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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 09:20

du 29 juin au 25 août 2007

 

galerie Remarque - Trans-en-Provence (83)

 
Pierre Alechinsky Pierre Alechinsky
 

La galerie Remarque se distingue par une programmation d'une grande rigueur. L'an dernier à la même saison, elle nous livrait la première exposition rétrospectve en France de Christian Dotremont. Du 29 juin au 25 août 2007, elle nous propose rien moins qu'un panorama de trente années d'estampes (gravures, lithographies, bois gravés, techniques mixtes...de 1970 à nos jours), d’ouvrages de bibliophilie (Dotremont, Frémon, Macé, Kenan...) de Pierre Alechinsky.

 

On est admiratif  et stupéfait  car  le temps n'a aucune prise sur les oeuvres d'Aléchinsky dont le sens pérenne  est garanti par la grande cohérence d'une démarche, la fidèlité au refus de  "toute forme de décalage entre la pensée libre et l'action de peindre librement."  Et l'on est sensible  à la circularité du chemin qui évite le rapport au temps linéaire pour nous conduire vers l'image d'une unité retrouvée. Il y a parfois des jaillissements, des débordements mais toujours l'artiste ramène nos regards vers un point central, un axe autour duquel tournerait toute peinture. 

 

Si Pierre Alechinsky est un grand peintre, c'est aussi un écrivain.  Partisan de la "déspécialisation" (des peintres écrivent, des écrivains peignent) , ses oeuvres mêlent dessin et écriture. Il a produit de nombreux textes.  Viennent ainsi complèter l'exposition :   un grand nombre de catalogues, livres illustrés ainsi que ses propres écrits (de 1965 à nos jours aux Editions Denoël, Skira, Yves Rivière, Fata Morgana, Galilée, L’Echoppe, Gallimard...) mais également ses collaborations avec des poètes chez de très nombreuses “petites maisons d’édition” ...

 

S'il y a  une vérité dans l'oeuvre d'Alechinsky, elle lui appartient depuis déjà  bien longtemps , elle a mijoté dans les éprouvettes et tubes à essai  du laboratoire Cobra. L'artiste la partage avec  Christian Dotremont  qui l'énonçait ainsi :

 "le monde se lit de toutes façons en tous sens, le propre de l'artiste étant non de le reproduire mais d'y ajouter du sens".

Catherine Plassart

 

informations pratiques :

Galerie Remarque

2, Place de l'Hôtel de ville - 83720 Trans-en-Provence - France

 
voir aussi :  une biobibliographie de Pierre Aléchinsky, l'article  "Sources et résurgences de Pierre Alechinsky"
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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 07:40
 

Ces coups de gueule ! Ces coups de Blues !

 

 

Il fallait bien que ça finisse. Il était prêt à réveiller la terre entière. Il déballait tout c'qui pouvait pour y arriver.

 

La première fois que je l'ai entendu j'avais peut-être seize ans. Il était seul avec son piano et son magnéto quatre pistes sur une scène d'un cinéma d'Aix qui n'existe plus et il termina par la lecture d'un texte qu'il avait écrit le jour même devant la mer à Marseille. Trois heures de récital non-stop... Et on en redemanda ce soir là.

 

L'âme d'un coquin, toujours plus proche de Chopin et de Baudelaire que du pastis cependant !

 

Ca allait, ça venait, et avec lui c'était le barouf permanent.

 

Quand il est parti c'est un peu de l'espoir en la vie qui s'est éteint.

 

Avec lui, même la poisse chantait jusqu'au bord du néant.

 

Pour lui rendre hommage, exposition de 300 documents à la médiathèque Les Quatre Chemins, de la ville de la Trinité (06340), du 15 juin au 30 août, autour de son oeuvre poétique et musicale.

 

Vernissage le 15 juin à 18 heures avec des chansons interprétées par Michel Avalon.

 

Des textes seront dits par Richard Martin le 3 juillet.

 

PG contact@pierregivodan.com

 

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 10:46

en compagnie du sculpteur Lionel Laussedat

 

du 8 juillet au 31 août 2007

 

"Maison du  Roy" - Sigean (Aude)

 

Abad : la distance d'incandescence.

 

Capturer un exemplaire isolé de la vie, un cycle d'énergie inchangée qui vient comme de faire son entrée sur notre planète.

 

Une circulation qui utilise la couleur pour transporter nos désirs.

 

La vie est peut-être fondée sur des éléments matériels, nébuleux, et quand le jour arrive, nous en révèle toutes les beautés.

 

Il faudra donc dire le comportement des particules. L'unité dans le changement... Et le rayonnement fossile.

 

Les écarts dans le trait qui exigent de la précision et un dessin victorieux sont là pour nous envoyer des rapports sur les évènements.

 

Il semblerait enfin que la loi de conservation du tableau reprenne ses droits ici.

 

Pourtant les déplacements jouent toujours le rôle de hauts lieux fertiles ; de myriades cosmiques.

 

P.G.  contact@pierregivodan.com

 

informations pratiques :

"Maison du  Roy" à Sigean dans l'Aude

 

autre exposition :

du dernier w. e. de juillet au premier w. e. d'août

 

exposition  dans les maisons du village de Rutali

 
Rutali   est  situé à 23 km au sud de Bastia, dans la montagne en haute Corse.

 
voir aussi : notre dossier Claude Abad, le site personnel de l'artiste
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 07:07

Exposition collective d’œuvres vidéo

du 8 juin au 31 juillet 2007

 

Galerie ESCA - Nîmes

 
 

Massimo BARTOLINI, Marta BERNARDÈS, Pedro CABRAL SANTO, Alessandra CASSINELLI, Lara FAVARETTO, Michela FORMENTI, Stefania GALEGATI, Javier NUÑEZ GASCO, Alice GUARESCHI, Alberto GUIDATO, Kaoru KATAYAMA, Marzia MIGLIORA, Alexandra NAVRATIL, Mariuccia PISANI, Jorge QUEIROZ



« Je cueille les chrysanthèmes près des haies de l’Est
Voici que, insouciant, je perçois le mont du Sud. »
(Tao Yuanming)

Tout le monde sait où se situe le Sud mais chacun a le sien. Autant dire qu’il y aurait donc autant de Sud que d’individus ou presque. Le Sud, est-ce ici ou est-ce là ? À l’évidence cette question appelle plus d’une réponse, scientifique ou géographique. « On dirait le Sud » dit la chanson pour exprimer cet indiscernable, au-delà de tout cliché (touristique ou culturel).

 

L’ESCA organise chaque année avec le Festival d’Images Artistiques Vidéo (FIAV) un va-et-vient entre les deux rives de la Méditerranée, entre le Portugal et la Tunisie aussi bien qu’entre Nîmes et Tanger ou même entre Milan et Barcelone. Elle emmagasine dans son Arche vidéo les œuvres des artistes primés, dont les couleurs et les bruits du sud ne sont pas plus champêtres ou plus urbains que ceux des vidéos « nordistes ».

 

« Où ? – scènes du Sud : Espagne, Italie, Portugal », l’exposition proposée actuellement par le Carré d’Art de Nîmes, était l’occasion pour nous de revenir sur six ans d’activités du FIAV (2001-2006) et sur les œuvres primées chaque année dans toutes les sélections présentées (Algérie, Espagne, France, Italie, Portugal, Maroc et Tunisie). On reverra entre autres les travaux de Massimo Bartolini, Lara Favaretto, Stefania Galegati, Marzia Migliora ou Jorge Queiroz, tous sélectionnés au FIAV de Nîmes en 2002.

 

Il n’y a donc pas de « style » repérable chez ces artistes du Sud. On passe du sublime chez Alice Guareschi au rire en musique chez Kaoru Katayama et Mariuccia Pisani (dont « Follow the rabbit » sera présentée à l’Arsenal à la Biennale de Venise 2007) et au frisson chez Michela Formenti. Du côté de l’humour, il y a le genre bonbon acidulé caustique d’Alberto Guidato ou le genre plus nettement âpre d’« Ocidente » de Marta Bernardès ou tendrement dramatique de Alessandra Cassinelli. Certaines œuvres gardent quelques mystères car généralement les repères linguistiques font défaut et elles n’ont alors que la force réelle de leurs images pour exciter notre sens critique comme celle faussement clinquante de Pedro Cabral Santo ou faussement silencieuse d’Alexandra Navratil ou encore discrètement symbolique de Javier Nuñez Gasco. De la plus intimiste à la plus extravertie, de celles qui parlent de l’individu ou de sa relation dans le couple ou dans le groupe, de l’univers des objets ou de l’empire des images médiatiques, toutes nous laissent entrer en nous-mêmes et ne cessent d’entraîner le spectateur dans une activité mentale dynamique. Toutes ces images « disent », sans parler, nous font nous parler sans contrainte dans un dialogue intérieur ou partagé à la fois muet et sonore.

(communiqué de presse)

 

informations pratiques :

Vernissage vendredi 8 juin 2007 à partir de 19h
Galerie ESCA-76, route de Nîmes-F-30540 MILHAUD
Exposition ouverte du mardi au samedi de 17h à 19h.

Tel 04 66 74 23 27 -  galerie.esca@orange.fr 

 

voir aussi : le site de la galerie ESCA

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 07:06

Goes, laugh-summers

 

jusqu'au 15 juin 2007

 

E. G. L. art contemporain - Nîmes

 

Une très belle affiche pour une exposition qui se termine le 15 juin dans la librairie-galerie-édition E. G. L.  à Nîmes :

Thomas Bernardet( photographie) Seb Jarnot (dessins et litographies) Rodolphe Huguet (dessin et sculpture) Richard Baquié (dessins-Photographie) Philippe Mayaux (Lithographies), Michel Haddi (lithographie-Photo) Max Neuman (lithographie) Marie Ducaté (sculpture) Lisa mac Lure (dessin), Jean-Marc Andrieu (sculpture) Eduardo Arroyo (aquarelles) Claude Viallat (lithographies peintures) Bruno Peinado (lithographie) Antoine Desjardin (lithographie et sculpture)

 

informations pratiques :

E. G. L . ART CONTEMPORAIN
JACQUES BERVILLE - PHILIPPE PANNETIER
2 bis place de la Calade -NIMES-F-30000
Téléphone : 00-33- (0)4 66 36 03 11.

 
voir aussi : le site de la galerie E. G. L.
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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 09:35

 du 08 juin au 11juin   2007

 

SM'ART - Aix-en-Provence

 

Pour Jean-Pierre Hue, " tous les chemins mènent à l’art."

 

Ecoutons le plutôt : " Animés par l’intuition que le monde ne correspond pas à l’image intérieure qu’ils s’en font, les artistes peintres inventent dans leur œuvres, notamment lorsqu’elles sont des peintures abstraites et symboliques, une réponse aux interrogations qu’engendre l’existence, en particulier, au défi vécu de l’inadéquation de la société à leurs désirs et à leurs rêves.


Pourquoi peindre le monde si ce n’est pour le changer, pour secouer la cendre de l’habitude et être plus fortement soi-même.


Ainsi l’activité d’un artiste peintre est elle déterminée par la contradiction des circonstances de l’existence et de l’impérieuse aspiration pratique à prendre la parole,  à mettre de la couleur dans la vie, à créer.


Créer implique donc pour l’artiste une maîtrise des techniques, telles que la peinture sous verre ou la laque sous plexiglas pour ce qui me concerne, pour s’exprimer ainsi que l’élaboration, dans un même élan, d’une réflexion sur les êtres et les choses, d’une éthique, d’un art de vivre."

 

Jean-Pierre Hue, ingénieur de formation peint depuis 1975. Il a développé un rapprochement entre arts et sciences notamment par la création  de l’association HOLOVISION ( L’holographie utilise l’interférométrie LASER pour enregistrer et projeter des scènes en trois dimensions).

 

D'holographie en recherche picturale, Jean-Pierre Hue a souvent changé de support passant de la toile classique au support transparent (verre ou plexiglass) avec l’utilisation de l'ancienne technique de la peinture sous verre ou les très actuelles laques sous plexiglas qui répondent l’une comme l’autre à un besoin de transparence, de profondeur, de multiplicité de lecture.

 

Ces travaux qui  "reconstruisent le visible en dévidant la trame de la lumière"  ont pour thème les sens, le voyage ou comment traduire en peinture des sensations qui font appel à d’autres sens que la vue, ou encore des thèmes humanistes comme la révolution française ou la ville dans toutes ses dimensions.



Mais dans le théâtre de Jean-Pierre Hue, l’art est toujours "une méditation sur le monde avant d’être l’objet de jeux esthétisants."

 

Jean-Pierre Hue participe à la deuxième édition du salon SM'ART à Aix-en-Provence du 8 au 11 juin 2007

C.P.

 

informations pratiques :

SM'ART Aix-en-Provence

Domaine de La Baume 1770, Chemin de la Blaque 13090  Aix-en-Provence

Tous les jours de 10 h à 20 h, sauf lundi 11 juin jusqu’à 18 h

 
voir aussi : notre dossier Jean-Pierre Hue, le site personnel de l'artiste, le site de sm'art
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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 10:03
 

Debré : verser la couleur.

L’esprit ne s’en remet pas à ce qui est éloigné de la vision dans cette peinture. Mais l’on partage le calme, une paix royale. Pas de dessin, mais une élévation de la couleur. Le peintre n'aime pas suivre les fils secrets de l'histoire. Pas de narration dans cette oeuvre abstraite, donc, mais un amour éternel de la nature et un sentiment noble du beau.

 

Debré ne renonce pas à nous remplir les yeux de tons chauds. La route est sûre qui conduit au plaisir. La qualité, l'éclat des choses, font notre bonheur. Et pourtant on ne prend appui sur presque rien. L'entreprise est celle d'un retour à l'existence par la redécouverte de l'âme du réel. Impressionnisme ? Soit, Mais cette sensibilité ne s'interrompt pas au détail et, derrière les phénomènes, trouve le chemin de la fantaisie, d' une imagination consacrée à la vie.

 

La peinture de Débré apparaît sans souillure, comme innocente, sans artifice non plus, sans imposture enfin ni calomnie.

 

Un hasard dompté par la liberté, qui nous affranchit du concret, et donne raison au coeur, sans insolence, sans violence, sans désordre ni querelle. Sans briser les liens vécus et on en rend grâce à l'artiste qui n'a pas manqué n'ont plus de passion certainement.

PG

 

Expositions : "Oliver Debré, 1920-1999" à la galerie Hélène Trintignan, Montpellier, jusqu'au 30 juin et au musée d'Angers "Rétrospective, Grands formats" , Musée des Beaux arts, jusqu'au 4 novembre.

 

informations pratiques :

Musée des Beaux-Arts d'Angers, 14, rue du Musée - 49100 Angers
Renseignement des publics : 02 41 05 38 37
Horaires d'été : tous les jours de 10 h à 19 h - Nocturne le vendredi jusqu'à 21 h.

 

Galerie Hélène Trintignan
21, rue Saint Guilhem
34000 Montpellier - France
Tél.: 33(0)4.67.60.57.18

ouvert du mardi au samedi, 10h30-12h30, 15h-19h

Centre ville. Préfecture. Accés piéton et voiture.

contact@galerietrintignan.com

 
voir aussi : le site de la galerie Hélène Trintignan, le site de la ville d'Angers
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 10:46

peintures

du 2 au 30 Juin 2007

 

Galerie Paul Matheron-Tourre (Manosque)

 
Anne-Marie Cutolo
 

Pour cette première exposition à Manosque Anne-Marie Cutolo nous propose une série de peintures sur le thème de "L'Ange Déchu".

 

La force poètique de ses peintures fait dire au galeriste,  Paul Matheron-Tourre  : "C'est avec puissance qu'une lumière divine soulève l'éternité fracassante de ces corps. Les auréoles presque trop fragiles s'éclipsent dans une nuit complice. Les personnages nous apparaissent alors tels des spectres gémissants de lassitude. Les regards sont fixes, presque autistes. La chair tuméfiée se console de la plainte suintante de l'oubli. L'ivresse charnelle nous rappelle la persistance des corps. La lumière est là pourtant, tout prêt, derrière le voile obscur qui embrasse l'humanité figée d'incertitude."

 

Cadavres tragiques,  portraits,  dépositions,  les toiles de Anne-Marie Cutolo révèlent la présence douloureuse des corps. A la violence de notre époque, l'artiste répond par une exaltation de la chair. Elle pense en peintre. Dans ses oeuvres, les formes et les couleurs s'entrechoquent dans un vertige d'abstraction lyrique  jusquà faire affleurer des visions hallucinées comme dans la série "La chute de l'ange"  , ou la suite  "L'enfant en pature" véritable folie de corps, de lumière et de ténèbres.

L'exposition "L'Ange déchu" est à voir du 2 juin au 30 juin 2007 à la galerie Paul Matheron-Tourre à Manosque.

C.P.

 

informations pratiques :

Galerie Paul MATHERON-TOURRE

4, rue du Tribunal
04100 Manosque
Tél/Fax : 04 92 71 16 76

Du Mardi au Samedi de 10h à 12h et de 16h à 19h

contact@galerie-matherontourre.fr

 
voir aussi : le site de la galerie Matheron Tourre, notre dossier Anne-Marie Cutolo
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 10:32

Seward-Loulé

 

 

Gordon Seward Thierry Loulé
 

Ils travaillent avec adresse culminant au fauvisme. Tapisserie multicolore, pavoisée allègrement pour l’un ( Seward), différence de vision animée dans la fantaisie pour l’autre (Loulé).

 

La parenté de facture ou de coloris revèle un sens similaire du graphisme. Leurs personnages sont pittoresques, leur palette éclatante et forte, leur audace interroge.

 

La nature a horreur du vide car la vie instinctive y étouffe.

 

Maintenir autonome un sujet complet telle est peut-être l'ambition de ces nouveaux primitifs.

PG

 

Exposition Gordon Seward & Thierry Loulé ouverte à La Galerie du 8 juin au 7 juillet 2007, Complexe Gérard Philippe, La Garde.(83)

informations pratiques :

La Galerie /  Complexe Gérard Philipe 04 94 08 99 68

Exposition ouverte du 8 juin au 7 juillet du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h

 
voir aussi : le site de la ville de La Garde, Gordon Seward à la galerie Paschos
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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 18:56

Dispersion de fleurs

 

 

Que l'on enseigne la peinture, qu'on la traduise ou la commente, rien n'y fait. Ce n'est pas la peine de le faire d'ailleurs, le renouvellement surgira d'ailleurs, pareil à celui de l'Art primitif assez vieux pour être neuf.

 

Depuis que Tombly peint, il est ainsi devenu difficile d'avoir recours à l'histoire, ni à rien de commun et l'on pourrait lui appliquer le mot de Nietzsche : " De l'utilité et de l'inconvénient des études historiques pour la vie".

 

Et pourtant il convient de méditer ce parcours atypique, à moins que l'on puisse parler de "capital".

 

Se tenir ferme sur des principes qui évoquent la richesse et la variété de la peinture insouciante, attachée à un Absolu. Peinture résolue à serrer au plus près la révolution picturale issue de l'Expressionnisme abstrait ; celle des européens, américains, de l'humanisme et du doute contemporain.

 

Un esprit qui ne s'émousse pas, à la pointe de l'éveil et qui ne manque pas de garder sa musicalité.

 

Rien ne se dissout au soleil de ces fleurs récentes. Pas même la mélancolie.

 

Et il fait beau temps que le calme y est roi.

 

Faut-il l'avouer, nous sommes ici transplantés parmi les signes du "lointain".

PG

 

La Collection Lambert expose Cy Tombly en Avignon du 5 juin au 30 septembre 2007

 

informations pratiques :

COLLECTION LAMBERT, 5 RUE VIOLETTE, F-84000 AVIGNON

 

voir aussi : le site de la collection Lambert

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