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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 10:08

du 2 octobre au 31 décembre 2008


Musée de Picardie - Amiens (80)





Il n'y a sans doute plus d'opposition aujourd'hui entre collection publique et collection privée notamment parceque  les collectionneurs n'hésitent pas à exposer ce qui leur est le plus intime, leur collection. Le collectionneur n'est plus comme le voulait le  XIXe siècle,  ce personnage de "bourgeois éclairé" qui accumule des richesses. Il  inscrit une passion privée dans le champ social, livre ce qu'il a de plus personnel au regard de tous. Jannick Thiroux dont la collection réunit des oeuvres du XXe et du XXIe siècles appartient au petit nombre des grands collectionneurs de notre époque.


Sa collection, constituée depuis une vingtaine d’années, comporte  trois cents oeuvres. Composé au fil des rencontres et des expositions vues dans des galeries ou bien au cours de visites de musées, l'ensemble est formé de pièces acquises directement dans des galeries, ou de pièces produites par le collectionneur engagé auprés des artistes.


Le Musée de Picardie et l’Ecole supérieure d’art et de design (Esad) se sont associés autour de l'exposition Des certitudes, sans doute(s).  Cette dernière présente un choix de trente artistes issus de l'ensemble de la collection privée d'art contemporain de Jannick Thiroux. Au Musée, l’accent est mis sur le dessin, la photographie et la sculpture. A l’Esad (l'exposition est finie depuis le 14 novembre) la thématique portait sur la notion de dessin sériel au travers soixante-douze estampes d’Erik Dietman. 
 

Deux journées d’études autour du thème de la collection étaient programmées au Musée de Picardie et à la Maison rouge, en octobre et en novembre 2008. "Carte blanche à un collectionneur" est à venir, le 27 novembre 2008 de 19h à 20h30  à la Maison rouge, fondation Antoine de Galbert, à Paris. L'exposition du Musée de Picardie se poursuit quant à elle jusqu'au 31 décembre.
.

C.P.



Propos de Jannick Thiroux :
J'aime la céramique, le papier (les belles feuilles) ainsi que le verre. En revanche très peu de peintures sont présentes. Travaillant à l'inventaire de la collection, je me suis apperçu que je collectionne surtout le dessin et la sculpture. Quand j'achète des dessins, j'ai même l'impression parfois que ce sont des sculptures ! Le dessin, c'est "la vie des formes" comme le disait l'historien de l'art Henri Focillon. L'exposition à Amiens va peut-être montrer qu'il n'y a pas tant de différence entre le dessin et la sculpture. La notion d'architecture est aussi notable ; par exemple, une pièce de Richard Deacon illustre bien cette idée de la pièce architecturée tout comme les photographies de Lucien Hervé.



Artistes
au Musée de Picardie :
Alex Barbier, Grégoire Bergeret, Frédéric Coché, Pascal Convert, Johan Creten, Richard Deacon, Erik Dietman, Hreinn Fridfinnsson, Paul-Armand Gette, Lotta Hannerz, Etienne Leroy, Claude Lévêque, Frédérique Loutz, Thierry Mouillé, Stéphanie Nava, Martin Parr, Javier Pérez, Benoit Plateus, François Ribes, Elsa,  Sahal, Joachim Schmid, Sigurdur Arni Sigurdsson, Didier Trenet, Léon Tutundjian, Thierry Van Hasselt, Jean-Luc Verna, Françoise Vergier, Robert Wilson.


catalogue de 48 pages
textes de Gérard Wajcman, Marie-Claire Sellier, Sylvie Couderc.

Commissaires de l’exposition : Musée de Picardie : Sylvie Couderc, attachée de conservation en charge des collections XXe et XXIe siècles. Esad : Marie-Claire Sellier, critique d’art, psychanalyste, enseignante.

photo : Javier Pérez, "Rester à l'intérieur", 1996



Informations pratiques
:

Le Musée de Picardie
48, rue de la République
80000 Amiens
Tél: 03 22 97 14 00
e-mail : musees-amiens@amiens-metropole.com

ouvert  les mardis, jeudis, vendredis et dimanches de 10h à 12h30 et 14h à 18h.
en continu de 10h à 18h les mercredis et samedis

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 09:00

Colloque

du 27 au 29 novembre 2008

Université Rennes 2  - Rennes (35)


Le colloque "L'Art surpris par le social " organisé par l'Université de Rennes 2 est  interdisciplinaire. Il se propose d'analyser les enjeux d'une discussion croisée de la sociologie avec les pratiques artistiques, l'esthétique ou la critique.  Pendant ces trois journées, les Archives de la critique d'art qui ont pour mission d'être la mémoire des témoins et des acteurs de la scène artistique, accompagneront le colloque et présenteront leurs activités. Parallèlement au colloque, on est invité à découvrir les archives de Nathalie Heinich, conservées aux Archives de la critique d'art depuis 2000.



 Programme

Jeudi 27 novembre
11h15 Fatima Youcef, Lyon 2 « Bourdieu : de l’Amour de l’art aux Règles de l’art »
11h45 Olivier Belon, Saint Etienne « Image singulière et imaginaire collectif »
14h30 Laurence Corbel, Paris 1 « D’une sociologie comme art de combat »
15h00 Gilles Le Guennec, Rennes 2 « Le dispositif de l’autre et l’autre dispositif »
16h00 Leszek Brogowski, Rennes 2 «L’art qui est, l’art qui pourrait être»
16h30 Jean Arnaud, Aix-Marseille « Le résistant et le déclassé. L’animal comme figure contemporaine subversive »


Vendredi 28 novembre
9h30 Gaëtane Lamarche-Vadel, ENSA Dijon « Comment l’art invente le social »
10h00 Dominique Chateau, Paris 1 « Le social est-il encore surpris par l’art ? »
11h00 Nathalie Heinich, EHESS « Ce que la sociologie fait à l’art : l’éclairage des médiations »
11h30 Eric Van Essche, Iselp, Bruxelles « L’art contemporain dans l’espace public entre critique sociale et instrumentalisation politico-économique »
14h45 Sylvia Girel, Amiens « L’art contemporain comme outil de dénonciation, de provocation, d’insurrection»
15h15 Jean-Marc Poinsot, Rennes 2 « Espace social et oeuvre d’art, politiques du lieu »
16h15 Béatrice Balcou, Bruxelles « Amateurs »
16h45 Nicolas Thély, Paris 1 « " Vit et travaille bien partout". Engagement et valeur des artistes contemporains »


Samedi 29 novembre
9h30 Sandrine Ferret, Rennes 2 « Le social surpris par l’image ? »
10h00 Jean-Paul Fourmentraux, Lille 3 « Les " Nouveaux Commanditaires " de la Fondation de France »
11h00 Pierre-Henri Frangne, Rennes 2 « " Tout se résume dans l’Esthétique et l’Economie politique " : crise de l’art et crise sociale selon Mallarmé »
11h30 Patrick Otto, Rennes 2 « L’écart, un point de rencontre entre l’art et le social. A propos de Ludwig van de Mauricio Kagel »


Informations pratiques :

L’art surpris par le social
Colloque
Université Rennes 2 Haute Bretagne
Campus Villejean, Place du Recteur Henri Le Moal, amphi A2, bâtiment A sud

voir aussi : le site des Archives de  la critique d’art à Chateaugiron

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 07:40

la critique en force ? 

Christian Gattinoni
publication du samedi 15 novembre 2008
dans lacritique.org
 

Dans un automne partagé entre la vitalité des foires parisiennes et l’occupation tous terrains, privé et public, du Mois Européen de la Photographie à Paris avec le toujours excellent salon Paris Photo consacré au Japon, et comme en complément, dans une même exigence, diverses voix se lèvent pour réaffirmer la nécessité d’une parole critique qui s’élèverait comme un dissensus dans « l’industrie de l’émotion » que sont devenus les médias, selon le mot d’Elisabeth Lévy.

Mouvements, Particules, les Archives de la Critique d’Art et leur revue, le séminaire de Sociologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et le Master 2 professionnel de Strasbourg convergent dans une même revendication d’un nouvel espace critique.
Lire la suite...

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 06:24

1904-1914. Fauvisme et Avant-Gardes européennes.


du 26 octobre 2008 au 22 février 2009



Musée Matisse. Le Cateau-Cambrésis (53)







Fauves : l'intrusion des hongrois.
Pour nous les "fauves" se veulent la fleur de la France au début du 20  ème siècle. Il s'agit de Vlaminck, Derain, Matisse...On oublie les  fontaines de désir hongroises. Ces femmes, paysages, et scènes qui  n'ont rien de maigrelets. L'aventure picturale du nouveau siècle a  aussi commencé là, dans les premières années (1904-1914), chez ces  révolutionnaires de la peinture hongroise.

Initiée par la Hongrie, avant d'être proposée à Dijon, puis à Ceret et  au Cateau-Cambresis, cette exposition existe afin de rappeler la  puissance inconnue alors de ces "élèves" des scandaleux Français qui  ont construit, loin des moulins à vent de l'art de l'époque des  réservoirs qui ne criaient pas misère.

Ambition pour nous faire changer d'échelle. Fortune de la couleur  pure, abandon du dessin académique et simplification du trait, aplats,  détournement des sujets et franchissement des frontières du goût  moderne.

PG

Exposition Musée Matisse. Le Cateau-Cambrésis (53360, NORD); Palais  Fénelon, du 26 octobre 2008 au 22 février 2009. "Les Fauves hongrois  1904-1914. Fauvisme et Avant-Gardes européennes".


Informations pratiques :

Palais Fénelon
59360 Le Cateau-Cambrésis
33 (0)3 27 84 64 50
.33 (0)3 27 84 64 54
 museematisse@cg59.fr

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 08:44

du 15 au 30 noembre 2008


Saint-Etienne




La Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne  fête ses dix ans d'existence. Elle est invitée pour la seconde fois par la Cité du design, une jeune institution stéphanoise créée en 2005 mais se distribue dans quantité de lieux privés et publics de la cité.


Ensemble d'expositions, la manifestation sollicte de nombreux commissaires qui montrent chacun leur vision personnelle du design.

Plateforme de rencontres, elle alimente les réponses qu’apporte le design dans les différents champs de la société.

L’innovation et l'expérimentation sont au rendez-vous. Le design qui se préoccupe de la surface des choses, prend ici des risques, surprend parfois par des réponses variées que justifie une attitude responsable vis à vis de l'environnement.

 

 

So Watt ! Du Design dans l'Energie.

Musée d'Art et d'Industrie
 
(En partenariat avec la Cité du Design)
Exposition évènement de la fondation EDF Diversiterre.
Commissaire : Stéphane Villard – EDF Design



Face aux enjeux énergétiques d’aujourd’hui, comment adopter un comportement plus économe alors que l’électricité est impalpable dans l’habitat ? Grâce au design, cette énergie devient tangible et l’exposition So Watt ! permet d’envisager un rapport responsable, conciliant confort et respect de l’environnement.



 

Le programme :  http://www.citedudesign.com/

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 07:25

La Grande Décomposition

du 14 novembre 2008 au  25 janvier 2009


Le lieu unique - Nantes (44)




 
 
    
Discret et drôle,  scrupuleux, minutieux, sérieux et loufoque à la fois, Le Gentil garçon nous met en prise directe avec son travail "multipistes". Il nous embarque dans l'univers  de l’enfance où l’on fait du moindre objet un monde en soi , vers un territoire bourré de sourires et de clins d'oeil où les vrais questions sont posées avec simplicité. 



La Grande Décomposition au Lieu unique est la descendante monstrueuse des Praxinoscopes, Phénakistiscopes* et autres Zootropes**. Elle renoue avec l’esprit de découverte des précurseurs du cinéma, Marey ou Muybridge ou encore la fantaisie de Méliès. L'installation prend à rebours l’efficacité technologique. Elle use de la pellicule et ré-enchante la lanterne-magique.  Les 1200m2 de la Cour du Lieu unique transformés en atelier clandestin qui confectionne du rêve à la chaîne sont aussi le plateau du tournage et  la salle de projection de La grande décomposition.

 "Et si on jouait à être un bonhomme de neige ?" ,  "On dirait que je suis le cinéaste et toi le spectateur... "  C'est ainsi qu'enfant, on  énonce  les règles du jeu.  Le gentil garçon tient serré le fil qui le relie à ce monde où le grotesque et l'illusion, le ludique et le désir de comprendre chassent tout discours  superflu   pour donner forme à de fécondes allégories.


C.P.


*Phénakistiscope : appareil formé de 2 disques, qui donne l’illusion du mouvement par la persistance des images rétiniennes. Ancêtre du cinéma.
Praxinoscope : phénakistiscope perfectionné, où les images, reflétées sur des petits miroirs disposés en prismes, donnent l’illusion du mouvement.
**Zootrope : le zootrope est un jouet optique inventé en 1834 par William George Horner. Se fondant sur la persistance rétinienne, le zootrope permet de donner l’illusion du mouvement.




 Informations pratiques :

le lieu unique
2 rue de la biscuiterie
BP 21304
44013 Nantes cedex 1
(entrée : quai Ferdinand Favre)
Tél 02 51 82 15 00
info@lelieuunique.com 


Entrée libre
Du mardi au samedi de 13h à 20h, le dimanche de 15h à 19h


voir aussi : le lieu unique

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 09:15

La Feuillée


Edito : La roue tourne.

La presse "papier" se consume. Les journalistes soigneusement formés n'ont plus d'emploi. Haro sur le nouveau média : l'Internet "gratuit" qui fonctionne avec des bouts de ficelles et qui trouve le moyen de fournir des contenus informatifs et d'opinion qui rassasient le lecteur.


Le journal Libération attaquait avec violence, la semaine passée "un vrai média où l'info s'achète", il jugeait irrecevable que l'on puisse "payer des blogueurs pour faire sa com". Que fournissait dans le même temps et dans sa version "papier glacé", ce Libé tellement moral ? De la Pub ? Mais cela va de soi me direz-vous, nécessité économique oblige !


Il y a plus édifiant pourtant. Relevons, le propos de Laurent Joffrin, directeur de la publication. Dans le même édito, il qualifiait Chanel "d'annonceur élégant" parce qu'il avait "respecté la séparation stricte de la publicité et de la rédaction". Remercier un annonceur dans un édito n'est ce pas également de "l'info qui s'achète" ? N'est ce pas faire preuve d'une mauvaise foi sans pareille que de reprocher aux blogueurs ce que l'on pratique soi-même sans vergogne, partout et sans cesse, depuis des lustres ?


La vérité a bien sûr une dimension économique. Les annonceurs n'avaient pas confiance jusqu'à présent dans l'Internet comme support de Pub. D'abord parce que cette dernière est partout sur la toile et donc nulle part. Ensuite parce qu'ils doutaient de la fidélité des lecteurs du Web.


La roue tourne. Les comportements des internautes ont changé. Ils ne surfent plus, ils savent vers où se diriger et ce qu'ils vont y trouver. Les annonceurs ne tarderont plus à afficher leur préférence pour des supports qui ont une audience quantifiée, quantifiable et régulière. Dès lors on comprend la panique d'une presse "papier" qui tente de discréditer la nature de l'information diffusée sur le Net alors même que leur lectorat se lasse.


Nous ne l'avions pas nécessairement pressenti quand nous avons créé nos blogs il y a deux et trois ans. Mais ces sites d'information sont devenus des journaux, des magazines en ligne à part entière. Ils ont un lectorat d'habitués en progression constante. Bloguer est devenu un métier dont le seul avenir dépend de sa capacité à financer son activité et ses supports.


Les déclarations de principe et les guérillas camouflées en croisades pour "le bon" n'y changeront rien. La presse Internet existe. Elle a, elle aussi, ses codes, ses moyens et sa déontologie. Elle sait être réactive, et simultanément proposer des contenus pérennes. Le rédacteur Web a appris que l'information vaut non seulement au moment où il l'a publie mais aussi pour la durée. Et c'est pourquoi l'on peut déclarer que étant donné la fabuleuse mémoire du Web, le véritable arbitre de cette confrontation entre "presse papier" et "presse Internet" est sans erreur maître Chronos.

Catherine  Plassart



P.S. : Art Point France a aussi besoin d'annonceurs. La  confiance qu'on lui accorde mériterait des afflux de Pub. Partenaires en puissance, polissez vos logos, ajustez vos bandeaux, nous les ferons voyager.


voir aussi : La Feuillée du 13/11/08


Catherine Plassart 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 




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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 06:00

 du 25 Septembre au 12 décembre 2008

La Galerie Bleue - Collège Val d’Adour – Riscle (32)






 

Le travail de Aitor  Mendizabal emprunte ses références à la culture classique italienne et à la sculpture contemporaine. On retrouve dans son travail des éléments de figuration classique quand par exemple il donne une  importance  particulière au corps. Jambes, bras, pieds se trouvent comme accrochés, emboîtés dans des formes abstraites, curieuses. Ils se mêlent aux multiples  jeux du plein et du vide orchestrés par le sculpteur qui plie, froisse, écrase, attache, patine, le cuivre et le fer, donne des formes aériennes au bronze.

Pour l'exposition à la galerie Bleue du Collège val d'Adour à Risle, il explore et réinterprête le mythe d’Eros et Psyché. A côté de ses sculptures, Mendizabal  présente des dessins qui sont  plus que des travaux préparatoires. Ils gagnent leur autonomie par une précision de l'exécution, une forme d'exigence et d'achèvement.

L'exposition destinée d'abord aux élèves du canton de Riscle est à voir jusqu'au 12 décembre. L'artiste sera présent les jeudi et vendredi 20 et 21 novembre pour les rencontrer. Le vernissage de l'exposition le samedi 22 novembre à partir de18h donnera la possibilité à tous de le côtoyer dans une ambiance conviviale (apéritif, repas) .

C.P.


Aitor Mendizabal est né en 1949 à Caracas, au Venezuela. D’origine basque, il revient à Saint Sébastien en 1976 où il demeure.


Informations pratiques :

La Galerie Bleue
Collège Val d’Adour
13, place du Foirail
32400 Riscle
tel 05 62 69 94 14
galerie.bleue@free.fr

voir aussi : http ://galerie.bleue.free.fr

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 05:24

14 novembre au 17 décembre 2008


Lycée Henri Vincenot - Louhans (71)





 

Un récit, une conquête.
Une exposition est un moment où des œuvres se trouvent rassemblées dans un lieu alors qu’elles ont été produites à des périodes et dans des conditions souvent très différentes. Au-delà de leur apparente diversité, leur mise en relation propose une manière de les regarder mais aussi de se laisser saisir par les émotions, les images, les impressions, les pensées qu’elles font surgir. Chacune de ces œuvres réserve une place au spectateur qui doit évoluer dans ou autour de l’espace de l’œuvre, entrer en dialogue avec elle. Cette relation entre l’œuvre et le spectateur est souvent formulée comme difficile alors qu’il s’agit souvent d’abord de se laisser aller.


L'ensemble de la collection du Frac Bourgogne présenté au lycée Henri Vincenot à Louhans a été choisi plus particulièrement pour montrer comment l’art peut, par ses formes propres, raconter des histoires.  L'exposition a une visée pédagogique. Son titre "Western" fait référence à cette « conquête » de territoires inconnus que sont souvent les œuvres. Il évoque aussi leur contenu même, qui amorce des récits drôles, poétiques et décalés, dans lesquels il est question d’exploration de nouveaux territoires, réels ou imaginaires.



Photo : Bill Woodrow, Quattro Freccie, 1983
collection Frac Bourgogne (photo : André Morin, Paris)

 


Informations pratiques :

Lycée Henri Vincenot
26 montée St Claude
F-71500 Louhans
t. + 33 [0]3 85 76 43 00
Contact : Maxime Bourgeaux, professeur d'arts plastiques

ouvert sur rendez-vous

et

Frac Bourgogne
49 rue de Longvic
F-21000 Dijon
t. +33 [0]3 80 67 18 18
f. +33 [0]3 80 66 33 29
infos@frac-bourgogne.org

voir aussi : www.frac-bourgogne.org

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 06:56


 Du 19 novembre 2008 au 2 mars 2009


Centre Pompidou - Paris



Ron Arad




Les défits de Ron Arad.
Le goût de la courbe est, avec la simplicité et la foi dans le design,  le refuge favori de Ron Arad. Bataille gagnée grâce à l'ardeur et le  refus de rentrer dans le rang. On se représente les canapés,  fauteuils, étagères de l'artiste aux matériaux sourds en métal à la  gloire du regard : des formes débarassées de toute sauvagerie, sans  fouillis, ni désordre. Comme une relecture des jardins de Le Nôtre où  le maître mot est silence et concorde (voir notamment son "Fauteuil  fleur", trèfle imaginé par le designer et présenté au salon de Milan  2007).


Une percée au coeur du végétal, une sensualité vivante et le tour est  joué, le style et le dessin savent se faire aimer. On gagne à  connaître l'univers du maître qui a su aller chercher ailleurs pour  amasser de quoi remplir sa maison de détails floraux reconstruits ("Sofa" couleur argent par exemple). Rien de rabougris ici. Plutôt une sensation de débroussaillage des formes.

PG

Ron Arad , MNAM. Paris. Du 19 novembre 2008 au 2 mars 2009


photo :
Ron Arad: Fauteuil Oh Void 2, 2008
© The Gallery Mourmans (photo Eric et Petra Hesmerg) - Conception du visuel: Ron Arad


Informations pratiques :

tous les jours de 11h00 - 21h00

voir aussi : le site du Centre Pompidou

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