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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 11:32

Ma maison même

 

du 12 au 27 Juin 2010

 

Île du moulin. Piacé (72)

pou la la Quinzaine radieuse #2

 

  

 

Hervé Coqueret

 

 

« S’il est à mon tour de dire que la maison d’un film est «ma maison», c’est bien la villa sur la plage du film «Kiss me deadly» réalisé par Robert Aldrich en 1955.


François Albéra, dans la revue «Exposé» consacrée à la maison pose cette problématique : La question de la «maison» comporte un enjeu, celui dans l’espace filmique ainsi «dénoté», de son «habitabilité» par le spectateur. Problème qui croise, celui de l’art contemporain (de l’installation notamment, voire de l’exposition) et qui ouvre à une interrogation sociale (utopique - quel espace de vie voulons nous ? ou pratique - que faisons-nous de l’espace que l’on nous octroie ?).


Mon projet consiste, à partir de toutes les vues tirées du film, à refaire les plans de cette maison avant d’en reconstruire une nouvelle version à échelle réduite, dans un espace d’exposition. La proposition de reconstruction d’une zone, d’un décor de cinéma, un espace artificiel et de désir, une architecture utopique, une surface de projection... »

Hervé Coqueret

 

 

Artiste en mouvement (Bourges, Lille, Toulouse), diplômé de l’École des Beaux arts de Nantes en 1999, Hervé Coqueret ancre sa démarche artistique dans une réflexion sur la matérialité des images au travers de photographies, d’installations ou de vidéos. Hervé Coqueret participera du 12 au 27 Juin 2010, à  la Quinzaine radieuse #2 (architecture, art, design : Bézard / Le Corbusier, Pierre Huyghe , Anita Molinero, Sammy Engramer, Hervé Coqueret, Andrea Crews, Peopleday, Constance Guisset, David Michael Clarke, Christophe Terlinden) organisée par  l'association Piacé le radieux Bézard - Le Corbusier au coeur du village de Piacé (72)

 

 

Informations pratiques :

 

la Quinzaine radieuse #2

Expositions - Architectre - Art - Design

du 12 au 27 Juin 2010

dans le village de Piacé (72)

 

voir aussi : www.piaceleradieux.com/

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 10:54

du 4 au 11 avril 2010 2010

 

Parc Floral de Paris 

 

 

julien-o.jpg

 

 

Pour sa 64e édition, le salon Réalités Nouvelles qui se tient au Parc Floral de Paris  expose 400 artistes.

 

Depuis 1947, le Salon Réalités Nouvelles est le lieu d'exposition de l'abstraction, sous toutes ses formes et dans tous ses courants. Chaque printemps, il réunit 400 artistes abstraits qui exposent chacun une oeuvre. Historiquement centré sur la peinture et la sculpture, il s'est ouvert progressivement au dessin, à l'estampe et à la photographie. L'invitation faite aux jeunes artistes fraîchement diplômés des écoles d'art qui se voient consacrer cette année une section entière, introduit encore d'autres formes d'art.

 

La grande nouveauté de la  64e édition est l'entrée libre pour toute la durée du salon. "Collecter, déposer, donner : les archives des Réalités Nouvelles", comme chaque année, un rendez-vous est donné pour un débat  Un des objectifs sera de choisir le meilleur statut entre la donation ou le dépôt
des archives du Salon auprès d'une grande institution française afin de permettre leur numérisation et leur diffusion auprès d'un large public.

 

 photo  : Sans titre - Pigments et technique mixte 100x100 Françoise Julien

 


Informations pratiqiues :

 

Vernissage : samedi 3 avril 2010 (18h-22h)

 

Débat : samedi 10 avril 2010 (15h-17h)

 

Salon des Réalités Nouvelles
Parc Floral de Paris
75012 Paris
secretaire@realitesnouvelles.org

 

métro Château de Vincennes

 

voir aussi : www.realitesnouvelles.org/

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 09:41

 

  La Feuillée 2010

 

 

L'actualité de la pensée utopique.

L'architecte Yona Friedman prône la mobilité de la pensée et propose des pistes architecturales. Récusant l'impérialisme des modèles et le dictat des normes établies, il défend l'art architectural par analogie avec l'art culinaire et en fait aussi bien l'affaire des "non-professionnels". Recyclage des matériaux pauvres, gestion de l'imprévu, il réunit la nature et l'homme dans un même geste.

 

Dans les images de Pancho Quilici, le minéral, le végétal, les objets de la technique se fondent dans un même langage architectural nourri. Le temps, l'espace,  l'énergie et la matière se condensent dans la représentation d'un  lieu, d'une terre promise. Hervé Coqueret quant à lui envisage une maison, "Ma maison même". Éminemment séduisante quand elle est fictive, il tente sa réalisation dans le champ du possible.

 

C'est peut-être dans l'architecture que la pensée utopique s'exprime le mieux. Mais elle consiste moins à faire appel à l'imaginaire pour formaliser un lieu de rêve qu'à viser une manière de conciliation entre des entités éloignées. Ainsi quand nous cherchons à répondre aux questions " - Quel espace de vie voulons nous ?" ou "- Que faisons-nous de l'espace que l'on nous octroie ?" la réponse se trouve non pas dans l'échappée belle d'une idéalité rêvée mais dans les modes alternatifs de résolution des oppositions fondamentales.

Catherine Plassart

 

 

photos : (1) Hervé Coqueret, (2) Yona Friedman, (3) Pancho Quilici

 

 

voir aussi : La Feuillée du 1er avril 2010

 

 

 

Catherine Plassart 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:52

les livres de très petits formats au fil des siècles


du 29 janvier au 27 juin 2010


Musée de l'Imprimerie - Lyon

 

 

2010-mars-7564.jpg 7.jpg   2010-mars-7554.jpg

 


De petites merveilles.


Avec "Minuscules, les livres de très petits formats au fil des siècles", le Musée de l’imprimerie se penche sur de micro chefs-d'oeuvre.  Quelque quatre cents cinquante spécimens sont présentés : des minuscules « historiques », prêtés par la Bibliothèque municipale de Lyon, par de grands collectionneurs privés tels Hubert Silvain et Michel Chomarat, par des relieurs collectionneurs tels Myriam Basset, Carmencho Arreghi, Edgar Claes, Sün Evrard, Alain Taral (parmi beaucoup d’autres professionnels). S’y ajoutent les ouvrages sélectionnés dans le cadre du concours organisé par le Musée de l’imprimerie à l’occasion de l’exposition. Cent cinquante créateurs ont répondu à l’appel, soixante créations ont été retenues, parmi lesquelles dix ouvrages particulièrement remarqués pour leur originalité et leur perfection technique.

Ils tiennent sur le bout d’un doigt ou dans la paume d’une main. Les plus anciens sont rehaussés de nacre ou de pierres précieuses.  Les plus contemporains sont habillés de cuir ou de plexiglas.  Mais revêtus de soie ou de papier, les livres minuscules sont objets d’émerveillement.  Illustrateur, typographe, imprimeur, relieur ont réalisé des prouesses techniques pour atteindre la perfection sur quelques cm2. Aujourd’hui, le minuscule est le domaine réservé d'une poignée de plasticiens et de relieurs, tous virtuoses.





 

 6c

 PERROTTO-Danielle-1.jpg

 Robinson Crusoé
Collection Hubert SILVAIN
Couverture rose/vert, cartonnée, 1880
Format : 7 x 5 cm.

 La bibliothèque suspendue
Danielle PERROTTO
16 mini-livres reliés présentés dans une boîte bilbliothèque
Reliures de divers cuirs
Format : 15 x 25 cm.

   

 inv-0879-1.jpg

 4

Novum testamentum graecum (1828)
Collection Musée de l'imprimerie
Format : 9 X 5,3 cm.

A une femme
Edgar CLAES
Polycarbonate peint
Format : 3 x 3 cm.







Informations pratiques :



Musée de l’imprimerie
13 rue de la Poulaillerie 69002 Lyon
Tel : 04 78 37 65 98
mil@mairie-lyon.fr


Du mercredi au dimanche inclus de 9h30 à 12h et de 14h à 18h


voir aussi : www.imprimerie.lyon.fr


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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 08:00

Serge Poliakoff (1900-1969)

du 30 janvier au 30 mai 2010

Musée de Pont-Aven





Serge Poliakoff





La perspective du cosmos.

L’homme est le seul vivant capable de répondre au besoin métaphysique par des œuvres signifiantes. Serge Poliakoff fait cas de cela et nous en administre la preuve. Pas d’idolâtrie chez lui, ni de volonté de rompre avec le désir d’Ailleurs.

Sa technique s’insère dans l’évolution de la peinture abstraite de la première moitié du XX ème. L’homme s’est adapté à la France de "l'école de Paris" mais est demeuré au fond de lui Russe, iconophile et musicien. Sa pratique de la guitare a joué en effet un rôle important dans le quotidien de son existence, avant que l’œuvre plastique gagne la reconnaissance attendue.

Il ne s'est pas non plus réfugié dans la fuite ni la rupture perpétuelle au niveau du style. Il a fabriqué ses outils et a montré une continuité à la hauteur de sa vision du monde. Selon nous la seule question qui ait hanté Poliakoff relève de l'interrogation suivante : L'homme est-il capable de s'arracher à soi ? Et encore : Où plongent nos racines ?

Sa peinture est celle d'un contemplateur et d'un magicien de la couleur. Ses formes sont limitées. L'ensemble prend une dimension cosmique, au sens physique, sans prolixité ni fermeture.

Ses biographes rappellent qu'enfant il fut fasciné par les images qu'il vit quotidiennement dans les églises orthodoxes de sa Russie natale. Son voyage pictural s'est sans doute déroulé avec ce matériau familial, sans illusion ni volonté destructrice, mais avec le souci de ne jamais perdre de vue l'entre-deux entraperçu certainement un jour à l'intersection des lignes et des couleurs.

Pierre Givodan





Serge Poliakoff




photos :
(1) Serge Poliakoff, Composition abstraite, 1966. Huile sur toile, H. 162 L. 130 cm. Collection particulière. © DR (2) Serge Poliakoff Formes




Informations pratiques :

Musée des Beaux-Arts de Pont-Aven
Place de l’Hôtel-de-Ville
29930 PONT-AVEN
02.98.06.14.43
musee@pont-aven.fr


ouvert tous les jours de 10h à 12h 30 et de 14h à 18h 30



voir aussi : le site du musée de Pont Aven

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 06:36

Dessins sans regarder


du 06 fevrier  au 18 avril 2010 


Mam de saint-Etienne




Erik Dietman

"Deux, c'est déjà une armée" 
E. Dietman



 
Une onde de choc dans les parages de Dietman.

Treize ans après l'exposition consacrée au travail de sculpteur de Dietman, Sculptor Classicus, le Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne rend hommage au travail de dessinateur, d'inventeur de formes spontanées, parfois romantiques et lyriques, souvent morbides, de ce créateur prolifique et généreux disparu en 2002.


Né en 1937 en Suède, Dietman s'installe en France en 1959. Il côtoie les mouvements du Nouveau Réalisme, Spoerri en particulier et Fluxus,  Filliou et Ben,  sans jamais intégrer un groupe. Indépendant forcené, il avait coutume de dire , "Deux, c'est déjà une armée".


Dès 1962 ses Objets pansés / Objets pensés mettent en lumière son travail de détournement des mots, sa poésie verbale, revisitant avec humour et ironie la tragédie et la fragilité de l'homme. Collages, assemblages et sculptures en bronze se multiplient. Parallèlement à cette production, Erik Dietman ne cesse de dessiner, d'enduire le papier de matière colorée, aquarelle, encre, taches, et d'éditer des lithographies. "Une formidable boulimie de sens, d'images, une chanson de geste, le festin rabelaisien d'un artiste dont la coquetterie joue sur les mots, paradoxe d'une version "light" : Diet-Man." (Gilbert Perlein)


Le choix du Musée d'Art Moderne se porte essentiellement sur de grands dessins tardifs, des années 1990 - alors que l'artiste décède en 2002. Les grandes feuilles de papier sont hantées par des figures morbides, crânes ou membres désarticulés, chien pendu, figures fantomatiques, fondues dans des paysages de forêt ou mises en évidence sur des fonds neutres.


Cette exposition regroupe une quarantaine d'œuvres issues de collections privées et publiques et intègre une partie du fonds important d'œuvres de Dietman conservées au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne. Elle est organisée en collaboration avec la Galerie Claudine Papillon (Paris).




Erik Dietman





Erik Dietman




DIETMAN-FeuEau-199-L400.jpg



Erik Dietman




hos : (1) "Roland", 2000. Technique mixte sur papier marouflé sur toile. Dimensions : 200 x 150 cm. © Adagp, Paris, 2010 ; Galerie Claudine Papillon. (2) Au bord de l'eau, 2000. Aquarelle, crayon sur papier marouflé. Dimensions : 150 x 200 cm. © Vincent Thfoin ; Adagp, Paris 2010. Courtesy Collection Florence et Daniel Guerlain.(3) L'adolescence, 1995. Technique mixte sur papier. Dimensions : 59 x 75 cm. © Adagp, Paris 2010. Courtesy Galerie Claudine Papillon.(4) M. Feu et M. Eau, 1995. Aquarelle et crayon de couleur. Dimensions : 45 x 63 cm. © Adagp, Paris, 2010 ; Galerie Claudine Papillon. (5) Sans titre, 1984-1985. Aquarelle, crayon, huile sur papier aquarellé. Dimensions : 44,8 x 54,6 cm. © Adagp, Paris 2010. Collection du Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne Métropole. Photo : Yves Bresson / Musée d'Art Moderne, SEM.



 
Informations pratiques :

Musée d’art moderne
Cabinet d’Arts graphiques
Tél. 04 77 79 52 52

voir aussi : www.mam-st-etienne.fr

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 15:47


du 10 avril au 20 juin 2010


Maison Elsa Triolet - Aragon -  Saint-Arnoult-en-Yvelines (78)





Jacques Monory




Jacques Monory voyeur forever.


Jacques Monory utilise des images sorties tout droit de notre quotidien médiatique ou de son album photos personnel. Il les superpose, les juxtapose avant de les plonger dans un grand bain monochrome souvent bleu mais pas seulement. Emprunts photographiques, cadrages cinématographiques, recours à la monochromie déréalisent les figures, les projettent sur l'écran plat de la représentation. Il peint le faux parce que rien n'est vrai et qu'il est un voyeur.


Préoccupé par tout ce qui est humain, Jacques Monory développe son oeuvre par grandes séries de toiles Il opte pour l'artifice de la reproduction et rejette l'illusion réaliste. Ses tableaux sont pareils à de  larges corridors dans un rêve éveillé. Ils permettent de circuler entre le réel et l'imaginaire sans que jamais ils ne se fondent dans une seule et même idée.

CP


Informations pratiques :

Maison Elsa Triolet-Aragon
Moulin de Villeneuve
78730 Saint-Arnoult-en-Yvelines
01 30 41 20 15


voir aussi : notre biobibliographie de Jacques Monory

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 15:34

« les leçons de chinois », peinture(s)



du 31 mars au 2 mai 2010



Galerie Couteron - Paris




Isabel Bertelot



« Les leçons de chinois » d'Isabel Bertelot.


Isabel Bertelot travaille aux "Frigos" à Paris, un ensemble unique d'ateliers d’artistes sur d’anciennes friches ferroviaires, dans un 13ème arrondissement en pleine transformation, à côté de la Bibliothèque Nationale. D'une formation initiale qui relève des arts plastiques (études de recherches cinématographiques et audiovisuelles), d’abord réalisatrice de films, puis graphiste et directrice artistique dans un studio de création, l’artiste se consacre à la peinture depuis 1985 ...


Guidée en priorité par l'acuité du regard, elle est intéressée par l’évidence d’une beauté patinée par le temps, puissante mais éphémère, qui se révèle à la frontière des formes ... (volets, portes, flacons, silhouettes …) Sur une technique à base des pigments en poudre quasi purs, elle peint des compositions abstraites, parfois à la limite de la figuration, graphiques et colorées sur des matières travaillées en strates successives, incrustées d'idéogrammes asiatiques ou de photos de journaux, de fragments de papiers peints anciens ou d'emballages de bonbons chinois (les fameux "White Rabbit").


Exposée dans des galeries à Paris, à Londres et à Bruxelles, Isabel Bertelot a aussi participé à différentes foires d’art contemporain. Outre la série déclinée des "Volets", clos sur leur mystère et celle plus spontanée et colorée des "Silhouettes" qui jaillissent comme autant de haïkus picturaux, elle travaille actuellement une série de diptyques et de triptyques intitulée " Les Leçons de chinois : de grands tableaux zens qui incluent directement des pages de leçon de chinois dans des aplats poudreux, d’un mat presque moelleux. Souvent en bichromie, rythmés par la césure, ils jouent sur des couleurs très denses, lumineuses, se déclinent selon un principe esthétique récurrent, tout en réintroduisant l'indispensable aléatoire pour casser un équilibre trop évident ...


Enfin, en un ultime lâcher prise, elle livre ses toiles au souffle alchimique de la vie qui passe, à l’action du temps qui joue sur la matière, qui abrase, écaille, fissure la “peau” vivante et quasi-organique du tableau, pour le corrompre ... ou l’ennoblir de sa patine ? Selon notre rapport intime au temps .... Au travers des fragments de papiers peints anciens qui émaillent ses nouvelles oeuvres, comme autant de vestiges mémoriels de splendeurs défuntes, se dessinent en filigrane les traces d’une chronologie personnelle, esthétique et sensorielle, nourrie d’ailleurs extrêmeorientaux imaginaires, de lieux de mémoire tangibles et de sensibilité plastique.”

Valérie Schneider



Informations pratiques :

Jeudi 1er avril : vernissage à partir de 18 heures.

Galerie Couteron
16 rue Guénégaud 75006 Paris
tél : 01 43 25 62 49 – 06 61 86 61 14
mail : galerie.couteron@orange.fr

Ouvert du mercredi au samedi de 12 h à 19 h,
dimanche à partir de 14 heures.


Métro: Odéon - Parking : rue Mazarine

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 12:08


du 17 avril au 2 mai 2010


Jack Drougard Gallery - Saint-Emilion (33)




Patrick Santus



Après plusieurs années passées à Pau, Jack Drougard  implante sa galerie à Saint-Emilion. Trois artistes l'accompagnent qui font partie de l'équipe des permanents : Rémi Trotereau, Nathalie Deshairs et Simon. Ils sont rejoints par leurs parrains Lydie Arickx et Franta. Pour inaugurer la nouvelle saison, la galerie accueille pour une exposition de deux semaines dans son nouveau lieu, l'artiste Patrick Santus.


L’irréductible en peinture

"...La peinture de Patrick Santus est en effet irréductible à la libre figuration d’un sens et d’un motif, et c’est bien pourquoi on a précisément affaire avec elle à de la peinture. Cet irréductible, au-delà ou en deçà de tout vouloir-dire, c’est l’insensé d’une présence. De fait, l’intensité de présence de ces visages nous porte bel et bien ailleurs : ces yeux ne veulent rien voir du visible, ces bouches ne veulent rien dire du dicible, parce qu’ils appartiennent à ce qu’Antonin Artaud appelait le « corps sans organes », qui n’est pas celui des fonctions biologiques et sociales d’adaptation, mais celui des ruptures intensives de la vie. Cette sourde révolte picturale contre la totalité de l’institué ne fait certes pas sens, elle intensifie bien plutôt la vitalité de la vie humaine. Et elle le fait, non pas en ‘défigurant’ l’humain (pour nos délices ou notre scandale), mais en revenant à cet étrange instant de grâce et d’effroi où l’humain s’arrache à l’animalité en retrouvant et en transposant précisément la pure force de vie animale. Cet acte, si proche et si lointain de celui de la bête, est aussi l’acte constitutif de la peinture, de toute peinture. Nous le savons depuis Lascaux, nous l’oublions chaque jour. Les tableaux de Patrick Santus en commémorent la présence active.

Pierre Rodrigo





Patrick Santus






Patrick Santus



photos :  (1) Fiction si crue 2009 180 x 180 cm tech. mixte sur toile, (2) Tête AA 2009 14 x 14 cm dessin sur papier, (3)  triptyque AA 2009 (détail) 180 x 70 cm tech. mixte sur toile.

 

Informations pratiques :

Jack Drougard Gallery
32. Rue Guadet
33330. Saint-Emilion
05 57 84 71 58 – 06 85 09 61 62


voir aussi : http://www.jackdrougardgallery.com/, la présentation de Patrick Santus dans Art Point France

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 18:00

Peintures, Dessins et Sculptures

du 7 avril au 29 mai 2010
Beddington Fine Art  - Bargemon (83)

 

&

 

du 28 avril au 30 mai 2010

Collégiale Saint-Pierre-La-Cour à Le Mans (72)

dans le cadre de PULS'ART




Franta




L'Homme vulnérable de Franta.

Désert, espace minéral sans fin, aux formes et aux couleurs changeantes. Au gré du vent, le tapis de sable ondule, les dunes se recomposent et dans cette instabilité du paysage non réductible à une seule image, l'homme de Franta semble moins conscient de sa finitude que de sa vulnérabilité. 

Lavis, encres de Chine, huiles, bronzes montrent des hommes et des femmes, assis, accroupis ou  debout. Peu importe leur posture, ils sont seuls. L'artiste les isole cherchant à faire acte de connaissance intime. Il les consigne dans un éternel présent et tente de saisir leur quintessence d'individu. Nus, recouverts de terre grise ou ocre, ils possèdent la beauté de ceux qui n'ont jamais à lutter contre eux-même.

Né en 1930 à Trebic, Franta fuit Prague en 1958 pour vivre et travailler en France où il se sent chez lui. Pourtant ce qui a été perdu, trahi ou bafoué ne trouve pas de consolation dans le pays de la vieille Europe. Depuis le début des années 80, l'artiste qui a beaucoup voyagé, a rencontré la terre qui guérit. Il séjourne régulièrement en Afrique Noire et dans le Sahara marocain, algérien ou tunisien. 

Après trois importantes expositions rétrospectives tout au long de l'année 2009 en République Tchèque, Franta expose du 7 avril au 29 mai 2010 à la Beddington Fine Art dans le Var.

Catherine Plassart




photo : (1) "À l'arrêt" Encre de chine sur papier marouflé sur toile 2009 162 x 130 cm




Informations pratiques :

Beddington Fine Art
Les Remparts
83830 Bargemon
Var, France
+33 (4) 94 76 64 06  
+33 (6) 80 11 17 63
contact@beddingtonfineart.com

du mercredi au samedi
10 h à 12h et 15h à 18h


voir aussi : le site de la galerie Beddington Fine Art , la présentation de Franta dans Art Point France

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