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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 17:04

exposition

 

du 2 au 14 décembre 2011

 

Galerie du Montparnasse

 

 

 

 

 

Marie Deloume

 

 

Dialogue intense

 

"Ni vainqueur ni vaincu. Parfois le zinc impose et parfois je révèle. Histoire d'amour sans cesse renouvelée d'un couple emporté dans le tourbillon d'une danse. Chaque zinc a son secret, chaque zinc a son mystère. Je prolonge sa vie d'un murmure de couleur glissé entre mes rêves." Marie Deloume

 

L'emploi de couleurs vives par Marie Deloume est une nouveauté dans son travail pictural sur "plaques de zinc arrachées à l'histoire ancestrale du toit". De même elle nous surprend avec  l'apparition de constructions plus rigoureuses proposant des lignes franches, des figures géométrisantes.  Son inspiration qui puise ses sujets dans l'espace urbain est empreinte de moins de nostalgie et aussi de plus d'envie.  Amour et respect établissent un dialogue intense avec la "matière grise". La lumière sourd d'intervalles inopinés comme autant de petits bonheurs posés sur  les larges aplats de l'existence.

Catherine Plassart

 

 

Marie Deloume

 

 

Marie Deloume

 

Marie Deloume

 

 

photos : (1) Rouge et blanc 2011 diptyque 58 cm (x2) x 70 cm, (2) l'arbre citadin diptyque 2011- 58 cm(x2) x 70 cm, (3) Nature morte 2011- 68 cm x 58 cm, (4) Lumière triptyque 2011- 58 (x3)  x 110 cm. Technique: acrylique sur zinc

 

 

Informations pratiques :

 

Vernissage le vendredi 2 décembre de 18h à 21h

 

Galerie du Montparnasse

55 rue du Montparnasse

75014 Paris

06 70 29 70 66

 

ouvert tous les jours de 11h à 14h et de 17h à 20h

nocturne jeudi 8 décembre jusqu'à 22h

 

Voir aussi : la vitrine de Marie Deloume dans Art Point France

 

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 15:58

Ligne Noire

Une exposition de MichèleVinzant

et FabienKrause

 

du 3 novembre au 16 décembre 2011

 

CCN d'Orléans

 

 

Michèle Vinzant - CCN Orléans

 

 

Le long de la ligne noire.  

 

A l'invitation du Centre chorégraphique national d'Orléans dirigé par Josef Nadj, Michèle Vinzant expose ses travaux récents en gravure en dialogue avec ceux de Fabien Krause. Elle a  consacré en grande partie son travail à des silhouettes réalisées à la pointe sèche,  l'eau forte et à l'aquatinte. Plus que le mouvement,  elle a exploré le galbe, l'attitude et la courbe  des corps. Dans un aller-retour le long de la ligne noire, elle a envisagé la beauté du geste, la grâce d'une posture mais aussi la souffrance infligée au corps. 

 

Ni la profondeur du noir, ni la bataille du silence ne font peur à l'artiste. Elle y plonge grâce au vénérable procédé d'impression qui nécessite de la méticulosité et surtout de la lenteur.  Elle se laisse porter par une culture essentiellement fondée sur l’humanisme et s'introduit dans un entre-deux où le regard cherche la lumière intense. 

 

Sérielles dans leur présentation, les propositions sont multiples. Il arrive que  la ligne suive les contours d'un visage, les circonvolutions d'une face ou encore la danse  macabre d'un corbeau. Les sujets sont parfois comme griffés ou  seulement ébauchés alors qu'ailleurs ils sont comme une caresse, un frémissement à la frontière des ombres. 

 

Dans les trames de la nuit que pénétre Michèle Vinzant, le principe d'exploration est la dualité  : dualité entre le noir et la lumière, le vigoureux et le fragile, la mort et la vie. L'exposition est à voir jusqu'au 16 décembre dans le Hall du CCN d'Orléans. 

Catherine Plassart

 

 

Michèle Vinzant Michèle Vinzant

 

 

 

 Michèle Vinzant

 

 

 

 

 

Michèle Vinzant

Informations pratiques : 

 

Hall d'accueil du CCN d'Orléans

Centre chorégraphique national d'Orléans

37 rue du Bourdon Blanc

45000 Orléans

 

ouvert de 9h à 12h et de  14h à 18h

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 09:48

invité d'honneur

du 27ème Salon d'Automne de Chemillé

Théâtre Foirail - Commune de Chemillé

du 17 au 27 novembre 2011

 

 

 

Serge Crampon

 

 

La traversée du territoire de l'abandon.

Serge Crampon  observe, collecte, traite les objets malmenés. Il a mis au point une grammaire plastique avec ces objets de rebut qui jonchent les paysages et qu'il considère au même titre que les objets de nature. Il ne les transforme pas ou presque pas. Il les révèle à eux mêmes et au regard en les photographiant, en les agençant, en les installant dans des mises en scène.

Il y a un entre-temps entre le premier pas et le second pas dans la marche en avant. L'imaginaire de l'artiste s'y déploie, désireux de voir les choses autrement.  Les objets délaissés  prennent alors une dimension esthétique. La perception de leurs formes change en pénétrant un territoire autre que Serge Crampon compose après avoir livré un combat corps à corps contre l’abandon et la pauvreté conceptuelle. 

Dans le déplacement qu'il impose aux objets qui ont perdu leur fonction mais qui en conservent souvent la trace dans leur aspect déchu ou torturé, sa démarche obstinée trouve son sens. Il apprécie les variations auxquelles la lumière les soumet dans le moment. Il devine dans les altérations et les changements, l'usure du temps.  Il les interprète sous l’effet d’un engagement corporel en accord avec sa technique gestuelle, son expérience  de peintre, sa pratique de danseur.  Il obtient dans un mouvement de révolte, un nouveau statut pour ces pans délaissés de nature morte. Le sentiment du beau naît de la révélation improbable d'une présence humaine.

Catherine Plassart

 

photos : dans la série "les silences", impression numérique sur Dibond. 60 x 90 cm.

 

Informations pratiques :

 

Vernissage vendredi 18 novembre à 18h 30

Au cours du vernissage, Serge Crampon réalisera une performance.

 

Théâtre Foirail

105 avenue du Général de Gaulle

49120 Chemillé

 

voir aussi :  la vitrine de Serge Crampon dans Art Point France


 


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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 08:25

Ils sont parmi nous !

 

Le groupe des cinq

(y.marchal, j.renard,O. subts , P.boe et Elisabeth Gerony.)

 

du 25 novembre au 4 décembre 2011

 

Galerie le Petit Temple - Lasalle (30)

 

 

Le Petit Temple Lasalle

 

 

Une bête ! (synopsys)

 

Apparemment sortie d’un soupirail (impossible), une « bête » dont on ne voit que les empreintes au sol,  avant de se volatiliser, a abandonné une valise ouverte sur un banc public. On retrouve de loin en loin ses mystérieuses empreintes de pas. Tandis qu’elle adresse d'énigmatiques courriers, elle part à la découverte de la ville avant de se choisir un nid dans un arbre. Bientôt apparaissent :  son linge monstrueux qui sèche dans les branches, une boîte aux lettres (on peut lui écrire), d’étranges os "fluo"  relief de ses repas, et un oeuf brisé au pied de l’arbre, suivi d’autres oeufs… Finalement, la "bête" nous annonce qu’elle pendra sa crémaillère le 25.11.2011 au Petit Temple (dernier chemin d’empreintes) où l’on découvre son univers rassemblé… 

En fait qui sont-ils ces cinq qui se groupent ?

Et à quoi jouent-ils ?

(à se poser )

Des questions sur le positionnement de néos, archéos artistes dans un village "assez rigolo". 

(à offrir) 

Des réponses ? Non ! Seulement des propositions graphiques...

(à perpétrer) 

Des interrogations : par hasard, n'auriez vous pas des contacts avec l'Asie ? Une piste ? Un vol ? Une Voie ?

Et oui, la France est morose. Mais au Petit Temple de Lasalle dans le Haut Gard, on fait contre mauvaise fortune bon coeur. On ne vernit ni les tableaux ni  les pompes. L'humour ravage les oripeaux des humeurs de crise bougonnes et chagrines. On "crémaille" le chaudron de la joie de vivre. 

 

 

 

 

grill018.jpg

 

 

 

 

Informations pratiques :

 

Crémaillère à partir de 19h

le vendredi 25 novembre

 

Galerie le Petit Temple 

30460 Lasalle 

 

 

voir aussi : la vitrine d'Elisabeth Gerony dans Art Point France

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 07:19

Métaphores 2005-2011

 

du 18 novembre  2011 au  30 Avril 2012

 

Musée Museum département Haute-Alpes - Gap

 

 

 

Joël Desbouiges

 

 

Cuisine de terroir

 

 Avec Métaphores 2005-2011, Joël Desbouiges expose ses recherches récentes  sur la totalité du troisième étage du Musée de GAP .   Un livre de 200 pages au titre éponyme réunit l'ensemble des pièces présentées.  Il est enrichi de textes de Frédérique Verlinden,  Alain Kerlan, Christian Limousin, Yves Bical, Jean-Pierre Verheggen et laurent Devèze. 

 

... Mais le caractère pluriel de la réception du travail de Joël Desbouiges fait aussi référence à sa singulière manière de mêler en une même « toile » toute la violence de la mort-hallali et l’extraordinaire douceur, presqu’imperceptible, du vol d’un oiseau. Sans doute les gens trop prompts à classifier, à chercher à réduire un artiste à une « façon » qu’il se devrait, pour ne pas décevoir leur attente monomaniaque, de ne jamais quitter, peuvent ils devant un tel travail se sentir déboussolés. Tant pis pour eux, ils ne connaitront jamais l’ivresse du vrai voyage, de celui qu’on nommait un rien inquiet dans les livres d’histoire de notre enfance les « Grandes Découvertes ».

Les oeuvres présentées ici au Musée Museum départemental ont une invitation à croiser en eaux troubles et profondes, à saisir ce que peut avoir de paradoxal une inspiration qui ne cesse de puiser aux racines de son enfance pour trouver la force de critiquer un présent qui ne cesse de nous « faire le coup » de la génération spontanée. Ex nihilo de pacotille qui sent moins l’anhistoricité que l’amnésie.

...Le long voyage du plasticien, nous mène de l’évocation des aubes en affut aux cris des âmes qu’on préfère trop souvent ignorées dans nos tristes actualités

En somme, si dans une telle oeuvre la cuisine est souvent de terroir c’est le nombre de convives qu’elle interroge en nous rappelant toujours l’amertume des  plats non partagés. Dans un monde plus prompt aux canapés chiches et aux maigres portions de repus, il est sans doute finalement assez moral d’évoquer le gibier et les énormes omelettes aux champignons. Assister à une exposition de Joël Desbouiges c’est en un sens être invité par l’artiste à se mettre à table à tous les sens du terme. Etre tenté de huer la chasse ou de s’y retrouver, plaindre la bécasse ou la grive morte ou déjà en sentir le fumet, peu importe, car ce qui fait sens ici c’est ce partage entre tous les visiteurs qui d’évocations intimes en réflexions plus politiques, retrouveront peut-être les vertus de ces agapes que les Anciens nommaient si justement « symposium » : le Banquet.

Le terroir, selon Joël Desbouiges de Laurent Devèze (extrait)

in catalogue Métaphores 2005-2011,

Musée Museum départemental Haute-Alpes, Gap.2011

 

 

Joël Desbouiges

 

 

Joël Desbouiges

 

 

 Joël Desbouiges

 

 

Les publications : 

 

En Puisaye n°24 Joël Desbouiges "la recette du gigot farci", avec une nouvelle de laurent Devèze voir l'ouvrage

"Joël Desbouiges, Métaphores 2005/2011"   Editions Musée Museum Hautes-Alpes Gap, 2011 voir l'ouvrage

Trois  grands formats digigraphies sont également disponibles ''Poésie'' , ''Poudre bleu Beaubourg'' et ''Grand corbeau chutant dans l'escalier ''  éditions RLD.

 

 

 

Joël Desbouiges

Informations pratiques :

Musée Museum départemental de Gap

6 avenue Maréchal FOCH

Gap - Hautes Alpes

Tel. 04 92 51 01 58 

et

La Maison du Berger

Champoléon, Haut-Champsaur,  05

à partir du 25 février 2012 voir notre article

 

voir aussi : la vitrine de Joël Desbouiges dans Art Point France

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 17:21

l'exposition en images

 

 

Edvard Munch

 

REPORTAGE PHOTOS

 

 

 

Munch était pleinement « moderne », c'est la thèse que défend cette exposition que lui consacre le Centre Pompidou, avec cent quarante oeuvres, dont une soixantaine de peintures, cinquante photographies en tirages d'époque, des oeuvres sur papier, des films et l'une des rares sculptures de l'artiste. À travers neuf thèmes, elle présente un ensemble de peintures, associé à ses expérimentations photographiques et filmiques :

REPRISES : Variantes, copies, autant de termes qui pointent un aspect essentiel dans l'oeuvre de Munch, c'est-à-dire la répétition d'un même motif. 

PHOTOGRAPHIES : Comme les peintres Pierre Bonnard et Édouard Vuillard, Edvard Munch fait partie d'une génération qui, au tout début du 20e siècle, s'empare de la photographie, en amateur. Sa pratique photographique est centrée sur l'autoportrait.

L'ESPACE OPTIQUE : Munch traite de l'espace de façon très singulière.

EN SCÈNE : Depuis ses premiers portraits en pied, Munch s'intéresse à la frontalité des modèles qui posent comme des statues, dans une attitude hiératique et figée. 

REMÉMORATION : La reprise de certains motifs, resserrée sur une période très courte, touche parfois pour Edvard Munch à l'obsession. 

DÉMATÉRIALISATION : La dualité entre matérialité et immatérialité, une oscillation entre présence et effacement constitue un autre thème central dans l'oeuvre d'Edvard Munch.

FILM : Lors de l'été 1927, peu après l'acquisition à Paris d'une caméra amateur et d'un projecteur, Munch filme à Dresde, Oslo et Aker. 

LE MONDE RÉEL : Edvard Munch n'est pas uniquement le peintre de l'angoisse intérieure. Grand lecteur de la presse nationale et internationale, il était aussi inscrit dans l'actualité de son temps et tourné vers l'extérieur. 

LE REGARD RETOURNÉ : Depuis ses premières années jusqu'à ses dernières oeuvres, l'artiste n'a cessé de scruter son propre visage, d'observer les effets du passage du temps sur son corps et ses sens à travers ses autoportraits.

(extraits du communiqué de presse)

L'exposition "L'oeil moderne" est à voir au  Centre Pompidou à Paris  du 21 septembre 2011 au 9 janvier 2012 

 

 

Joséphine Givodan

Le vif du regard :

Les reportages photos de Joséphine Givodan

josephinegivodan@hotmail.fr

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 13:49

 

Edvard Munch

La conclusion à laquelle arrive Munch

 

La condition d'Edvard  Munch a sans doute connu bien des bouleversements. Il a dû lutter certainement pour conserver son humanité et sa peinture a trouvé un élan dans un renouveau de l'expressionnisme dont la radicalité annonce Bram Van Velde et les Abstraits coloristes des décennies suivantes.

Pas de recherche fondée sur la multiplicité des artifices donc dans ses oeuvres. Le pinceau prolonge le bras. Munch a peint avec son corps. Il prépare un certain agrandissement des sujets. Il marche à l'affect. Son carburant convertit en mouvements des énergies accumulées durant des années... Extension, puissance. Ses tableaux gémissent sous le poids des faits biographiques. Mais Munch veut continuer et accomplir la fonction de l'art : un savoir-faire pour toucher le divin. 

Or dans ces toiles, pas de vide ni d'efforts désordonnés, mais une morale, un regard intérieur actif aussi. D'où une conscience dont le va-et-vient nous renseigne sur la pièce, la comédie, le scandale... La vie est passée par là, Munch n'a rien oublié, il persiste et signe.

PG

Exposition "Edvard Munch, L'oeil moderne" du 21 septembre 2011 au 9 janvier 2012, Centre Pompidou, Paris.

 

 

Pierre Givodan

Chroniques intempestives

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 14:08

La FIAC 2011 en images

 

 

FIAC 2011 

 

 

REPORTAGE PHOTOS

 

 

Joséphine Givodan

Le vif du regard :

Les reportages photos de Joséphine Givodan

josephinegivodan@hotmail.fr

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 16:46

"Les sept dernières paroles du Christ"

 

 

PAROLES-CHRIST-6-sur-7.jpg

 

 

Bernard Lacombe et l'Occident de l'art.

 

Cette exposition de Bernard Lacombe nous importe si on se place dans le contexte philosophique d'une pensée chrétienne. C'est ici qu'intervient la nécessité de se référer au texte : celui du Nouveau Testament. Le livre même porte le message de "Jésus".

Indépendamment de son encrage dans le judaïsme ou des influences multiples que cet écrit peut refléter, nous sommes là devant un bouleversement de valeurs. Une révolution dans la culture de l'époque qui traversera les siècles. L'humanité connaît ses séismes. Elle en est même coutumière. En quoi consiste la "coupure " chrétienne ? Et quel "obstacle" surmonte-t-elle ?  Les expressions empruntées à Gaston Bachelard pour décrire le processus cognitif dans la science, valant ici aussi selon nous. C'est bien cet enjeu qu'interroge à sa manière expressionniste la série des oeuvres de Bernard Lacombe que l'on observe maintenant.

Ce dernier est un lecteur et un familier de la culture judéo-chrétienne. Son travail pictural va puiser dans l'inspiration qui a donné lieu à l'humanisme spécifique qui caractérise notre occident de l'art.

C'est pourquoi dans la filiation d'un Rembrandt par exemple, il nous montre comment le pari en un sens transcendant de l'existence s'incarnera en une figure à la hauteur de notre souffrance et de notre joie ; celle d'un individu chez qui "l'obscure divinité" pascalienne se réfracte discrètement dès l'origine.

Pierre Givodan

 

Exposition et Lecture musicale le 17 novembre 2011 à Genève

 

voir aussi : le site personnel de l'artiste

 

Pierre Givodan

Chroniques intempestives

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 09:32

La bibbliothèque de livres d'artiste de Thierry Le Saëc

et les éditions de la Canopée

 

exposition du 15 octobre au 20 novembre 2011

 

A L'Espace culturel Lucien Prigent à Landivisiau (29)

 

Thierry Le Saëc

 

 

Fantômes et cie

La bibliothèque a horreur du vide. Elle grouille de vivants et aussi de fantômes familiers et amicaux. A chacun ses amis, à chacun ses fantômes et donc à chacun sa bibliothèque. Celle de Thierry Le Saëc est contenue dans les limites de la poésie de son choix. Il nomme chaque livre, le décrit mais  non pas comme un bibliothécaire consciencieux plutôt comme le premier homme explorant son jardin merveilleux. 

 

Sus au vertige de l'absence. L'espace plein de la bibliothèque est idéal. Les mots s'y accumulent et construisent une parcelle du monde qui représente un univers. La bibliothèque de Thierry Le Saëc rayonne du culte rendu par l'artiste à la poésie. Culte des mots en jeu, des verbes combinés, des textes en vers ou en prose. Mais aussi culte de l'objet livre qu'il identifie au déploiement de l'imaginaire.

 

Car la poésie nourrit l'esprit créateur. Editeur,Thierry Le Saëc  exploite le matériau du langage qu'il vivifie dans sa forme imprimée. Il le recompose en strates délicates qui se plient et se déplient sous les couvertures et les emboîtages des éditions de La Canopée. Peintre et graveur, il l'habille de traits, de couleurs, d'images.  C’est que chaque livre est une maison de lettres et de phrases, un chez soi et un en soi. Certes, la clôture de l'objet livre renvoie au fini. Mais la finitude pour l'artiste accouplé à sa bibliothèque, est ici une chance,  celle de donner un sens à l'aventure de vivre.

  Catherine Plassart

 

L’exposition CORRESPONDANCE[S] présentée du 15 octobre au 20 novembre à Landivisiau a été réalisée en collaboration avec l'association “Les moyens du bord” dans le cadre de la 6 ème édition de “MULTIPLES” salon de la petite édition d'artiste qui se tiendra à Morlaix les 12 et 13 novembre 2011.

 

 

Autour de l'exposition :

Rencontre avec Thierry Le Saëc le vendredi 11 novembre à 17h

à l'Espace culturel Lucien Prigent de landivisiau

Salon "Multiples" les 12 et 13 novembre à Morlaix

(Mairie, Médiathèque "Les ailes du temps", Musée, Hotel d'Europe)

Stage "réalisation de livres d'artiste" les 10 et 11 décembre

animé par Thierry Le Saëc à Landivisiau

 

 

 

Informations pratiques :

 

VERNISSAGE LE SAMEDI 15 OCTOBRE À 11H00

Espace culturel Lucien Prigent 

Parc de Kréac'h Kélenn, Landivisiau (29)

ouvert les lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 14h à 17h30

 

Les Moyens du Bord 32 bis rue Basse 29600 Morlaix tel : 02 98 88 25 62 

 

voir aussi : la vitrine de Thierry Le Saëc dans Art Point France, le catalogue des éditions La Canopée

 

 

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