelle cent poètes et cent artistes occupent cent baraques de la place Saint Sulpice Lectures et performances, une sonorisation mobile permettra à chaque auteur de lire l’un de ses textes, soit environ 200 minutes de lecture non stop.
Une vingtaine d'événements se succèderont ainsi avant la nuit de clôture le 30 juin. Celle-ci organisée avec le Centre culturel irlandais et l’Institut Ramon Lull réunira pour un dernier Poétarium catalan, poètes catalans et poètes irlandais, musiciens jazz irlandais et un musicien catalan. Une soirée in fine catalano-irlandaise.
Catherine Plassart
Informations pratiques :
Le 28e Marché de la Poésie
se tiendra
place Saint-Sulpice (Paris 6e)
du jeudi 17 au dimanche 20 juin 2010
L’ invité d’honneur sera la poésie catalane.
Tout le programme : dossier PDF
voir aussi : le site de la manifestation
L'art, l'identité, l'histoire.
Le langage de l'art est universel et le sens jaillit de quantité de créations. On y voit des objets du présent. On y trouve des sentiments. On y devine des traces du passé. Par bonheur, les trésors des “classiques” ou des cultures archaïques ne sont jamais tout à fait oubliés. Ils transparaissent dans ces tournures du nouveau qui prolongent la mémoire et devancent les yeux. Heureux moment, qui voit la pensée se nourrir de l'image.
Alors que nous sommes chevillés en un point du globe, l'art nous fait parcourir le temps. La mobilité du regard et celle de la pensée suppléent celle du corps. Par chance de nombreuses expositions parcourent les chemins de la terre. Parfois on est attentif à l'origine des auteurs des oeuvres, surtout si didactiquement elle nous est précisée. Souvent dans un élan on l'oublie, faisant notre, ce qui vient d'ailleurs. Dans le champ rétréci de notre perception, les images fondamentales et évasives reviennent, se répètent, s'installent.
Car images et objets décrivent merveilleusement les états essentiels. Ainsi l’identité des personnes, aussi difficile à penser qu’à dire peut-elle s'illustrer dans une palette, un vocabulaire plastique. Cette combinaison étonnante du passé, du présent, du singulier et de l'universel dans les oeuvres est une piste pour une définition de soi, identique dans la durée, mobile dans l'espace et en lien avec les autres.
Catherine Plassart
photos : (1) Simon Hantaï Hongrie, (2) Sundaribai Inde , (3) ITO Yoshihiko Japon
voir aussi : La Feuillée du 15 avril 2010
Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org
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À la plage et en ville
du 06 février au 16 mai 2010
Galerie du Musée & Galerie des Ponchettes - Nice
L’oeuvre que vous exposez fait-elle partie d’une série ?
« Ce sont des analogies, c’est ce que j’appelle les analogies simples, c’est à dire telle forme me rappelle telle autre et se succède à telle autre et se superpose et voilà cela se fabrique comme ça, par analogie.
Le rapport entre l’oeil-la main. L’oeil, la main et le cerveau c’est à dire que lorsqu’on peint un nu comme j’ai peint mes nus, le cerveau ne doit pas rentrer en ligne de compte, il est juste là pour faire marcher la main. Alors que dans ces tableaux-là, la main trace un trait, il y a un retour de mémoire… »V. Corpet
Il s'agit chez Corpet de la mémoire en fragments. Des bouts images, des bribes, des échantillons, des parcelles de souvenirs qui réunis font bloc. La mémoire plonge avant six ans, tire un fil, il casse, puis un autre, le trait avance, l'oeil le suit, la main devance, les formes s'emboîtent, le puzzle s'étend. Profusion, abondance, exubérance. Telle forme rappelle telle autre. Lâcher prise, ressemblance, correspondance, concordance, analogie.
Corpet assemble ce qui s'éparpille, emmagasine ce qui se disperse, augmente ce qui s'amenuise. Il efface ce qui divise, nie le dénuement, maîtrise le déluge. Magie de la superposition. Il souhaite tendre les toiles au plafond et que ce ne soit plus un plafond mais un panorama. Il désire que l'on s'allonge à même le sol. Notre ciel serait alors une fresque où se combinent à l'infini des segments ou des tranches d'objets du quotidien, des coins ou des portions d'architecture, des morceaux ou des miettes de paysages, des éléments de végétaux , d'animaux, de corps.
Ni haut, ni bas, ni gauche ni droite, Corpet peint à même le sol, marche sur ses peintures. Pas de sens de lecture. Archaïsme. L'esprit de la grotte s'étend et domine. Quelques mots vaguent faisant signe. Des sujets en référent aux grands maîtres. Condensation et complexité des réminiscences souveraines. Interrogation : "l'image peinte est-elle encore une image ?"
La Galerie contemporaine présente une série inédite de toiles dont les sujets sont puisés chez Picasso, notamment l'interprétation du célèbre Les Demoiselles d'Avignon, alors que la présentation de la Galerie des Ponchettes s’articule autour d’une toile libre de 13 mètres de long intitulée Poil à gratter. L'exposition est à voir jusqu'au 16 mai à Nice.
Catherine Plassart
photos : (1) 3380 P 10 IV; 7, 8, 15 IX 08 h/t 130x97 Fonds national d’art contemporain (Cnap), Ministère de la culture et de la communication , Paris, Fnac : AP09-1(11) (2) et (3) oeuvres hors exposition - galerie Charlotte Moser exposition janv- fev 2010
Informations pratiques :
Galerie du Musée & Galerie des Ponchettes
77, quai des États-Unis
Nice
04.93.62.31.24
Ouverte tous les jours (sauf le lundi) de 10h00 à 18h00
Entrée Libre
voir aussi : le blog de l’artiste
Rodin et la couleur.
du 27 mars au 21 juin 2010
Musée de l'Annonciade - Saint-Tropez (83)
Les reines de Rodin.
On n’accusera pas Rodin d’être un amant infidèle de la couleur ni d’avoir plusieurs préférences à la fois. Mais si l’on passe devant ses dessins, on verra ce que l’on n’avait pas imaginé parfois : la glorification du corps de la femme sans orgueil représentée à l’aquarelle rehaussée ou non de lavis de rouge au milieu de la lumière, comme personne ne pouvait en relever le défi alors.
Sans honte ni hasard et avec une violente passion contemporaine Rodin (1840-1917) dit la même chose qu’en sculpture avec amour et en vérité :
- Est-ce que vous avez su donner sans faute votre intérêt particulier à la reine des créatures, celle qui a ôté de votre pensée la brouille ? Sacrifiez donc à votre muse l’attachement nécessaire !
Le trait est toujours subtil et agréable, l’aventure des formes ne trompe pas, la joie que donne la présence aimée est un prodige. Dans cet état qui fait des jaloux le sujet nous oblige à marcher dans les pas de l’artiste avec l’impression d’avoir trouvé en Rodin le roi de l’amitié en peinture, parmi la cour des grands.
PG
Informations pratiques :
Musée de l'Annonciade
Place Grammont
83990 Saint-Tropez
annonciade@ville-sainttropez.fr
Tél. 04 94 17 84 10
ouvert :
tous les jours sauf le mardi
de 10h à 12h et de 14h à 18h
voir aussi : le site du Musée de l'Annonciade
Pierre Givodan |
du 8 avril au 22 mai 2010
Galerie Jean Fournier - Paris 7e
Fonder le silence avec Hantaï.
Supposons que la "dialectique" en peinture oscille entre désir et raison. Une peinture "sans langue", au sens d'irrécupérable et soustraite à la domination de la logique et du concept, relevant de la nature profonde du désir (inconscient ?) et de l'autre côté une peinture enveloppée par la pression de l'esprit, sa part transparente... Alors Hantaï fait partie incontestablement de la première mesure. Loin par exemple d'un Picasso. Cette cadence qui montre le non-identique, l'opacité, la séparation, la négativité que le désir creuse et réduit à une chose : "l'oeuvre".
Hantaï animait cette différence à l'extérieur de tout élément communicatif. Il était un homme silencieux aussi. Avec lui vivait l'irruption d'un sens autre, renversant le point de vue raisonné en peinture et ruinant l'expérience du dialogue. La critique se ramenait donc à l'éloge, à la façon d'André Breton en 1953, à la reconnaissance au mieux d'une méthode : "le pliage", "le froissage", ou au pire à l'aveuglement devant cette entreprise inachevée et suspendue dans l'attente. A notre avis la signification de cette oeuvre abandonnée aux résidus métaphysiques (feuillages, comme métaphores de la fin, sur fond d'absence que le blanc résume ?) est imprégnée de la critique du classicisme.
All-over (inspiré de Pollock ?). Peinture monochrome et répétitive qui assume la réduction de l'acte de peindre à une "interprétation" pure et simple du désir sans discussion, pour passer ensuite à une autre toile, sans substance et équivalente (découpée parfois). Des moments colorés de différents formats. Des points de vue équivalents. Hantaï favorisait ainsi des rencontres décisives dont l'enjeu était de nous faire accepter ou pas de redécouvrir l'autre face non réfutable de la peinture.
Pierre Givodan
L'artiste, né en Hongrie en 1922 est décédé à Paris à l'âge de 86 ans le 12 septembre 2008. Le Centre Pompidou possède 60 oeuvres de Simon Hantaï. La galerie Jean Fournier présente des pièces historiques au côté d'œuvres sur papier datant du début des années 1950. Elles proviennent principalement de trois séries : une de la suite des Mariales (1962), trois des Pré-Meuns et Meuns (1967-68) ainsi qu’un Tabula violet de 1974.
photos : (1) Tabula violet , (2) Mariales
Informations pratiques :
Galerie Jean Fournier
22, rue du bac
75007 Paris
01 42 97 44 00
Métro 12 Rue du Bac, Bus 24 , Bus 86
voir aussi : le site de la galerie Jean Fournier