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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 08:54

 [MONO]SPYARCHI[CHROME]

 

du  25 novembre 2008 au 10 janvier 2009

 

galerie José Martinez - Lyon (1)

 

 

 

Réfléchir avec Raguenes
Il m'a été donné de suivre le parcours artistique de Paul Raguenes, de loin en proche, depuis le début des années quatre-vingt dix. La voie qu'il a choisie est celle de l'épuration et du refus des faux-semblants. Nous pouvons l'observer en lettres sur miroirs plus au moins teints où ressort la phrase: "I NEVER LOOK WHAT I SEE" au sein de la série des Miroirs gravés. Est-ce repenser "Ceci n'est pas une pipe!" de René Magritte?


Le chemin parcouru depuis les premiers papiers poudrés fut une sorte de prélude aux Monochromes des années 2000. Je me souviens d'une visite d'atelier, à Condrieu, durant laquelle Paul m'exposait ses vues quant à sa vision artistique, entouré de créations récentes en séchage. Nous avons passé une grande partie de la nuit à observer et déplacer des œuvres afin de créer des associations chromatiques et de format. Il en est ressorti que l'autonomisation du châssis peint à l'huile et poudré pouvait être autant peinture que sculpture.


Il allait de soi que l'évolution de l'art de Paul Raguenes tendrait à polir sa technique. Que de questionnements ont été formulés pour que ce concept simple, mais ô combien complexe à mettre en œuvre, utilisant le matériau réfléchissant par excellence, le miroir, puisse aboutir . Le but de sa démarche est de signifier à l'observateur que l'objectivité est toute relative et peut être déjouée à tout instant. Il nous suffit pour preuve de se mouvoir dans l'espace d'exposition et de regarder les modifications visuelles qu'oblige la médiatisation des œuvres. Les espaces se transforment à chacun de nos pas. Les jeux de lumière influencent notre perception, à l'instar des volumes qui ne cessent d'être redessinés. C'est une façon très élégante de nous faire prendre conscience de la subjectivité de la perspective, tel que nous l'a déjà proposé Leon Battista Alberti avec son De Pictura (1435). A la différence de ce dernier, la saturation en image que notre époque nous impose ne nous permet pas toujours d'avoir à l'esprit que nous pouvons et devons nous positionner, prendre parti, faire des choix qui nécessitent des renonciations et également de grandes libérations.
 
Paul Raguenes, par sa rigueur d'exécution et le fil rouge visible dans l'ensemble de son œuvre, tend à signaler à celui qui ne veut pas être dupe de perceptions standardisées, voire biaisées, qui limitent et normalisent le réel, peuvent faire l'effort de s'arracher aux contingences édictées par la saturation visuelle que nous inflige notre société de consommation. Belle leçon, à la manière d'un livre d'images du début du vingtième siècle à l'attention des têtes blondes en culotte courte ; l'artiste, ici, nous invite à décrypter les signes, mais aussi à modifier nos repères et par voies de conséquence, à éduquer notre regard, nous forcer à réfléchir, à nous réfléchir.
 
Thierry Weber, Lausanne, le 21 octobre 2008

 

 

Informations pratiques :

 

Galerie José Martinez
28 rue Burdeau, 69001 Lyon
33 (0)478 280 772
 info@galeriejmartinez.fr
 
José Martinez 33 (0)6 07 80 48 99
Bruno Forges 33 (0)6 89 03 58 28

 

voir aussi : le site de la galerie José Martinez

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 08:40

du 13 novembre 2008 au 10 janvier 2009.

 

Galerie Henri Chartier - Lyon (1)

 

 

 Pierre Alechinsky

Tout texte est paysage, voilà ce que nous fait voir Alechinsky.
Parfois subsistent des résidus corporels, traces de têtes, yeux oblongs, enchevêtrements inextricables dont il semble toujours possible de pouvoir repérer le fil d'Ariane et même de la réembobiner...

 

Informations pratiques :

Galerie Henri Chartier
42 rue Burdeau
69001 Lyon
 +33 (0)4 72 44 02 58

ouvert du mercredi au samedi de 13h à 20h et sur rendez-vous
accès : métro Croix Paquet (à 100m) / Hôtel de ville - parking Louis Pradel / Tolozan / Terreaux

 

 voir aussi : le site de la galerie Henri Chartier

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 06:19

Une sélection

 

Exposition du 6 novembre au 19 décembre

 

 trois lieux :
 LENDROIT Galerie Rennes
 Au Cabinet du Livre d'Artiste à Rennes
 À la galerie des Urbanistes à Fougères

 

 

 

 

Cette exposition permet de découvrir une sélection d'une soixantaine de revues réalisées par des artistes depuis les années 1960. La diversité des publications présentées - collectives ou à l'initiative d'un seul artiste - laisse entrevoir l'éventail de possibilités que peut offrir l'emprunt de cette forme éditoriale particulière. Si elles ne mettent pas en avant la même philosophie, voire peuvent parfois paraître très éloignées les unes des autres, ces revues se positionnent néanmoins toutes en faveur d'une reconsidération de certains critères de l'art, refusant le caractère intouchable de l'œuvre qui devient littéralement "à parcourir".

 

De nombreux artistes, parmi les plus importants, ont réalisé des revues ou ont pris part au projet d’autres artistes. C’est cette facette souvent méconnue de leur pratique que se propose de faire découvrir cette exposition, qui présente une sélection d’une soixantaine de revues, empruntées à la collection de la bibliothèque Kandinsky (bibliothèque spécialisée du centre Pompidou), à la collection du FRAC Bretagne et à de nombreux artistes ayant accepté de participer au projet.

 

 

 


 
À LENDROIT Galerie sont présentées les publications collectives contemporaines.

 

Au Cabinet du Livre d'Artiste à Rennes l'exposition  est consacrée à la revue expérimentale oxo, éditée depuis 1996 par Pascal Le Coq.

 

 À la galerie des Urbanistes à Fougères   présentatio d'une sélection de revues entièrement réalisées par des artistes depuis les années 1960.

 

voir les sites des trois lieux : LENDROIT GalerieCabinet du Livre d'Artiste à Rennesgalerie des Urbanistes à Fougères

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 08:35

320 dessins sur cahiers d'écoliers par ...

nine antico / jim avignon / isabelle boinot / hervé di rosa /
/ jochen gerner / daniel johnston / julien langendorff /  moolinex / natali / tom de pékin

 

du 19 novembre au 6 décembre 2008

 

Espace Beaurepaire  - Paris (10)

 

 

 julien langendorff

 

 

Depuis quelques années Effi Mild et Laurent Zorzin - à l'origine de la galerie nomade Arts Factory - confient aux artistes un cahier d'écolier de 32 pages, témoin de leur passage dans l'une des quelques 150 expositions organisées par ces infatigables défricheurs de la scène graphique contemporaine. Leur mission : emporter avec eux ce petit souvenir, le laisser trainer le temps nécessaire dans leur atelier, puis sans aucune contrainte de thème ou de technique, le retourner à l'expéditeur orné de dessins inédits !

 

Effi et Laurent : "Fin 2006 le premier cahier est revenu du fin fond du Texas, envoyé par Daniel Johnston qui avait trouvé là le support idéal pour exorciser de vieux démons, puis Isabelle Boinot - entre deux expos avec le collectif Frédéric Magazine - nous annonce qu'elle "Montre Tout" dans le sien ! Dans la foulée Julien Langendorff nous fait parvenir ses dessins littéralement grattés au stylo bille pendant un séjour à Berlin …"

 

Daniel Johnston, Isabelle Boinot, Julien Langendorff, Jochen Gerner, Tom de Pékin et Natali, Moolinex, Jim Avignon, Nine Antico et Hervé di Rosa tous candidats à l'expérience  exposent côte à côte avec enthousiasme, leurs cahiers, délivrant de petits bijoux graphiques témoignages de leur inspiration du moment, étapes de leur parcours créatif. Une série inédite d'œuvres récentes complète la présentation.

 

"Dans la marge" dévoilent ainsi  pour la première fois les 320 dessins originaux réalisés pour ce projet, par 10 artistes aux profils radicalement différents. L'exposition est à voir à  l'Espace Beaurepaire du 19 novembre au 6 décembre 2008.

 

 

 di rosa

  

Photos : 1 julien langendorff  2 di rosa

Informations pratiques :

espace beaurepaire
28 rue beaurepaire
75010 paris
contacts : effi + laurent  06 22 85 35 86

métro : république

 
tous les jours de 12h30 à 19h30

 

voir aussi :  /www.danslamarge.net  et  www.artsfactory.net/galerienomade/danslamarge/index.html

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 07:13

Oratorios.


du 29 novembre au 17 janvier 2009.


Galerie Les Filles du Calvaire - Paris (3)




Dominique Gauthier



"...Voilà le principe constitutif aux ORATORIOS ; les tableaux, cet ensemble, ont besoin d’un entretemps, de ces intervalles-temps, de cet avenir. L’espoir, l’instant de la peinture vivent dans l’attente de cette constitution. Deux lignes et puis leurs croisements, une continuité entre la géométrie et son travail, un agir méthodique et un agir intempestif et irruptionnel. Dans une structure de nécessité générale, l’action, les actions deviennent récit, épreuve, histoire. Les départs et les retours sont les modes respiratoires, le souffle des ORATORIOS : leur image." Dominique Gauthier, 2008




Circulation.

Comme une topologie du temps. Des cercles, des cordelettes passant à l'intérieur d'enroulages. Bandes de Moebius sans envers ni endroit. Ce qui revient en avant puis  passe derrière et s'inscrit là. De sorte que l'on a des  enveloppements, des manipulations, frappants. Avec des récurrences (le  format de 2m x 2m). Combler une béance en somme par une pratique exemplaire de noeuds  libérés en s'orientant vers une structure manifeste.

PG


photo : Sans titre, Série Oratorios, 2007, 200 x 200 cm


Informations pratiques :

Galerie Les filles du calvaire
17 rue des Filles-du-Calvaire
75003 Paris
tel: +33 (0)1 42 74 47 05
www.fillesducalvaire.com

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 08:27

Histoire sans parole


 

 

 Pierre Monestier

 

 A l'instar des oeuvres de l'écrivain Lewis Carroll qui toutes célèbres les noces du langage et de l'inconscient, les toiles du peintre Pierre Monestier nous projettent dans un univers onirique où sens et non-sens, présent et passé se mêlent en un instant unique et énigmatique. Ut pictura Poesis 1 disait Horace : telle la poésie, telle la peinture. Mais entre ces deux soeurs jumelles que le délire unit, l'analogie ne peut jamais être complète. Car dans toute image une part d'ineffable résiste ; une part  mystérieuse et insondable que seul le langage peut rendre visible.

par Frédéric-Charles Baitinger

 

 I. Le désir triangulaire ou le sens du monstrueux

 Au centre de la toile se tient un monstre dont le visage ressemble à une pomme de terre qui aurait germé. Dans sa main gauche, cette créature mi-animale mi-végétale tient un petit objet rouge-orangé. Peut-être est-ce le crâne d'un animal ? Sa couleur en tout cas fait signe vers la robe que porte, en bas de l'image, une femme, et trace ainsi comme une ligne verticale au centre du tableau.

 

Du côté droit de la toile, un homme regarde en direction du monstre qui lui-même semble absorbé dans la contemplation d'une femme qui ne le voit pas. Les trois personnages forment ainsi un triangle (allant de l'homme à la femme en passant par le monstre) que le regard fuyant de la femme rend discontinu sur l'un des côtés. Autrement dit, si l'homme désire la femme, ce n'est pas pour autant vers la femme que se porte son regard, mais vers une créature hybride qui lui désigne ce qui, dans la femme aimée, est désirable ; ce petit objet rouge-orangé qui n'est lui-même que la pénultième version d'un fantasme dont les formes passées s'accumulent au sommet de la toile.

 

Comme l'écrit le philosophe et anthropologue René Girard dans son livre Mensonge romantique et vérité romanesque, « La ligne droite est présente dans le désir, mais elle n'est pas l'essentiel. Au-dessus de cette ligne il y a le médiateur qui rayonne à la fois vers le sujet et vers l'objet. La métaphore spatiale qui exprime cette relation est bien évidemment le triangle.2 ». 

 

 Pierre Monestier

 

 II. Au-delà du triangle : l'enterrement du monstre

 Mais en-deçà de cette relation triangulaire se joue comme un autre tableau que Pierre Monestier a entrelacé à la scène précédente par un jeu subtil de disproportions. A la démesure du monstre répond la petitesse d'un groupe de cosmonautes – maîtres d'oeuvre d'un chantier dont le sens nous échappe encore, mais dont la répartition sur la toile forme, à n'en pas douter, une ligne inclinée qui coupe la toile en deux. Cette ligne, qui suit celle du tapis sur lequel reposent l'homme et la femme, marque ainsi la limite qui sépare le fantasme de la réalité ; le monstre protéiforme des deux amoureux qui cherchent à s'aimer. 

 

Le seul être qui fasse partie de ces deux mondes est un chien dont le corps se trouve des deux côté de la toile en même temps. Figure hermétique reliant le ventre de la femme au monticule de terre et à la pelle qui pourraient servir à enterrer le monstre, ce cerbère au corps coupé en deux nous guide vers le sens spirituel du tableau.

 

Et si le monstre venait à disparaître ? Qu'adviendrait-il de ce couple et de son amour ? Écoutons, pour le savoir, la parole du poète Joë Bousquet, ce maître en amour et qui eut lui aussi la malchance d'avoir le corps coupé en deux par un obus pendant le guerre :

 «  Je me suis nié pour mieux appartenir à quelqu'un. Et je me sens aujourd'hui aussi désenchanté que si j'avais été la proie d'un songe. Laid et triste, sans voix, et comme jeté à l'écart; et avec une douleur qui sonne faux comme le tintement d'une porcelaine fêlée. »

 

Mais ce premier désenchantement n'est que l'envers du désir triangulaire (condamnant l'homme à  préférer le monstre) mais non son dépassement que Joë Bousquet entrevoit pourtant lorsqu'il écrit :

« Vois tout ce qui t'arrive avec les yeux du jour.  Ne le vois pas avec les yeux de ta pensée.
La profondeur de la lumière est le miroir de ton coeur.
C'est à l'apparence des choses qu'il appartient d'éclairer ton être dans ta pensée. Suis-je assez clair en fin de compte ? Ce qui m'éclaire et moi, nous ne faisons qu'un ; et tout ce qui existe pour mes sens en un seul instant est mon être même. 
»

Joë Bousquet, Traduit du silence

 

1 « La poésie est comme la peinture » - Horace.

2 René Girard, Mensonge romantique et vérité romanesque, le désir « triangulaire 

 

Artegalore a exposé Pierre Monestier du 18 septembre au 15 novembre 2008

 

en voir plus sur le site de la galerie artegalore

 

Le silence qui parle Les nouvelles chroniques de Frédéric-Charles Baitinger fredericcharlesb@hotmail.com

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 07:51

Une soirée débat

organisée par Télérama

 

lundi 24 novembre à 19h 30

 

  Théâtre du Rond-Point - Paris (8)

 

 

 

 

 


Le métier d'artiste, un nouvel idéal ?
Malgré la difficulté, de plus en plus de jeunes tentent une carrière artistique. Pour concilier réussite sociale et épanouissement personnel dans un monde désenchanté ?  Si le « métier» d'artiste n'est exercé en France que par 2 % des individus, le « désir d'en être », lui, semble plus vivant que jamais. Les statistiques le confirment : entre 1990 et 2005, en effet, le nombre des professionnels de la culture a augmenté de 38 %. Un tel engouement s'est-il déjà produit ? De nos jours, quelle serait la figure susceptible de mobiliser les jeunes vocations ?

 

Ils seront plusieurs à répondre chacun à leur manière à toutes ces questions : Pierre-Michel Menger, directeur de recherche au CNRS et à l'EHESS, observateur hors pair du milieu intellectuel et artistique,  le philosophe Gilles Lipovetsky qui depuis trente ans passe au crible la société de consommation et ses avatars, le philosophe Michel Onfray qui ose un  point de vue radical,  le sociologue-ethnologue Jean-Claude Kaufmann qui scrute les mécanismes de construction de soi,  Pierre-Michel Menger qui combat les illusions (10 % de la population des auteurs ou des plasticiens, par exemple, cumule 50 % des revenus)...

 

Pourtant,   une poignée de fervents animés par le désir est de créer  percévereront...


d'après Emmanuelle Bouchez
lire sa présentation dans Télérama

 

 Au programme
Des interventions filmées de Marc Fumarolli, Daniel Templon, Yves Michaux et Daniel Mesguich viendront également enrichir les échanges, de même que des « pauses artistiques », en live, avec Zaza Fournier, Debout Sur Le Zinc et Patrick Robine.

 

 

Comment participer à la soirée ?
Offre privilège proposée aux lecteurs de Télérama : 7 € (au lieu de 10 €).
Réservation obligatoire au : 01 44 95 98 21 (du mardi au samedi de 12h à 19h et le dimanche de 12h à 16h) ou par Internet dans la limite des places disponibles)

Soirée animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama, et Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point.
Invités : Michel Onfray, philosophe ; Muriel Mayette, administrateur général de la Comédie-Française ; et Christophe Girard, adjoint chargé de la culture à la Mairie de Paris.

Pauses artistiques : Patrick Robine ; Zaza Fournier ; Debout sur le Zinc .

 

Ce débat a lieu :
lundi 24 novembre à 19h30
au Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin-Roosevelt, Paris

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 07:17

20-23 novembre 2008


Institut national d’histoire de l’art - Paris (2)







UN FORUM D’ÉDITEURS EUROPÉENS| Des éditeurs venus de toute l’Europe présentent leurs ouvrages de réflexion sur l’art afin de favoriser l’émergence de projets de traduction, de diffusion et de coédition, ainsi que des échanges entre éditeurs et essayistes européens


UN CONCOURS EUROPÉEN D'IDÉES| Repenser les conditions sociales & économiques de l’art. Ce concours européen s’adresse aux philosophes, sociologues, artistes, chercheurs, économistes, etc. En collaboration avec les services culturels des pays européens à Paris et avec les services culturels français en Europe. Competing Ideas (English)


COLLOQUE | RENCONTRES | DÉBATS | CONFÉRENCES| Des philosophes, des critiques, des sociologues, des juristes, interrogent l’invention de la modernité et l’Europe, les conditions sociales et économiques de l’art, la fin de l’exception artistique, la critique d’art en Europe, les rapports entre industrie, art et innovation.



Le Forum européen de l’essai sur l’art a pour but de mettre en valeur la principale fonction culturelle de l’essai sur l’art : transmettre un état des lieux de la recherche sur l’art entreprise aujourd’hui selon de nombreux points de vue (philosophie, sociologie, critique,...)

 

COLLOQUE
L’EUROPE, L’INVENTION DE LA MODERNITÉ ET L’ART (texte de Patrice Maniglier)
Sur une proposition de Françoise Gaillard, historienne des idées, et de Jacques Serrano.


>jeudi 20 novembre, 18h |
Françoise Gaillard, historienne des idées : L’esthétique comme terrain de jeux de la philosophies
Manuel Maria Carrilho, philosophe, ancien ministre de la culture du Portugal : L’Europe, les paradoxes d’une invention de la modernité
Bernard Stiegler, philosophe : Mystagogies de la modernité européenne - et au-delà
Modérateur : Patrice Maniglier, philosophe.

> vendredi 21 à 14h30 |
Alain Touraine, sociologue : Le portrait et le pouvoir
Ralph Heyndels, sociologue de la litterature et de la culture : Il faut être absolument moderne:l’Europe, la modernité et l’art à partir de Rimbaud.
Daniel Lindenberg, historien des idées : Le courant néoconservateur et l'art contemporain (à propos du dialogue Bourdieu /Hans Haacke.)
Bruno Latour, sociologue : L'Europe: un embarras de richesses
Modérateur : Françoise Gaillard, historienne des idées.



CONFÉRENCES, RENCONTRES ET DÉBATS

>vendredi 21 novembre, 11h |
Innovation et coopération territoriale (texte de Donato Giuliani)
Donato Giuliani, direction de la culture, Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais.
Suivi du débat : De la nécessité de l’exigence culturelle pour developper la créativité sur les territoires Table-ronde de présentation de la plate-forme « Créativités et Territoires »- Institut Charles Cros- IAAT (Institut Atlantique d’Aménagement des Territoires).
Intervenants: Sylvie Dallet, professeur des universités, présidente de l’ Institut Charles Cros | Jacky Denieul, chargé de mission «Créativités et Territoires», IAAT | Pierre Bongiovanni vidéaste, plasticien, producteur | Michèle Gally, professeur des universités, université de Provence.

>vendredi 21 novembre, 18h |
La critique d’art en Europe
organisé avec la revue Mouvement | intervenants: Paul Ardenne, historien et critique d’art | Vivian Rehberg, historienne d’art et critique d’art | Vincent Pécoil, critique d’art | Stephen Wright, critique d’art. Modéré par: Valérie Da Costa, historienne de l’art et critique d’art.
Suivi de Team Network, transdisciplinary european art magazines présentation du réseau de revues européennes par David Sanson (Mouvement), Katja Praznik (Maska) et Tiago Bartolomeu Costa (Obscena).


>samedi 22 novembre, 11h |
Papier électronique et édition à l’ère de la numérisation (texte de Samuel Petit)
Anne Kieffer, directrice générale Art, Havas | Samuel Petit, Ganaxa.


>samedi 22 novembre, 14h30 |
Pour en finir avec l’exception artistique (texte de Marcela Iacub)
Marcela Iacub, juriste, chercheuse au CNRS, suivi d’un échange avec Mathieu Lindon, journaliste et écrivain.

>samedi 22 novembre, 17h30 |
Les modernités hors de l’Europe (texte de Stephen Wright)
Débat proposé par Stephen Wright, critique d’art | intervenants: Ali Akay, sociologue | Samir Amin, politologue (sous réserve) | Seloua Luste Boulbina, philosophe | Sudhir Chandra, historien | Rada Ivekovic, philosophe | Geetanjali Shree, auteure.

>dimanche 23 novembre, 14h30 |
Le mensonge dans la figure de l’art | (texte de Ciro Giordano Bruni)
Débat organisé par le Germs, sous la direction de Ciro Giordano Bruni.
Gilles Boudinet, maître de conférence, Université Paris 8 | Jean-Baptiste Dussert, philosophe | Martin Kaltenecker, musicologue | Ciro Giordano Bruni, directeur des publications du Germs.





Informations pratiques :

Institut national d’histoire de l’art
6, rue des Petits-Champs
75 002  Paris


Réservation conseillée:
+33(0)1 43 54 03 43 | + 33(0)1 42 60 39 18
infos-essaisurlart@wanadoo.fr


association Forum de l’essai sur l’art
présidente | Françoise Gaillard
conception & direction | Jacques Serrano
9 rue du Val-de-Grâce 75005 Paris France
+33(0)1 4354 0343 | forum-essaisurlart@wanadoo.fr

voir aussi : le site du colloque

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 06:33

rétrospective

du  25 octobre 2008 au 8 février 2009

Musée d'Evreux (27)

puis

du 28 fev au 24 mai 2009

Musée de Brou - Bourg-en-Bresse (01)



Jean DegottexLes Ressources de la peinture formelle.
Pas de déduction chez Degottex, mais une démarche qui passe par des  crises. Importance du sentiment dans son immédiateté et cependant une  part donnée à la réflexion, par derrière. Et c'est le paradoxe.


Degottex s'accorde d'abord avec lui-même, puis  cherche des arguments (entendre des formes de lisibilité) pour  atteindre sa conclusion. Pas de pétition de principe cependant, ni de théorie ou d'assertion  générale à priori. Mais le passage de l'écriture au texte, via le  signe, puis de la texture au graphisme pur sur toile, papier, carton,  bois... et réduction progessive de la couleur.


Retour à la Nature et à ses principes généraux (verticales et horizontales). Le peintre reste à l'ombre de toute dissipation. Il n'a rien voulu  prouver mais d'un "faire" à un autre il est remonté à un fondement :  celui de la logique naturelle.


Tel un empiriste de l'art il a collectionné aussi les états de la  peinture sans jamais se concevoir seul non plus et il a reconnu des  influences. Néanmoins sa permanence est dans son refus du sommeil, ses scrupules à  se répéter, sa volonté de découvrir autre chose.


Peinture sérielle, ou du "lieu", peinture de la volonté et sensation  que le moi et le monde communient en certains états enfin. Degottex voulait peut-être dire au final qu'il a vu, au-delà de  l'identité personnelle, des successions de sensations fondues dans une  Unité (quasi mathématique).

PG


Rétrospective Degottex au Musée D'Evreux (après celui de Quimper), du  25 octobre 2008 au 8 février 2009.




 photo : "Vide de l’Inaccessible "  n°15/18 Jean Degottex
22 octobre 1959  huile sur toile  Evreux, musée de l’Ancien Evêché
cliché : Ville d’Evreux - Musée  © ADAGP.

informations pratiques :

Musée d'Evreux
Ancien Évêché
6, rue Charles Corbeau
27000 Évreux
02 32 31 81 90
musee.mairie@evreux.fr

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.


Musée de Brou
Monastère royal de Brou - 63 boulevard de Brou
01000 Bourg-en-Bresse
Tel : 04.74.22.83.83

Ouvert tous les jours de 9h à 12h et de 14 à 17h


voir aussi : le site du musée d'Evreux



Pierre Givodan

Chroniques intempestives

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 06:22

les 12 et 13 décembre 2008

BNF - Paris (13)
&
INHA - Paris (2)



Esthétique et éthique dans le système de l’art contemporain et dans le développement des nouvelles technologies.
Des spécialistes de différentes disciplines, sont invités à réfléchir dans le cadre d'un colloque sur le rapport éthique, esthétique. Ce thème recoupe des problèmes qui ont inspiré de différentes façons, le projet Artmedia  à travers ses neufs éditions précédentes. Mario Costa et de Fred Forest, ont débuté il y a vingt-cinq ans ce vaste cycle de travaux visant à réunir artistes, philosophes, acteurs du monde de l’art et des médias autour des grands enjeux esthétiques de notre temps, leur préoccupation principale étant le devenir de l'art dans nos sociétés. Le projet arrive désormais à son terme avec ce dixième et dernier colloque.
 

L'angle d'approche peut se résumer en quelques questions ? L'art a-t-il une influence encore aujourd'hui ? Contribue-t-il à l'histoire de l'homme ?

Au coeur des débats également des questions plus pragmatiques concernant le rôle du marché, de l'argent public, des nouvelles technologies.

Enfin, un questionnement plus philosophique concernant le destin du sens dans notre monde. Les artistes d'aujourd'hui ont-ils encore la possibilité d’exercer la capacité de "symbolisation", retenue depuis toujours comme une des fonctions spécifiques de l’art ?


Programme

Le vendredi 12 décembre 2008, dans le Petit auditorium du site François-Mitterrand
9h > 18h
Ouverture des travaux par Edgar Morin, avec les interventions de Mariapaola Fimiani, Fred Forest, Mario Costa, Annick Bureaud, Jean-Michel Rodes, Anne Cauquelin, Paolo D’Angelo, Marivonne Saison, Edmond Couchot, Serge Tisseron, François Soulages, Dominique Chateau, Sophie Lavaud, Pierre-Damien Huygue, Louis-José Lestocart.

Le samedi 13 décembre 2008, à l’Auditorium 2 de l’INHA
9h > 17h30
Avec les interventions de Mario Costa, Michael Leruth, Maurizio Ferraris, José Jimenez, Fabrizio Desideri, Pierre Moëglin, Robert C. Morgan, Jorge Latorre Izquierdo, Maurizio Bolognini, Paolo D’Angelo, Jean-Pierre Faye, Vincenzo Cuomo, Carole Talon-Hugon, Isabelle Rieusset-Lemarié, Rudolf zur Lippe, Jean-Michel Rabaté, Thierry De Duve.

Informations pratiques :

Renseignements
01 53 79 59 59 et bnf.fr
BnF - Site François-Mitterrand - Quai François Mauriac - Paris 13e
INHA - 2, rue Vivienne, Paris 2e

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