Klee festif | ||
Il y avait chez lui ce goût de l'enfance.
copyright Art Point France | ||
voir aussi : le site personnel de Pierre Givodan |
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Klee festif | ||
Il y avait chez lui ce goût de l'enfance.
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Le nouveau Centre Paul Klee de Berne
Le nouveau Centre Paul Klee de Berne, bâtiment spectaculaire en forme d'onde de l'architecte italien Renzo Piano, abritera la plus grande collection des oeuvres du peintre abstrait , 4000 pièces, un auditorium et une section de recherche.
La ville de Berne où Paul Klee émigra en 1933 estime avoir une dette envers l'artiste. Il y est mort le 29 juin 1940 alors que sa demande de naturalisation n'avait toujours pas été examinée.
Nous avons presque tous une image de Klee en nous
Pour Paul Klee, ce n'est pas nous qui regardons les tableaux, mais « les tableaux [qui] nous regardent ».
Nous avons tous retenu de lui au moins une phrase ou deux :
« écrire et dessiner sont identiques en leur fond »
« le chemin qui mène à la forme est plus important que le but ».
Merci Paul Klee, merci Berne
Gérard Fromanger a réalisé l'affiche du festival de jazz 2005 du Fort Napoléon à la Seyne sur mer Il expose dans la galerie du Fort, La tête d'obsidienne, trois séries de tableaux : "Le palais de la Découverte - 1983", "Trente instantanés - 1984", "Batailles 1995". |
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"Trente instantanés - 1984" "un tableau en trente, trente tableaux en un" Serge July |
Cette exposition est en réalité, un des volets d'une grande rétrospective consacrée au travail de Gérard Fromanger par le centre d'art contemporain de La Seyne-sur-mer, à la Villa Tamaris Pacha. |
voir aussi : notre dossier "jazz et peinture,..." |
Effervescence du 02 juillet au 18 septembre 2005 Musée des Beaux Arts de la ville de Angers |
Daniel Tremblay, Raven's Blues, 1982-83 |
Cette exposition met en relief la richesse et l'invention de la sculpture "anglaise" depuis la première exposition de Richard Long en France à la galerie Yvon Lambert en 1969 jusqu'à l'exposition Britannica en 1989 . Les oeuvres de vingt-neuf artistes provenant des collections publiques françaises (musées, Centres d'art contemporain et FRAC) seront présentés à Angers. La variété des thèmes et des matériaux utilisée par ces artistes et l'exigence de leurs recherches intellectuelles témoignent de l'engagement d'une génération soucieuse de démarches singulières. Néanmoins, ils refusent de considérer la sculpture comme masse fixe au profit d'installations, de concepts, de performances, de détournement d'objets familiers. Ils ne travaillent plus seulement dans leur atelier, mais s'approprient de nouveaux espaces. |
voir aussi : Musée des Beaux Arts d'Angers |
Sur 800m2, une rétrospective Ben , dans un nouvel espace "A cent mètres du bout du monde " à Perpignan du 24 juin au 25 septembre de 15h à 19h |
Les platanes sont toujours là |
Ben tient sa chronique. Vous pouvez la lire sur son site personnel, vous pouvez la recevoir par newsletter, vous pouvez en trouver des extraits sur le site d'Art Point France. Ben écrit bien. Souvent caustique, voire cynique, il a parfois des admirations (pour les autres), pourtant des doutes (pour lui-même). Il a des obsessions (le sexe), des manies ( la défense de l'Occitanie), un amour fictionnel (Annie)... En deux mots, il est affreux mais fin. Ses chroniques réunies constituent un merveilleux journal, bourré de points de vue, de compte-rendus. Au delà de l'opinion, on peut y trouver la matière d'un état des lieux de l'art dans toutes ses dimensions et champs d'application. Ben raconte, c'est ce qui importe. " ... JE RACONTE JE RACONTE ..." Bibliographie : voir l'ouvrage (achetez avec Art Point France) |
Vous pouvez l'entendre http://www.ben-vautier.com/webradio/ et/ou le lire sur son site personnel http://www.ben-vautier.com |
1905-2005 Cent ans après : Sartre et Gide, l'héritage hérétique | ||
"Ce que j'aime en ma folie , c'est qu'elle m'a protégé, du premier jour, contre les séductions de "l'élite" : jamais je ne me suis cru l'heureux propriétaire d'un "talent" : ma seule affaire était de me sauver - rien dans les mains, rien dans les poches - par le travail et la foi. Du coup ma pure option ne m'élevait au-dessus de personne : sans équipement, sans outillage , je me suis mis tout entier à l'oeuvre pour me sauver tout entier." Le salut par le travail et la foi... et l'oeuvre à faire. Supprimez Dieu et il reste la morale d'un homme "fait de tous les hommes", etc, et qui pourtant répond aux catégories fondatrices du protestantisme. Le salut par le travail et par la foi... et l'oeuvre à faire. C'est ainsi que se termine Les mots de Jean-Paul Sartre. Et Gide encore : "On a écrit et dit bien des sottises contre l'individualisme, pour n'avoir pas compris ou voulu reconnaître que le triomphe de l'individu est dans le mot divin de l'Evangile : Qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui la donnera la rendra vraiment vivante." Don de soi et renoncement à sa vie, Triomphe de l'individu, etc. Qu'ont en commun ces deux hommes, si ce n'est le fait d'être connus et reconnus comme écrivains français du XXème siècle. Eh bien, ce sont des solitaires qui ont hérité d'un certain rapport à la vie, à l'oeuvre et au(x) livre(s), minoritaire selon nous évidemment. Esprits protestataires, à défaut d'être protestants, Sartre et Gide sont l'expression , malgré eux peut-être, d'une minorité française vieille de plusieurs siècles et de sa vision de la vie, l'oeuvre, les livres. Résumons donc. 1) La vie a une valeur en soi et se doit d'être respectée pour elle même. La vie en général ne doit pas être instrumentalisée. Elle est sa propre fin. 2) L'oeuvre a un sens salvateur, car elle est le résultat du travail qui vise à un dépassement de soi. 3) Les livres sont le symbole de la vie de l'esprit. Et donc de la liberté. Irréductibles hérétiques! Libres, individualistes, mais tournés vers le monde. Tels nous apparaissent à l'aurore de ce XXIème siècle les fantômes de Jean-Paul Sartre et de André Gide.
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voir aussi : le site personnel de Pierre Givodan |
Si toutes les entreprises... |
Ne rêvons pas! Si 10% des entreprises achetaient une oeuvre d'art au lieu de payer l'impot, le marché de l'art serait dynamisé. Ce qu'il faut savoir absolument quand on est une entreprise, c'est que : L'article 238 bis AB du Code Général des Impôts, instituant les règles de défiscalisation du marché de l'Art, laisse le choix à l'entreprise d'acheter une œuvre d'art au lieu de payer l'impôt. A l'artiste de saisir l'opportunité donnée à l'entreprise par la loi , d'acheter une œuvre d'art contemporain. |
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Ma vie blanche et noire | |
Ma vie blanche et noire est un recueil de 101 chansons toutes écrites en 2004 qui cherche un éditeur. L’auteur au son des tambours africains ou de la guitare de Jimy prend la route du retour vers les années 70. Blues , nécessairement blues , la musique des mots, la couleur des images ! Les chemins se croisent, s’en vont ailleurs, ne vont nulle part ... “D’chez soi, il n’y a pas” . Mais , la mélancolie, il n’y a pas que ça. “S’éprendr’ de nouvelles impressions - Désir immense, étincelant”. La pulsion , le rythme secouent la vie et le corps. Des mythes plein la tête pour aujourd’hui, Pierre Givodan nous mène sur le chemin des étoiles. voir | |
extrait :
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Peintre, amateur d'art contemporain et de jazz, Pierre Givodan a écrit de nombreux articles critiques, il est l'auteur des chroniques intempestives sur ce blog . Depuis 20 ans, il écrit également de la poésie. voir aussi : la peinture de Pierre Givodan
Lire aussi : son essai d'esthétique Épiphanie ou agonie de l'art, c'est selon |
La distinction entre un art iconologique et un art idolâtrique n'est pas toujours immédiatement perceptible. C'est pourquoi là encore, le temps est un facteur déterminant.
L'art n'a qu'un objet, c'est la vie qui porte l'amour et la mort en elle. L'oubli de l'existence dans l'art conduit à un art de la diversion.
J'appelle art de la diversion toute entreprise spectaculaire dont l'objectif est de camoufler l'être du monde au profit d'un moi narcissique (celui de l'artiste et d'une image du monde superficielle).
Il est ainsi évident que le problème des limites de l'art rejoint celui des limites accordées à l'existence. Il en va dans la création artistique comme partout d'une philosophie et d'un choix de valeurs.
Contre les esthétiques du progrès et de la mort de la peinture, nous avons donc choisi celle de sa pérennité et de son intempestivité. L'art du peintre favorise la méditation, le repli, l'intériorisation. La peinture fonde encore la distance et en imitant la marche de la conscience dans son appréhension du monde affirme l'oeuvre contre l'image, l'icône contre l'idole, la profondeur contre la surface, la singularisation contre le procédé. Telle est la leçon que nous apporte la peinture de Alfredo Echazarreta.
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voir aussi : Alfredo Etchazarreta, ses peintures, ses gravures, son parcours, le site personnel de Pierre Givodan |
La malle de Pessoa huile sur toile Bernard Lacombe |
Le peintre Bernard Lacombe fait partie du petit nombre de ceux qui savent que les livres sans la structure stricte de la bibliothèque se perdent et se dispersent comme des âmes en peine. Tel un bibliophile solitaire, un archéologue du savoir, il se promène dans les grandes et vieilles bibliothèques d'Europe. Gérard-Georges Lemaire, écrivain, traducteur, éditeur, l'ami de toujours l'accompagne. |
voir aussi : La présentation des peintures de Bernard Lacombe, Gérard-Georges Lemaire (nos pages bio-bibliographique), Liber amoris (notre dossier) |