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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 11:11

exposition personnelle


du 4 mars au 9 avril 2010


Galerie Art & Essai Université Rennes 2




valérie Jouve



Valérie Jouve. Entre-deux.

La photographe Valérie Jouve propose une multiplicité de visions de la ville contemporaine. Pour son exposition à la galerie Art & Essai à Rennes, organisée par le Master des métiers de l'exposition de l'Université de Rennes 2, elle s'intéresse aux entre-deux, zones périphériques ou espaces délaissés des cités.

La ville est un espace contradictoire, à la fois ruine et chantier, archaïque et moderne. Les gratte-ciels, les grands ensembles, les barres d'immeubles obstruent l'horizon de leurs façades lisses.  Les Chantiers, lieux en état de latence, annulent les distances, confondent les dimensions, amalgament présent et à venir. En l'absence de perspective, hommes, femmes, enfants, à l'arrêt,  tendent leurs visages vers le ciel. Passants, leurs silhouettes en mouvement s'inscrivent comme des signes dans l'environnement contraint et structuré.

Si les images de Valérie Jouve témoignent du réel, elles sont aussi mentales. Leur dimension documentaire est travestie par une visée utopique. Les individus comme autant de personnages,  humanisent la ville, l'embellissent. Ils s'en détachent et révèlent la force, la délicatesse, la grâce de l'humain.

C.P.




Jouve01.jpg



photos : (1) Valérie Jouve, Sans titre (Les Paysages), 2001 - 2002. Photographie couleur Courtesy galerie Xippas © Valérie Jouve (2) Valérie Jouve, « Sans Titre n°3 D961184 », Photographie couleur, 1994, 100x130 cm © Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, diff RMN, Paris 2006 © adagp, Paris 2006


Informations pratiques : 
 
Galerie Art & Essai Université Rennes 2
Place du recteur Henri Le MOAL
35000 Rennes
T. 02 99 14 11 42
Métro : Station Villejean-Université
galerie@uhb.fr

Ouvert du mardi au samedi, de 14h à 18h et sur rendez-vous.


voir aussi : le site de la galerie art&essai

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 09:26

 

  editofev2.jpg

 

 

L'Abstraction photographique.

 

La reproductibilité condamnait la photographie à ne pas être de l'art. Les clichés devaient connaître l'épuisement et l'usure de la répétition à l'infini. Au lieu de quoi, de nombreuses images nous accompagnent depuis des décennies et sont devenues des icônes chargées de poésie.

 

La photographie fixe ce qui n'a existé qu'un instant et ne se réiterera pas. Elle invente un moment et c'est pourquoi quel que soit son sujet, elle est à comprendre définitivement comme une image mentale. Qu'elle informe, représente, surprenne, signifie, donne à voir, dans le grand silence qu'elle installe, elle nous rend chère l'évocation de l'objet connu ou familier et simultanément précieuse la parcelle de lumière qui ouvre la voie de l'imaginaire.

 

Et l'immobilité qu'elle impose, force l'évidence. Elle contient toujours plus que le morceau de réalité qu'elle subvertit. Elle conjugue la subjectivité de l'auteur et celle de celui qui regarde. La photographie est pensive. La photographie est une abstraction.

Catherine Plassart

 

 

 

photos : (1) Eliott Erwitt, (2) Brassaï, (3) Man Ray


voir aussi : La Feuillée du 18 février 2010



Catherine Plassart 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 11:36

 "Le Meilleur de moi-même"



du 3 février au 4 avril 2010



Maison Européenne de la Photographie - Paris 4e






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Elliott Erwitt. Cent trente oeuvres et une grande liberté.

Membre de l'agence Magnum Photos depuis 1953, Elliott Erwitt a beaucoup vu et beaucoup voyagé. Observateur de la vie politique, de celle des célébrités, il a réalisé de très nombreux clichés professionnels. Parallèlement, infatigable,  il a pris un grand nombre de photographies personnelles pleine de poésie et d'humour.

Il s'est accordé une grande liberté. Les enfants, les femmes, les chiens, la route, la plage sont les sujets rêvés qui occupent l'antichambre du monde des grands événements. "Certaines personnes disent que mes photos sont tristes, d'autres les trouvent drôles. Drôlerie et tristesse, c'est un peu la même chose, non ?" C'est la vie dans l'instant. Le quotidien, pas tout à fait ordinaire pas admirable non plus,  parfois triste,  souvent  remarquable ou merveilleux.

La Maison Européenne de la Photographie propose une exposition rétrospective d'Elliott Erwitt. Elle retrace  l'ensemble de son parcours depuis soixante ans. Elle présente de nombreux tirages d'époque très peu vus et surtout ses images préférées. D'où le titre de l'exposition "Le Meilleur de moi-même".

C.P.



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photos : (1) California. USA. 1955 ,(2) North Carolina. USA. 1950 ,(3) Pennsylvania. Pittsburgh. USA. 1950 ,(4)
New York. USA. 1974





Informations pratiques :

Maison Européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy
75004 Paris
(33) 1 44 78 75 00 

Ouvert tous les jours de 11 heures à 20 heures,
sauf les lundis, mardis et jours fériés.

 Métro: Saint Paul ou Pont Marie.
Bus: 67, 69, 96 ou 76.

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 09:56

 collection Sylvio Perlstein

du 6 février au 25 avril 2010

Musée d’Art Moderne et Contemporain Strasbourg




Man Ray




Fasciné de longue date par le surréalisme, le collectionneur belgo-brésilien Sylvio Perlstein a réuni une collection exceptionnelle fortement axée autour de ce mouvement.

"La photographie n’est pas l’art"  : 200 photographies réunies, un aspect précis de la création, une accumulation de trucs bizarres (S. Perlstein) qui ne sont pourtant qu'une part de la collection importante de  Sylvio Perlstein. L'ensemble suit le fil rouge du surréalisme. La photographie y tient une place de première importance et Man Ray, que le collectionneur a connu et dont il possède des tirages d'époque parmi les plus célèbres ( Le Violon d'Ingres, l'Érotique Voilée, La Prière), apparaît comme le cœur de cette collection très personnelle.

Toutefois, bannissant l'approche historique, l'exposition  met en scène les oeuvres  selon plusieurs thèmes :  Corps, Objets, Espaces, Mots, Scènes, Masques et Visages. Le long d'un parcours fluide,  des oeuvres  dialoguent entre elles dans l'exentrique et l'étrange,  créant des relations originales entre des périodes et des artistes différents.

Les années 1920 et 1930 sont remarquablement représentées par les artistes et les œuvres de la première heure du surréalisme :   la tonsure en forme d'étoile de Marcel Duchamp sous l'objectif de Man Ray, le même Duchamp présent avec une photographie « rectifiée » (le fameux L.H.O.O.Q),  Jean Cocteau posant au milieu des masques pour Berenice Abbott,  plusieurs tirages de la Poupée de Hans Bellmer, un des autoportraits travestis de Claude Cahun. Mais en passant par les oeuvres délicatement emblématiques de  Doisneau et Brassaï, l'exposition s'intéresse aux développements contemporains que le mouvement a pu prendre : Weegee, Alvarez Bravo, Tunick, Witkin. Elle montre également quelques œuvres non-photographiques minutieusement choisies dans la collection Perlstein, notamment les œuvres de Warhol, Bruce Nauman ou encore Pistoletto.

C.P.

 

Marcel Mariën




Philippe Ramette







Vik Muniz






Photos : (1) Man Ray, "Violon d'Ingres" 1924 © Sabam Belgium 2009, (2) Marcel Mariën, "De Sade à Lénine", 1945 © Sabam Belgium 2009, (3) Philippe Ramette, "Promenade irrationnelle", 2003 © Adagp, Paris, 2009, (4) Vik Muniz, "Le Baiser", d'après Rodin, 1999 © Adagp, Paris, 2009 Collection photo de Sylvio Perlstein

 

 Informations pratiques :

Musée d’Art moderne et contemporain de la Ville de Strasbourg
1 Place Hans Jean Arp,
Strasbourg
33 (0)3 88 23 31 31


Accès :
Tram : Musée d’Art moderne et contemporain.

Ouvert :
Le mardi, mercredi et vendredi de 12h à 19h
Le jeudi de 12h à 21h
Le samedi et le dimanche de 10h00 à 18h00
L’exposition et le musée sont fermés le lundi


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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 08:14

la maison que j'habite

 Du 12 février au 17 mai 2010

Musée des Beaux-Arts de Nancy



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Brassaï. "Tout peut être photographié"

Henri Miller qui admirait l'oeuvre photographique de Brassaï  disait de lui qu'il était "l'oeil de Paris". Ses photographies de la capitale la nuit datant des années 1930 ont fait le tour du monde. Cependant, l'exposition du musée des Beaux-Arts de Nancy, coproduite avec le musée des Beaux-Arts de Nantes, montre au fil de 150 photographies la diversité du travail du photographe hongrois.

Il fut l'ami des peintres Picasso, Dali, Pierre Roy qui appréciaient sa capacité à capter l'environnement de l'artiste, à restituer l'ambiance de l'atelier. Avant même l'invention de l'art brut, il rédige et illustre un article sur les graffiti,  "Du mur des cavernes au mur d'usine" auquel le MOMA de New-York consacre une grande exposition en 1956. Il fait surtout un long chemin avec les surréalistes qui le pensent "capable de produire de l'étrangeté".

"La maison que j'habite" se concentre d'ailleurs sur ce volet de sa production. L'exposition emprunte son titre à une photographie de Brassaï qui introduit dans le Minotaure en 1934, le texte d'André Breton, "la beauté sera convulsive".  Ses nus féminins remodelés par la lumière possèdent la dimension troublante de  sculptures inattendues. Comme les surréalistes, Brassaï porte d'abord son regard sur la banalité du quotidienn : une goutte de rosée, la flamme d'une bougie, l'ombre d'un papillon de nuit. Mais à l'écriture automatique,  le photographe préfère une composition rigoureuse et subtile des images, faite de lignes et de lumière.

C.P.



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Brassai

photos : (1) affiche), (2) Brassaï, (3) Goutte de rosée sur une feuille de capucine.





Informations pratiques  :

Musée des beaux-Arts de Nancy
03 83 85 30 72
Ouvert tous les jours sauf le mardi  de 10h à 18h
mbanancy@mairie-nancy.fr




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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 06:11

du 16 avril au 19 juillet 2010


Musée des Beaux-Arts de Lyon




Bram van Velde




Bram, Geer et Samuel.

 

« Abraham Van Velde peint l’étendue. Gerardus Van Velde peint la succession » 

(Samuel Beckett).

 

Bram van Velde (1895-1981) et Geer van Velde (1898-1977) ont développé leurs oeuvres en marge des préoccupations esthétiques de leur époque en France. Car Bram notamment partageait beaucoup avec ses contemporains américains. Sa peinture de l'intériorité était en résonance avec l'expressionnisme abstrait d'un de Kooning par exemple.

 

Les regards des deux frères peintres se croisent au point d'intersection d'une même amitié pour quelqu'un qui avait l’impression de ne pas être vraiment né et qu'accompagnait la prémonition de la mort qui ne vient jamais, Samuel Becket (1906-1989).

 

Ami à la fois de Bram et de Geer van Velde, l’écrivain identifie les affinités et les divergences des deux œuvres. Il leur consacre plusieurs textes : dès 1938, à l’occasion de l’exposition de Geer à la Galerie Guggenheim Jeune à Londres, en 1945, « La peinture des Van Velde ou le Monde et le Pantalon » dans les Cahiers d’Art dirigés par Christian Zervos et en 1948 « Peintres de l’empêchement » dans la revue Derrière le Miroir d’Aimé Maeght. Ayant livré dans ce dernier texte la formule coup de poing,  « Est peint ce qui empêche de peindre », il accorde à Bram un soutien indéfectible tant il est vrai que « les jugements des artistes les uns sur les autres ne sont qu’un certificat de ressemblance » ( Stendhal).

 

Les deux frères sont influencés par le cubisme. Geer ne s’en écarte jamais. Il demeure proche d'une  composition idéaliste à la manière de Jacques Villon. Bram est plus radical.  Il entreprend une descente au fond de lui-même, vers cet espace où se forment le langage. Il adopte bientôt le seul triangle dont il adoucit les angles. Il s’engage alors dans une voie où la peinture s'affranchit de toutes références aux choses et aux objets du réel, où de fait elle acquiert une autonomie. Il peint ce qui se dérobe à la représentation. Il peint ce qui ne peut être peint.  « Un dévoilement sans fin, voile derrière voile, plan sur plan de transparences imparfaites, un dévoilement vers l’indévoilable, le rien, la chose à nouveau. » (Beckett). Une oeuvre extrême donc, dont il faut faire l'expérience car elle ne peut être que perçue.

 

Le mot de la fin appartient également à Samuel Beckett. Ce qui intéresse ces deux artistes dit-il « c’est la condition humaine ». Condition humaine que l'écrivain a sans cesse ni répit, questionné lui aussi.

 


Les deux artistes déjà largement présents au sein des collections du musée des Beaux-Arts de Lyon grâce à des achats, à un dépôt provenant d’une collection particulière suisse et au  don de vingt-trois dessins de Geer effectué par Elisabeth van Velde et Piet Moget sont exposés ensemble du 16 avril au 29 juillet au Musée des Beaux Arts de Lyon.

Catherine Plassart

 



Découvrez Regards croisés sur les frères Van Velde au musée des Beaux-Arts sur Culturebox !

 




photo : Bram van Velde, Cheval majeur © Lyon MBA / Photo Alberto Ricci


Informations pratiques :


Musée des Beaux-Arts de Lyon
20 place des Terreaux
69001 Lyon

Entrée des expositions : 16 rue Edouard Herriot

Ouvert tous les jours sauf mardi et jours fériés de 10h à 18h, vendredi de 10h30 à 18h.

Accès : Métro Lignes A et C, station "Hôtel de ville – Louis Pradel"
Bus Lignes 1, 3, 6, 13, 18, 19, 44
Parking Terreaux, Hôtel de ville – Louis Pradel



voir aussi : le site du MBA



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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:15



Maurice Sage
La danse des temps fossiles

« Il est possible de forger, pour désigner les êtres célestes, des figures
à conditions de prendre les similitudes sur le mode de la dissemblance
et de ne point les définir univoquement.
 »
Denys l’Aréopagite


Et si la pierre, en ses multiples couches brisées, ne renvoyait pas seulement au règne minéral, mais désignait, dans l’esprit de celui qui la contemple, une sorte de paysage intérieur ou, pour le dire encore autrement, une sorte de vie fossile des formes ? Voilà bien la question à laquelle nous convie l’œuvre de Maurice Sage, peintre-poète et paléontologue n’ayant choisi pour terrain d’étude que ses propres affects.


A l’image d’un Bissière peignant au jour le jour ses humeurs, son œuvre est le journal de sa vie intime ; la transcription plastique de ses rêveries en taches de couleurs. C’est pourquoi, peut-être, à l’instar des peintres du moyen-âge, Maurice Sage semble avoir fait du dissemblable la clef de voûte de son esthétique : car en-deçà (ou par-delà) le réalisme apparent de ses paysages d’âme, cet artiste à la sensibilité délicate, ne cherche en réalité qu’une seule chose : faire de sa peinture la concrétisation abstraite de ses émotions. 


Mais pour que se produise une telle conversion du regard (pour que la dissemblance acquière son sens véritable) ne faut-il pas, au préalable, renoncer à voir dans cette peinture une référence au monde extérieur ; et plus particulièrement encore, au monde silencieux des roches et des pierres ? Cela est plus que probable, car à ne s’en tenir qu’à ce seul aspect des choses, nous nous priverions de voir dans son œuvre ce qui en fait sa force et sa grandeur. A savoir : la relation qu’elle établit entre le monde de la visualité pure et celui du sens de nos affects. 


Frédéric-Charles Baitinger





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Le silence qui parle Les nouvelles chroniques de Frédéric-Charles Baitinger fredericcharlesb@hotmail.com



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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:04

1895 - 1977


du 10 février au 23 mai 2010


Musée des beaux-arts de Rennes



Georges Folmer


Georges Folmer. Espace et Mesure.


Le musée des beaux-arts de Rennes propose une rétrospective de georges Folmer. Cette exposition s’attache à restituer les enjeux et le rôle important de l'artiste dans l’abstraction géométrique en France, tendance qui a toujours dû lutter pour conserver sa place, et qui, aujourd’hui enfin acquiert sa légitimité et sa reconnaissance dans la création contemporaine.


L’exposition s’articule sur 3 espaces. Elle décrit tout d’abord le cheminement de l’artiste vers l’abstraction. Ensuite, elle témoigne de son affranchissement de la figuration par ses oeuvres cubistes. Enfin elle révèle l’épanouissement de son abstraction géométrique. Elle est également l’occasion d’évoquer l’attachement de Georges Folmer à une pratique de recherche collective au sein des groupes Espace et Mesure.


La visite de l'exposition Georges Folmer  au Musée des Beaux Arts de Rennes est aussi l'occasion de découvrir les nouvelles salles de collections permanentes du musée, ouvertes depuis le 10 février.  Entièrement refaites, elles permettent une mise en valeur des tableaux et offrent surtout de l’espace et de la lumière.


La collection, qui commence avec les primitifs italiens du XIVe siècle, se poursuit avec  l’École de Venise,  court jusqu'au Grand siècle,  comprend quelques chefs-d’œuvre. On pense à La Chasse au tigre de Rubens ou encore  à la peinture de Georges de La Tour, Le Nouveau-né.  Soixante-neuf oeuvres nouvelles ont été accrochées. L’art moderne et actuel obtient aussi une nouvelle place. Les vastes couloirs accueillent les œuvres d'Aurélie Nemours par exemple. Une salle du musée remodelé est entièrement consacrée à Geneviève Asse.

C.P.



 Georges Folmer





Informations pratiques :

Musée des Beaux-Arts de Rennes
20 quai Emile Zola
35000 RENNES
courriel : museebeauxarts@ville-rennes.fr
tél : 02 23 62 17 45

Ouvert tous les jours, sauf lundi et jours fériés


photos : (1) Composition géométrique  1952 acrylique sur panneau 133 x 92 cm (2) Composition  1945  huile sur toile 73 x 60 cm
  

 

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 10:59

pièces inédites


du 31 janvier au 11 avril 2010


Musée Goya - Castres




 artemoff.jpg





« J'ai toujours travaillé seul,
dans un isolement assez farouche.
Ce que je voulais avant tout,
c'était avoir un dessin très fort.
»

Georges Artemoff (1892 - 1965)


Artemoff
Georges Artemoff :  Chantre des steppes et des mythes.

Artiste, peintre et sculpteur d’origine russe, Georges Artemoff (Ouriupinsk, 1892 – Revel, 1965) est issu de l’École de Paris et baigne dans l’univers du Montparnasse des années vingt. En 1942, il s’installe à Sorèze, puis à Revel. Son oeuvre porte l’empreinte de ses origines et de sa vie, mouvementée et parfois douloureuse.


Sa petite-fille Sophie Testa qui est aussi une spécialiste de son oeuvre nous assure qu'il porte en lui la culture russe orthodoxe :  "son œuvre picturale sera fortement marquée par l'icône et la peinture populaire du sud de la Russie (le loubock). Les figures mythiques de l'antiquité grecque et de la primitive église chrétienne viennent parfaire la complexité de son œuvre qui avec l'influence de l'art des steppes se révèle comme une peinture moderne empreinte de tous les paradoxes de son époque. L'artiste se revendiquait comme un descendant des nomades des steppes, on trouve dans ses dessins, sa peinture et sa sculpture des ressemblances formelles avec les plaques d'or sculptées scythes. Les références aux origines les plus anciennes traversent son œuvre dans une logique subtile de continuité et d'enchevêtrement du sens. C'est dans ce rapport étroit entre son œuvre et sa vie que l'on découvre cette logique où la réalité de l'individu rencontre le mythe."


"Artemoff, Pièces inédites" au musée Goya de Castres tente de mettre en lumière le processus créatif de l’artiste qui passe, chez Artemoff, par la recherche d'un équilibre entre la forme idéale et le dessin maîtrisé. Son style expressionniste est servi par un sens exceptionnel de la couleur. La large présentation de l'oeuvre  se propose de faire découvrir près de quatre-vingt pièces inédites, peintures mais aussi sculptures et en particulier des papiers grattés datés de sa dernière période. Georges Artemoff est au nombre des peintres injustement oubliés. La magnifique exposition du Musée de Castres nous permet de découvrir une oeuvre profuse et admirable.
C.P.


L'exposition est organisée dans le cadre de l'Année France-Russie 2010 - WWW.france-russie2010.fr . Une monographie  "Georges Artemoff, le dernier Centaure", par Nicole Zimmerman et Jean-Louis Augé, est éditée en partenariat avec les éditions Privat de Toulouse et la ville de Castres.







artemoffphoto.jpg






Artemoff



photos : (1) La Colère, huile sur carton, s.d., coll. privée,(2) Faune, panneau décoratif en bois exotique sculpté, s.d., coll. privée, (3) La Chasse de St Hubert, sculpture en bois polychrome, s.d., coll. privée, (4) Genèse I huile sur panneau 61 x 34cm 1961



Informations patiques :

Musée Goya
Hôtel de Ville 
81100 Castres

ouvert de  9h à 12h et de 14h à 17h
à 10h  les dimanches et jours fériés


voir aussi : le site du Musée Goya




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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 11:45

Collectes & échanges


du 5 février au 2 mai 2010


Musée Muséum départemental de Gap




 Joël Desbouiges

 

 Joël Desbouiges

 


Collectes & Échanges au musée départemental de Gap est une exposition d'œuvres choisies du Fonds Régional d’Art Contemporain Provence Alpes Côte d’Azur. Des acquisitions récentes dialoguent avec des installations contemporaines temporaires en plusieurs volets.

 "A travers le paysage" est le thème dans lequel on retrouve trois séries de photographies  de Joël Desbouiges. La série ''Paysage idiot'' comprend des clichés  réalisés avec un Instamatic Kodak. Ils datent de 1965, l'année où le petit appareil prend son essor ( cinq millions d'Instamatic de la marque vendus entre 1965 et 1970). Installé à l'arrière de la Simca 1300 GL, Joël Desbouiges a quatorze ans et photographie à travers la vitre les paysages d'une Espagne estivale qui défilent. Il retrouve récemment les photographies serrées dans une enveloppe avec une mention manuscrite de sa mère "Paysage idiot". ''Censurées'', oubliées mais conservées malgré tout, elles disent la joie de la découverte, l'excitation du voyage mais s'ajoute en exergue la pénible sensation de l'incommunicabilité.  Rencontre avec les yeux. Bienheureuse perception d'images élémentaires. Mais plus encore émotion et gravité d'une confidence.

Hier et aujourd'hui se superposent, voyage intime et journal du monde s'additionnent  dans : ''Après Rembrandt'', ''Entre parenthèse''(2009)  et les cinq autres photos de la série ''La plume du peintre'' (2004). Ainsi d'une suite de photographies à l'autre, c'est dans le lent déplacement d'un regard curieux et dubitatif que se dévide le fil ténu qui relient plusieurs histoires entre elles. 

L'oeuvre de l'artiste s'élabore  dans une tension silencieuse. Il cherche à toute force la possibilité d'éviter la perte. Une languette de lumière, un rai, un reflet, une tache... déplient l'image  et lui donnent une autre vie.

Catherine Plassart





Joël Desbouiges





 Joël Desbouiges

 

 Joël Desbouiges






Collectes & échanges

Artistes  exposés : Arthur AKOPY • KArel APPel • Gilles AillAuD • eDuArDO ArrOYO• CAtherine BlAnC  • GérArD BOisArD • MArC BrAO • FréDériC BrAhAM • rOBert BrAnDY • sOPhie CAlle • AlAin CeCCArOli •  CinéMAthèque De l’iMAGe De MOntAGne • JeAn-Yves COusseAu • XAvier DAunY • JOël DesBOuiGes• JOël DuCOrOY • GérArD DuCret • GérArD FrOMAnGer • DAviD GAMet • hAns hArtunG • DOMinique JOuve • AMAl KenAWY • AGAthe lArPent • ChristiAn MArtin-GAltier • BrunO MenDOnÇA • JACques MOnOrY• AiMé MPAne • JeAn-PAul riOPelle • AntOniO sAurA• hervé teleMAque • ClAuDe viAllAt• GérAlD De vivies • JAn vOss • YOMA •

 

Informations pratiques :

Musée Muséum départemental
6 avenue Maréchal Foch -
05000 Gap
Tél. 04 92 51 01 58
accueil.musee@cg05.fr

voir aussi : museum.cg05.fr, la vitrine de Joël Desbouiges dans Art Point France



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