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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 07:02

 
lesaretes.jpg

chaque samedi de décembre,
entre vins bios,
céramiques, lampes
et
autres fantaisies, 
Les Arêtes seront heureuses de vous rencontrer
de vous presenter leurs livres
Place de La Fourche,
de 11H à 19H,
à La Rochelle




les Arêtes éditions ont été créées en 2004. Elles sont dirigées par Sandrine Pot.

Maison associative, les Arêtes publient des objets-poèmes, des éditions originales, des livres uniques...



voir aussi : le  catalogue des Arêtes

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 06:22

Nous disons que j'imagine


du 21 décembre 07 au  09 février 08 


Galerie Catherine Issert - Saint-Paul de Vence





pesce.jpg






















A la question: " Où est la nature dans votre oeuvre ?"
Pollock répondait: "Je suis la nature..."

Anne Pesce s’inscrit dans la trame empirique de son aîné.     
Exploratrice du réel, partie à la rencontre d’espaces lointains (Groenland, Islande…) pour capter la phénoménologie d’une nature affranchie de ses références historiques, sa démarche picturale se résume en quatre mots : faire l’expérience du monde.

C’est la parole d’Ismaël répondant au Capitaine Achab dans Moby Dick – « Et bien Monsieur, je veux en faire l’expérience, voir un peu ce que c’est, je veux voir le monde » - c’est le regard de Cézanne qui « rêve » de la compréhension de la nature du point de vue du tableau et qui pour cela n’a de cesse que de la regarder…

Quittant Paris pour s’installer à Vence en 1992, lieu de vie choisi d’où elle peindra de jour et de nuit « la mer sur la terre », sa conscience de l’étendue s’incarne à travers dessins, peintures, films, comme un processus de transposition de l’image vécue, expérimentée, prolongée dans sa masse colorée jusqu’à la théorie picturale.

La minéralité  d’une montagne enneigée, la fugacité d’un ciel après l’orage, la transformation d’un site par les ouvriers d’un barrage, se voient ainsi restitués dans des modes plastiques où chaque tâche, trace et touche picturale s’agencent et font sens dans leur différence.

Dans sa traversée du visible et son assiduité à percevoir  « le général  du particulier », Anne Pesce exprime néanmoins sa foi en la fiction   comme projet d’atteindre le réel…

La fragilité du processus porte bien son titre : « Nous disons que j’imagine… »

L'exposition de Anne Pesce  "Nous disons que j'imagine" est à voir à la galerie Catherine Issert à Saint-Paul de Vence à partir du 21 décembre  2007 jusqu'au 9 févrrier 2008.

informations pratiques :


GALERIE CATHERINE ISSERT
2 ROUTE DES SERRES F-06570 SAINT-PAUL DE VENCE
T 04 93 32 96 92 F 04 93 32 78 13
http://www.galerie-issert.com
catherine@galerie-issert.com
horaires : du mardi au samedi
de 10h à 13h et de 15h à 19h


voir aussi : le site de l'artiste

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 08:15

L’état de l’art contemporain en France

Le mercredi 28 novembre 2007 

au Théâtre du Rond-Point - Paris (8)



Theatre-du-rond-point.jpgA ce jour, plus de 1000 artistes plasticiens – ce qui est extrêmement rare - ont signé la pétition l’art c’est la vie s’élevant contre « les dysfonctionnements de l’Etat en matière d’art contemporain en France ». Soucieux de libérer la parole et d’améliorer ce qui peut l’être, le numéro 22 de la revue Art Absolument a consacré un dossier de 40 pages (textes + images) à ce sujet. Une quinzaine d’intervenants (artistes) et acteurs du milieu de l’art (collectionneur, galeriste, institutionnel, sociologue…) y donnaient leur point de vue sur la situation actuelle. 


Dans le prolongement de cet engagement, la revue Art Absolument a pris l'initiative d'une Journée/Débat le 28 novembre au Théâtre du Rond Point à laquelle sont invitées 200 personnes. Art Point France participera à ces rencontres et vous rapportera l'essentiel des discussions qui seront par ailleurs  largement diffusées sur France Culture et dans leur intégralité sur ARTE . 



Journée/Débat

Programme :

Débats animés par Thierry Hay, journaliste, peintre :

de 10h 00 à 11h 00, thème 1 :
Ce qui ne marche pas – Confusion et dysfonctionnements de l’État
Bernard Ceysson, Claude Mollard, Olivier Kaeppelin, Jean-Michel Meurice

de 11h 00 à 12h 00, thème 2 :
Artistes en France – Visibilité, diversité, historicité
Rémy Aron, François Barré, Pascal Amel, Ernest Pignon-Ernest

Débats animés par Arnaud Laporte, producteur à France Culture :

de 14h00 à 15h00, thème 3 :
Rôle de la France – Marché et rayonnement international
Anne de Villepoix, Gilles Fuchs, Olivier Poivre d’Arvor, Peter Stämpfli

de 15h00 à 16h00, thème 4 :
L’art et le public – La démocratisation culturelle ?
Pascale Lismonde, Jean-Louis Prat, Isabelle Renaud-Chamska, Hector Obalk, Marie Sallantin 



voir aussi :  www.artabsolument.com à la rubrique Débat où vous pouvez - si vous le désirez - donner votre avis.

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 12:56

Philippe RametteLe chemin de la réflexion subjective.

Aucune "objectivité" évidemment prétendue ou assumée, même à  titre d'hypothèse ou d'approximation dans ces photographies ou sculptures. Mais un sujet nécessaire qui puise son évidence dans l'imagination, le savoir-faire et surtout le désir, un désir fou (et donc juste).


Quelque chose de différent qui sort de la démarche, vécue, sentie, mûrie longuement, comme la tâche d'une vie éprouvée nuit et jour durement, sans doute avec quelques appuis familiers, isolés, initiés, initiants.


Il n'y a rien d'éphémère là-dedans donc ni de superficiel, de proprement particulier ou même de franchement artificiel et glacé voire glaçant. Mais le chemin de la réflexion subjective de Philippe Ramette est celui d'un artiste qui s'éloigne de l'opinion impersonnelle autant que de croyances à la mode (historique).


Le plaisir qui se dégage de l'observation de son travail n'a rien de léger ni de gratuit ou de snob. Le monde ne se réduit pas à la prétendue objectivité d'un art savant quel qu'il soit.


L'homme est irréductible à la raison appliquée dans l'art ou dans la vie (en société). "Je est un autre" (Rimbaud), soit nous dit Ramette l'affaire est entendue, mais non pas pour comprendre que l'on doive pour cela s'autoriser la mort de la subjectivité, mais au contraire afin de faire vivre et grandir le monde intérieur, car il est la poésie même, c'est à dire  toute la création. 



PG contact@pierregivodan.com


Exposition Philippe Ramette, Domaine départemental de Chamarande, 38, Rue du Commandant Arnoux (91370), jusqu'au 3 février 2008.


voir aussi : le site du Conseil Général de l'Essone

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 12:27

messac.jpgL'erreur de vision


Le paradoxe soulevé par le peintre Ivan Messac est que comme l'a écrit le philosophe russe Léon Chestov : "Personne ne peut-être une lumière pour soi-même"  (Le Pouvoir des Clefs).


L'erreur de Maïakovski aura été de tenter de concilier poésie et Histoire. Cela lui aura coûté la vie sans doute. Ce "Grand écart" souligné par Messac fait encore froid dans le dos. On remercie cependant l'artiste Français d'avoir fait revivre un peu le poète qui n'aurait pas dû confondre son Eurydice et les figures changeantes du réel, à commencer par celle, fantastique, de "L'homme d'Acier" (Staline).


PG

"Le Grand écart" : Vidéo, objets, dessins, tableaux-sculptures d'Ivan Messac en hommage à Maïakovski  à la galerie Orel Art, 40 Rue Quincampoix 75004 Paris. Du 05 décembre 2007 au 24 janvier 2008 après l'exposition collective "East/West ". 


oeuvre : Chapeau bas devant le monument constructiviste, 2007. Acrylic and painted cardboard on canvas, 146 x 114 cm


informations pratiques :

Orel Art Presenta

40, rue Quincampoix  75004  Paris

tel : 0147202254


voir aussi : le site de la galerie Orel Art

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 10:28
       La Feuillée

     

Edito : La poésie est ici.

"Dans un poème, où est-on ? On est sur un territoire qui a recueilli les traces d’un événement. J’aime à penser qu’un poème est comme un événement naturel. L’événement que provoque une force naturelle. Un orage, par exemple. Un orage verbal. Cet orage verbal laisse des traces qui sont les vers du poème. Mais quand le lecteur prend le poème, c’est lui qui devient le territoire de l’événement verbal. Un événement dont sa lecture provoque la répétition, mais pas à l’identique, bien sûr. Le poème est une sorte d’événement informel." Bernard Noêl, extrait de L'Espace du poème, Entretiens entre Bernard Noël et Dominique Sampiero Février 1998 POL éditeur


L'œuvre de Bernard Noël est immense : par son exigence, son engagement, son influence. Cinq poètes de la "jeune génération", Lambert Barthélémy, Lionel Destremau, Stéphanie Ferrat , Emmanuel Laugier et Rodrigue Marques de Souza sont aux côtés de Bernard Noël pour "rencontres & partages" , La Poésie est ici (partie II), le mardi 20 novembre à Cavaillon. "Bernard Noël et la jeune génération de poètes", mardi 20 novembre à 20h à la Médiathèque de la Durance à Cavaillon (84).

                           

La poésie est là.

En vitrine, à Marseille, dans un lieu d'exposition pour l'art actuel appelé OÙ, Emmanuel Hocquard un poète qui a fait "voeu d'objectivité" déploie "sa haie". Un espace tout autre pour des " vers fragmentés, où apparaît une réalité nue, peuplée de choses idiotes, vaguement étrangères et toujours frontalement désignées." Vitrine poésie du 30 novembre au 22 décembre 2007  OÙ  lieu d'exposition pour l'art actuel - Marseille

                           

La poésie est ailleurs encore.

L'espace du poème n'appartient pas au seul poète. Ainsi, si on suit Philippe Ramette on atteint un territoire où l'événement fait image. Les photographies  de Anne Noble, nous conduisent à explorer l'étendue des anodines merveilles enfantines.  Quand au peintre Ivan Messac en décrivant le grand écart qui sépare la poésie de l'histoire, il rend hommage au poète Maïakovski.

Autant d'événements, autant de rencontres, autant d'espaces du poème.


Catherine Plassart


voir aussi : La Feuillée du 16/11/07

     
                                                                                       
 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 


        
       
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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 10:09

Ruby’s Room (1998-2007)

du 30 octobre 2007 au  13 janvier 2008

Musée du Quai Branly  Galerie suspendue Ouest

dans le cadre de Photoquai

 


noble.jpgSourire à la vie

Ce n'est pas en adulte qu'il faut regarder les photographies récentes de Anne Noble, mais dans une tentative de renouer avec les petites merveilles de l'enfance : bruits des lèvres qui vibrent, des mots qui roulent,  drôles d'allitérations,  mordillages de cheveux,  morsures, etc 


et encore,   "je te tire la langue", bulles de chewing-gum, baisers "papillon"...







anne-noble.jpgLa  série d’images de très grands formats de la photographe néozélandaise exposée quai Branly dans le cadre de Photoquai  explore « ce que les enfants font avec leur bouche » ou plus précisément ce que Ruby, la fille de l'artiste fait avec sa bouche comme tous les enfants du monde. Leur échelle paraît disproportionnée par rapport à l’apparente banalité du sujet, une bouche d'enfant qui joue, goûte, grimace, se cache, sourit à la vie.

C.P.


voir aussi :  le site du Quai Branly

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 06:20

du 10 novembre 2007  au 2 mars 2008


Maison de la Cure
Espace d'art contemporain- Saint Restitut (26)  




Cognee.jpg« Enlever de la netteté au sujet, c’est ouvrir le champ de l’imagination et de la mémoire, c’est aussi, par cet écart à la réalité et en laissant la matière se réorganiser pour l’exprimer, affirmer la force et la puissance de la peinture ». Philippe Cognée,  en conciliant l'usage des nouveaux médias et  des techniques ancestrales, met la peinture en danger pour mieux affirmer son pouvoir .  


Muni d’un appareil photo ou d’un caméscope, ou plus récemment de la souris de son ordinateur, il collecte des vues familières autour de lui ou dans l’histoire de l’art (les vanités, les carcasses de Rembrandt,  Soutine).  Pour réaliser ses tableaux, il utilise une peinture à l’encaustique mêlée de cire d’abeille et de pigments. Il  couvre ensuite la toile d’un film plastique qui résiste à la chaleur,  la cire fond,  les pigments se mêlent. C'est tout un processus de transformation des images, des objets, de la peinture elle-même qui tient celui qui regarde dans une proximité autre avec les sujets. 


Dans l'ensemble de peintures de Philippe Cognée  présenté à Saint Restitut jusqu'au 2 mars 2008, on retrouve  des paysages urbains disloqués, destructurés, quelques « Carcasses  tremblées » profanes, violentes, des pièces de la série « Blossom ».




informations pratiques :

Maison de la Cure
Espace d’Art Contemporain
26130 Saint-Restitut – Drôme Provençale
tel : 04 75 01 02 91 – mail : lithos@wanadoo.fr
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 15h/17h
Samedi, dimanche : 10h/12h et 15h/18H et sur RDV.

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 09:17
du 15 novembre au  16 décembre  2007 



Galerie Libre Cours - Bruxelles (Belgique)



Ulrike Bolenz"Son travail est avant tout un travail de peintre (Arnulf Rainer), même si de nombreux médiums apparaissent dans son processus créatif : en premier, selon ses dires, elle apprivoise ses "modèles" avec la vidéo et la photographie. Cette "capture" est plus dans le mouvement et le comportement, dans l'esquisse du peintre que dans une logique de photographe (Dieter Appelt). Puis vient naturellement l'épuration visuelle sur informatique suivie du montage des parties de son propos. Ce travail achevé, du virtuel, elle "imprime", "matérialise" sur un support transparent même si elle l'utilise collé sur des toiles comme un bas relief. Dans les versions actuelles des travaux exposés, le plexiglas est majoritaire pour mieux jouer des transparences. Elle continue son parcours en découpant, effrangeant, recollant, décalant, fragmentant, et même, la boucle est bouclée, repeignant ses supports. C'est à ce stade, me semble t'il, qu'intervient la vraie naissance de ses sujets. Puis enfin, vient l'installation, la mise en espace, où l'ensemble des éléments deson oeuvre crée cet univers si fantasmagorique, et où, nous devons ajouter un autre médium, la lumière…" 


Philippe Agea
extrait d'un article paru dans www.exporevue.com



 
informations pratiques :

Vernissage le jeudi 15 novembre de 18 à 21 h
Brunch dimanches 2 et 16 décembre de 11h à 14 h

Galerie Libre Cours
100 rue de Stassart  1050 Bruxelles 
 tel: + 32 (0) 473 590 285  
ouvert du jeudi au samedi de 14h30 à 18h30 et sur R.V.

voir aussi : www.galerielibrecours.eu  
 

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 05:21

rencontres & partages (partie II)

mardi 20 novembre 2007 


20 heures
auditorium de la médiathèque 

Médiathèque la Durance - Cavaillon (84)

 

Bernard Noël
&
« la jeune génération de poètes »

rencontres et lectures


De Extraits du corps à La Langue d'Anna, du Château de Cène à La Chute des temps, du Dictionnaire de la Commune à La Castration mentale, de Magritte à Matisse, de Onze romans d'œil à L'Espace du poème (plus d'une quarantaine d'ouvrages), l'œuvre de Bernard Noël est immense : par son exigence, son engagement, son influence. 

Cinq poètes de la "jeune génération", Lambert Barthélémy, Lionel Destremau, Stéphanie Ferrat, Emmanuel Laugier et Rodrigue Marques de Souza sont à ses côtés pour des rencontres et des lectures le mardi 20 novembre à 20h à la Médiathèque de la Durance à Cavaillon (84).




expo-badaire-guitton-cavail.jpg










 
toile-badaire.jpgles-livres-de-guitton-cavai.jpg


























visite des expositions de peintures, œuvres sur papier, livres rares
de Jean-Gilles Badaire et Philippe Guitton

du 5 octobre au 27 novembre 2007


informations pratiques :


"Bernard Noël et la jeune génération"  est le second numéro d'une suite "rencontres & partages" dans le cadre de  La Poésie est Ici

entrée libre, renseignements et réservations : 04 90 76 21 48 


Ces manifestations sont organisées en partenariat avec l’Association ARPE

Médiathèque intercommunale La Durance - 60, rue Véran Rousset 84300 Cavaillon



voir aussi : la bibliographie de Bernard Noël

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