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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 17:07

"Fin d'été"

exposition dans le cadre des ouvertures d'ateliers

de la ville de Versailles

 

les 15 et 16 octobre 2011

 

 

 

Laurence Innocenti

 

 

Comme le carré tourne sur lui même...

Au départ, l'espace quadrangulaire de la toile. Mais rien  n'est arrêté par une géométrie définitive. Bien au contraire ! Le carré tourne sur lui même, permet toutes les inversions. Il voyage dans un espace du dehors qui est très semblable à celui construit à l'intérieur de ses limites par les bleus, les roses, les ocres de Laurence Innocenti. Car les images du peintre se jouent des points de vue et de la représentation du réel.   Elles disloquent avec patience et douceur les objets du monde au rythme de la couleur dans une oeuvre faite pour "le repos du rêveur".

C.P.

 

 

 

Information pratiques :

exposition des oeuvres de Laurence Innocenti

au 26 rue Ste Victoire Versailles

 

voir aussi : la vitrine de Laurence Innocenti dans Art Point France

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 16:48

Peintures et livres d'artiste

 

du 7 octobre au 10 novembre 2011

 

Médiathèque de Saint Raphaël

 

et 

Participation au 24ème Festival du Livre de Mouans Sartoux

les 7, 8 et 9 octobre 2011

 

Sylvie Deparis

 

 

Très inspirée par les formes du végétal, Sylvie Deparis peint, dessine et intervient sur les pages des livres qu'elle transforme au fil des mots que les poètes lui adressent.

 

Elle a ainsi réalisé des livres avec Jacques Ancet La vie sans visage, Andrée Appercelle Aux braises de l’absence, Michel Butor Le dragon des eaux et Vertigineuses bergeries, Régine Detambel Lierre et Le limon du poème, Antoine Graziani Eveil, répétitions , Jean Joubert Femme fougère  et  Le Dit du lierre, Machet Béatrice Melisma, Joël-Claude Meffre Deux ou trois îlots de neige, René Pons Le jujubier et Mea culpa, Jean-Damien Roumieu L'Être, l'éclat et le vide de L'Être, Catherine Pozzi Poèmes , Gaston Puel Quatre pièces pour violoncelle, Christian Skimao Questions de hasard, Salah Stétié La chute du jour, Bernard Teulon-Nouailles Potlatch et Simples énigmes, Bernard Vargaftig Où la musique se fond à la lumière,  Jean-Claude Villain Nuque contre terre, La liseuse est vierge,  et Diurnes.

 

 

photo : La vie sans visage, Jacques Ancet

 

 

Informations pratiques :

 

vernissage à 18h le 6 octobre

précédé d'une rencontre-discussion autour du livre d'artiste à 16h30

Médiathèque, place Gabriel Péri

83700 Saint-Raphaël

04 98 11 89 00

&

24ème Festival du Livre de Mouans Sartoux

24ème Festival du Livre de Mouans Sartoux

les 7, 8 et 9 octobre de 10h à 19h

06370 Mouans Sartoux

http://www.lefestivaldulivre.fr

06370 Mouans Sartoux

 

voir aussi : la vitrine de Sylvie Deparis dans Art Point France, le catalogue de ses livres d'artiste, le site du Festival de Mouans Sartoux

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 07:37

Dialogue entre cultures et langues

gravures de Robert Lobet et textes manuscrits des auteurs

 

du 26 septembre au 21 octobre 2011

 

Conseil de l'Europe - Strasbourg

 

Robert Lobet

 

 

Le processus du voyage.

Le voyage joue un rôle déterminant dans l’évolution  du  travail de Robert Lobet. Un jour en particulier,  il y a de cela plusieurs années, il rencontre une ville,  Alexandrie. Dans ce haut lieu du syncrétisme entre l’art égyptien et l'art grec,  il  trouve des motifs comme autant de motivations pour explorer la large palette des langues et des cultures du monde. D'où la naissance des éditions de La Margeride au sein desquelles, il a conçu et réalisé une soixantaine d'ouvrages,  souvent bilingues en dialogue avec des parlers exotiques, extravagants ou minoritaires, tous particuliers. 

C.P.

 

 

informations pratiques ;

vernissage jeudi 20 octobre 2011

de 17h30 à 19h30

 

 

voir aussi : le catalogue des éditions La Margeride dirigées et animées par Robert Lobet dans Art Point France

 

 

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 13:24

 

 

Bernard Plossu

 

 

Far out !  de Bernard Plossu

Un photographe se souvient des "sixties" qui voulaient, tout, tout de suite.

 

En quoi Far out ! est-il un livre rafraichissant ? C'est à cette question que l'on va répondre en s'attachant à l'époque, celle de la fin des années soixante et du début  soixante-dix, sans s'évader vers le seul monde de Mai 68.

Bernard Plossu est un photographe à la vocation "routarde" expert reconnu par les amateurs d'errances dans la contre-culture littéraire et musicale entre autres et probablement un oeil authentiquement ouvert sur la seconde moitié du siècle écoulé. Mais sa vraie conscience est ici dans cette galaxie du mouvement hippie peuplé de figures curieuses , gouverné par les lois de l'utopie, où il paraît poursuivre sa recherche, nous entraînant sur son radeau avec des anges, des prophètes d'un jour et des prêtresses remarquables du Mexique à l'Inde en passant par la Californie ou l'Europe réunies.

Il reste héritier direct et voit dans cette source  sûre l'éloge à venir de la Nature (l'écologie qui suivra de près) , le fond non prétentieux pour survivre à l'actuelle question "Que faire maintenant, dans ce monde non artiste, cette histoire défaite, sans opinion ?"...

Il a du mal à oublier l'insulte que constitue l'examen soit-disant généreux, mais en fait scandaleux, d'années revêches à toute autorité, qui réclamaient tout simplement une dimension plus grande à la vie ici présente.

Tout à fait d'accord avec lui, on juge bon qu'il rompe le silence et s'exprime conformément à sa fonction de "regard" critique et sensible.

Pierre Givodan

 

 

Bernard Plossu

 

Far out ! Les années hip : Haight-Ashbury, Big Sur, India, Goa de Bernard Plossu,  ill. noir et blanc et couleur, médiapopéditions 2011,  15 euros

Bernard Plossu découvre la Californie en 1966, un an avant le Summer of Love. En pleine période hippie, il fréquente la City Lights Bookstore, croise Joan Baez et ses soeurs, rencontre Henry Miller et photographie sans arrière-pensée ses amis artisans, écrivains et artistes (certaines de ces photographies sont inédites, notamment les images en couleurs de 1966 à Haight-Ashbury). En 1970, attiré par l’Inde, Bernard Plossu se rend à Ceylan puis à Goa.Il réalise deux reportages publiés par Rock & Folk en 70 et 71 intégralement repris dans "Far Out !" (textes et photos de Bernard Plossu). 

 

 


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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 12:03

du 24 septembre au 24 octobre 2011

Le Clos des cimaises - Saint Georges du Bois (17)

et

du 13 octobre au 19 novembre 2011

Galerie d'art Alain Rouzé - Nantes

 

 

 

 Anne-Marie Cutolo

 

"La foudroyante fatalité"

 

J'emprunte ce titre à un poème de Michel Deguy "A ce qui n'en finit pas" dans lequel il trouve les mots les plus justes pour évoquer la douloureuse et tragique entreprise du deuil. Dans le même texte, il évoque aussi "l'insensée distance", "l'insensée séparation" . Des perceptions qui pourraient faire de nous des sujets suffoqués si toutefois nous ne possédions pas l'écriture pour rendre présente les figures de l'absence, le langage pour dire le secret en échappant à son exorbitante dimension mélancolique.

La peinture d'Anne-Marie Cutolo est l'union et la tension entre la hantise du deuil  et la poétique du ressassement. La dépossession fondamentale est la matière de son expérience picturale. La dire et la redire dans un langage plastique économe  constitue la déchirante singularité de son oeuvre. Elle  fait affleurer à la surface du tableau ou de la feuille de papier le vertige d'une tristesse pensive. Le dialogue est sans cesse repris entre l'artiste et  l'alarmante et irréparable  perte. 

Catherine Plassart

 

 Anne-Marie Cutolo

 

Anne-Marie Cutolo

 

 

photos : (1), (2),, (3) Sans Titre, encre sur papier, 59 x 42 cm

 

Informations pratiques :

 

entre La Rochelle et Niort

05 46 43 23 08

17700 St Georges du Bois (Surgères)

coord. GPS La Chaumière

ouvert tous les jours sauf mardi et mercredi

de 14h 30 à 22h

 

et

vernissage en présence de l'artiste

le 14 octobre à 18h30

Galerie d'art Alain Rouzé

7, rue de la Juiverie, 

Quartier Bouffay, 

44000 Nantes.

Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 21h

& sur RDV au 09 52 34 04 53

 

voir aussi : le site de la galerie, la vitrine d'Anne-Marie Cutolo dans Art Point France

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 09:56

17ème Parcours de l'Art

du 1er au 22 octobre 2011

Cloître Saint Louis et libraire Evadné - Avignon

 

&

Journées européennes du Patrimoine

dimanche 18 septembre 2011 de 10 à 20 heures

Chapelle Saint Etienne d'Issensac , près de Ganges (34)  

 

 

 

Elisabeth Gerony

 

 

 

 

 

L'éternité devant soi.


Alors que la période de travail est entièrement consacrée aux kimonos, un accident et hop ! , une échappée vers le nu. Elisabeth Gérony s'amuse, elle fait des nus !

 

Elisabeth GeronyL'esprit de recherche s'accommode facilement des accidents. Peut-être les espère-t-il, les réclame-t-il aussi. En art, ils ne sont pas les grains de sable qui font grincer les rouages de la fabrique. Ils sont au contraire les ressorts qui propulsent la création à un autre niveau d'investigation.  «Là où est le danger, là est ce qui sauve.» (Friedrich Hölderlin). Donc soyons sages et rions de l'inattendu déclare Elisabeth Gérony. Sur la voie de l'irréfléchi beaucoup de bonnes surprises nous attendent.

 

Toutefois, actuellement, la grande affaire d'Elisabeth Gérony ce sont ses kimonos. Des pièces extrêmement travaillées, faites d'assemblages de plaques de métal gravées. Elle en présentera un au côté de dessins sur papier Japon et de travaux plus anciens à la Chapelle Saint Etienne d'Issensac et plusieurs au Cloître Saint-Louis durant le Parcours de l'Art en Avignon. 

 

Chez les chinois, les traces d'écriture les plus anciennes sont gravées pour l'éternité sur des carapaces de tortue. De même la numérologie et les premiers carrés magiques leur ont été inspirés par les motifs et la disposition des écailles de la dossière de l'animal. Il y a me semble-t-il,  une analogie à établir entre les carapaces de tortue de la civilisation chinoise et les kimonos en métal d'Elisabeth Gérony. Ces derniers, conçus comme des assemblages de plaquettes rectangulaires identiques, sont aussi des supports d'écriture qui convertissent le chiffre, le nombre et la lettre dans une proposition de texte ouvert. Comme dans les cosmogonies anciennes, le kimono offre en toute liberté une représentation écrite du monde et de sa création.  

 

Par ailleurs, longévité, nonchalence et discrétion face aux événements sont les différents composants de la symbolique de la tortue. Ne conviennent-ils pas tout à fait aux kimonos d'Elisabeth Gérony ? Ses cuirasses articulées possèdent entièrement l'art d'avoir toute l'éternité devant elles. Elles sont là où on ne les attend pas. Et dans leur grande pureté, elles veillent pour protéger la vie. 

 

Catherine Plassart

 

 

 

nubleuweb.jpg

Nu bleu, papier japon

Elisabeth Gerony

Nu 1 en zinc, acide

 

 

photos : (1) Kimono pluie, assemblage métal (2) Nu 2 en zinc (acide)

 

Informations pratiques :


Parcours de l'Art en Avignon, 

36 artistes, 24 lieux

Elisabeth Gerony expose : 

Cloître Saint-Louis

20 rue du Portail Boquier

84000 Avignon

et

la libraire Evadné - Les genets d'or

53 Rue Joseph Vernet

84000 Avignon

 

voir aussi :  la vitrine d'Elisabeth Gerony dans Art Point France

 


 

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 05:10

"Au bout des formes"

 

du 10 au 30 septembre 2011

 

Galerie l'Aiguillage - Paris

 

 

Nina Grgic

Au bout des formes

 

Nina Grgic présente une riche série d'oeuvres dans le cadre de sa première exposition personnelle aux Frigos.

Faisant fond sur une nouvelle technique à même d'associer tout ensemble vitesse et concentration, rigueur et improvisation, austérité de moyens et richesse d'expression, Nina Grgic réussit à créer des configurations qui se tiennent entre le concret et l'abstrait, le pur et le mélangé, l'impulsif et le minimal, l'objectif et l'onirique. Il en résulte ceci de remarquable, que ses oeuvres participent à la fois de la peinture, de la photographie et du dessin (voire du design), ce qui ne va pas sans entraîner un questionnement profond du partage des genres artistiques.

D'une certaine façon, on pourrait dire que la démarche de Nina Grgic  tente d'échapper à l'instantanéisme de l'époque. Ici, nul face-à-face avec ce qu'on appelle un peu vite le réel: plutôt une manière de faire qui, par son attention soutenue à l'énigme des choses, invite le spectateur à s'arrêter - halte qui ouvre le champ de l'interrogation.

Non pas qu'aucun rapport n'y soit décelable avec le monde tel qu'il est, dans sa splendide et blessante dureté. Bien au contraire, d'étranges déchirures apparaissent ici et là, sans que l'on puisse en assigner l'origine, le processus d'identification ne pouvant aboutir. Tout semble se jouer dans la dimension de l'allusif, l'indirect prêtant à conjecture.

Toutes près du chaos, comme pour en capter la sourde énergie qui féconde, les formes de Grgic ne se laissent pourtant pas happer par lui. L'artiste pousse toujours plus loin sa recherche, au risque de la mettre en péril. C'est qu'il doit aller sur le bord, à l'endroit de fragilité maximale par où du nouveau peut venir. Ainsi, chez Nina Grgic les formes osent approcher la source d'imprévisibilité. Là les inventions fusent, les surprises se succèdent, l'art est toujours neuf.

 

 

 

Nina Grgic

 

 

 

 

Nina Grgic

 

 

photos  : (1), (2), (3) Sans titre, technique mixte : encre de Chine, support plastifié ad hoc, fixatif, m, 40 x 30 cm, 100 x 70 cm, 60 x 40 cm - 2010

 

 

Informations pratiques:

 

Jeudi 15 septembre 2011: vernissage à partir de 18h

 

Galerie l'Aiguillage (Les Frigos)

19 rue des Frigos - 75013 Paris

Tél. 07 60 03 72 17

www.aiguillage.org

M° ligne 14 - RER C: Bibliothèque F. Mitterand ; M° 6: Quai de la Gare

 

voir aussi : le site de la galerie l'Aiguillage, le site personnel de l'artiste 

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 04:54

Résonances

 

du 27 octobre au 3 décembre 2011

 

galerie Marie Vitoux - Paris (4e)

 

et

 

Exposition

 

du 20 septembre au 18 décembre 2011

 

Domaine de Lescombes  - Eysines (33)

 

 

Franta

 

 L'énigme du mal.

" Le sens du beau, celui de l'Humain et du terrestre nous rappellent sans cesse à ce que Camus nommait dans le même livre "la pensée des limites". Héraclite en effet nous avait averti il y a des millénaires. L'oubli de la mesure favorise le déchaînement et la furie. Le mal gît dans cet exercice de la liberté mal comprise. L'énigme du mal dont parlait Kant est bien en nous la preuve de notre liberté. A nous d'être à la hauteur de la tâche d'approcher  "l'humanité de l'homme" pour plagier ce dernier. Franta par sa peinture et sa sculpture ne dit rien d'autre." Pierre Givodan 2007 (extrait de "Visages de la barbarie")

 

Franta  expose très régulièrement son travail dans les musées, les centres d'art et les galeries. Après une exposition d'été à la galerie Capazza à Nançay, il investit le Domaine de Lescombes à Eysines pour une durée de trois mois à partir du 20 septembre.

 

Informations pratiques :

 

Vernissage le jeudi 27 octobre à 18h

 

galerie Marie Vitoux

Marais - 3 rue d'Ormesson

Place du Marchéé sainte catherine

750004 Paris

tel 01 48 04 81 00

ouvert de 14h à 19h tous les jours sauf dimanche et lundi et sur RDV

      et

Domaine de Lescombes 

198 avenue du Taillan 

33320 Eysines 

tél : 05 56 28 69 05 

 

Entrée libre 

Horaires d’ouverture 

Hiver : 14h à 18h 

du mercredi au dimanche à l’exception des jours fériés

 

 

voir aussi : la vitrine de Franta dans Art Point France


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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 04:29

8ème  biennale d'art sacré actuel : Le souffle


du 23 septembre au 17 décembre 2011

 

Eglise Saint-Polycarpe - Lyon

 

 

Christophe Miralles

 

 

Le souffle, l'informe et la forme.

Entre ravissement et angoisse, il y a le souffle. Long  quand l'esprit est en fusion. Court lorsque les rêves sont perdus. Christophe Miralles nous enveloppe de celui qui soufflant fort, chasse  les idées en surabondance et dissout la violence tributaire du sentiment d’exclusion. Ce grand vent vient nous arracher à notre enfermement, à l’étroitesse de notre perception. Il disperse ce qui obscurcit ou aveugle. Il nous place au noeud de tension entre l’informe et la forme. Ici la peinture est le verbe qui brise la peur, rend libre, certainement plus humain.

Le souffle est le thème de la huitième biennale d'art sacré contemporain de Lyon. Pour répondre à la commande, Christophe Miralles a réalisé un tableau de très grand format, 195 cm x 260 cm. Son sujet s'y déploie en couleurs remarquables comme une apparition du pressentiment de l’infini au cœur de l’instant fini.
Catherine Plassart

 

 

 

Christophe Miralles

 

 

 

Prochaines expositions de Christophe Miralles :

 

Marrakech art fair 2 avec la galerie Marie Vitoux

du 30 septembre au 3 octobre 2011

 

Galerie Jean Marc Laïk - Koblenz Germany

Hans jörgensen - Christophe Miralles

du 10 octobre au 6 novembre 2011

 

Comparaisons Grand Palais Paris

du 22 au 27 novembre

Groupe Expressionisme de Jörg Hermle 

 

 

photos : (1) 2011 Christophe Miralles - Huile sur toile,  195cm x 260 cm, (2) détail

 

 

Informations pratiques :

 

Vernissage le jeudi 22 septembre 2011 à 18H30 

à l'église Saint-Polycarpe - 25 rue Leynaud - Lyon 1

 

 

voir aussi : le site de la biennale d'art sacré contemporain, la vitrine de Christophe Miralles dans Art Point France

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 04:20

 livres d'artiste

 

les 17 et 18 Septembre

 

Archives d'Ille et Vilaine -  Rennes.

 

Maya Mémin

 

Le monde lisible

Vouloir découvrir l’image dans le tapis, Henry James nous l’a dit, est toujours vain. Pas davantage que dans une œuvre littéraire on ne saurait affirmer à propos du travail de Maya Mémin avoir mis le doigt sur le secret qui la pousse, depuis des années à graver obstinément, dérobant ce que d’autres abandonnent ( et la liste est longue de ce dont on pense pouvoir se délester sans dommage ), débris, restes de soustractions courantes qui lui permettent une plus savante équation : l’équivalence du temps et du monde avec, comme seule inconnue, le hasard. Celui qui l’a mené en Asie où elle a vécu cinq ans et d’où elle a rapporté la particulière sensibilité à la lumière, le goût du papier, de sa matière.

Aux hasards successifs qui jalonnent sa vie, comme toute vie, elle ne fait aucune allusion directe. Mais ce qui l’impressionne, elle le grave : ne rien laisser échapper, garder le mystère du rebut qui supplie. Aux drames, petits ou grands, elle préfère la trame. Elle n’admet que les paroles d’éblouissements, taisant les composantes purement autobiographiques de son œuvre ; elle dit aimer dans la gravure, “  l’effacement de la couleur par le rouleau, la presse qui écrase l’encre et efface le soi qui déborde… ”

... / ...

Le monochrome n’est pas pour elle un concept abstrait, il surgit des souks de Marrakech où les teinturiers étendent leurs tissus, tout comme d’un port d’Orient où claquent des voiles. Papiers nobles ou papiers d’emballage, peu importe, pourvu qu’ils puissent se dérouler sans souci des distances. Non pas mise à plat mais lisibilité du monde offert par le truchement d’une presse et la grâce d’un artiste.

Danielle Robert-Guédon

 

Pour la 28ème édition nationale des Journées européennes du patrimoine, les portes du bâtiment des Archives d'Ille et Vilaine  seront grandes ouvertes les samedi 17 et dimanche 18 septembre de 13h30 à 18 heures.

Au 1 rue Jacques-Léonard, on vous proposera la découverte des espaces habituellement inaccessibles  au public grâce à des visites guidées, des ateliers, rencontres, spectacles et expositions voir le programme ci-dessous). 

Invitée par la Médiathèque départementale d'Ille et Vilaine, Maya Mémin offrira une large présentation de ses livres d'artiste aux Archives durant le week-end.

 

arianrod.JPG

 

 

Maya Mémin

 

 

Arianrod
Denise Le Dantec, Maya Mémin 
Format 21cm x 21cm. Comportant 4 gravures et 4 pages avec pliures 8cm mettant en relief AR IA NR OD.
Papier Arches. 10 pages. 20 exemplaires. 2010.

voir l'ouvrage

 

 

 

 

Maya Mémin
Les Talus
Alain Le Saux, Maya Mémin 
Intervention manuelle à l'encre rouge.
Impression sur papier Arches et typographie sur calque. Format 21cm x 21cm
20 pages, 30 exemplaires, 2010.
photo 1 : 
Chorégraphie secrète des sèves
François Perche, Maya Mémin 
Impression sur papier calque, format 21cm x 23cm.
23 pages. 20 exemplaires. 2011.

 

 

Au  programme : 
- exposition de livres d'artiste de Maya Mémin présentés par avec la Médiathèque départementale.
- exposition "Arthur Regnault, architecte-voyageur"  
- le samedi dans l'auditorium, l'Orchestre de Bretagne avec les artistes Eric BESCOND à la flûte et Marion LENART à la harpe, proposera deux concerts. Au programme, des oeuvres de J. CRAS, G. FAURE, J. IBERT, C.DEBUSSY, R. SHANKAR, C.SAINT-SAËNS. 
- un spectacle de la compagnie KF association le samedi et un autre de la compagnie 3eme Acte le dimanche 
- une présentation dynamique du nouveau pôle des archives du spectacle avec notamment un focus sur les archives de l'affichiste Mathieu DESAILLY.

 

 

Informations pratiques :
Archives départementales
1 rue Jacques-Léonard
35000 RENNES
Ouverture exceptionelle du week-end
samedi et dimanche de 13 H  à 18 H.
Tel : 02.99.02.40.00
BUS : Ligne 4 et Ligne 30
MÉTRO : Station Pontchaillou (quelques minutes à pied direction "Administrations") ou station Villejean Université puis bus 4

 

 


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