| 11 janvier - 6 mars 2006
Centre Pompidou - Paris
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| Le Centre Pompidou présente un ensemble de peintures récentes et inédites de Marc Desgrandchamps dans un dispositif conçu par ce dernier, permettant un choix de lectures multiple de ses œuvres. Organisé en trois parties, le parcours révèle la continuité des thèmes et des motifs de la pratique picturale de l'artiste. |
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| Marc Desgrandchamps développe depuis une quinzaine d'année un univers pictural singulier. Il évoque avec sensibilité et douceur une réalité troublée à partir de laquellle il questionne la vérité, la liberté.
Les corps, les objets, les paysages imposent leur présence mais ils sont hors du temps. Figures en filigranes, évanescentes, jeux incessants des transparences, la peinture de Marc Desgrandschamps exprime le doute, " doute de la figure, doute de la présence, doute même de la peinture".
Sa quête métaphysique conduit l'artiste à explorer toujours plus avant les territoires oniriques et à produire des oeuvres qui déroulent comme malgré elles des narrations. Chaque tableau mêle mémoire et histoire, passé et présent.
A Thierry Raspail qui notait l'humour contenu dans son oeuvre, Marc Desgrandschamps répondait : " la pratique picturale est sérieuse et l'univers est tragique. La question est de savoir si c'est grave. "Couché pathos ! " disait un cinéaste mort récemment. C'est une bonne formule." |
| Né en 1960, Marc Desgrandchamps vit et travaille à Lyon. En 2004, son travail a notamment été exposé au Musée de l'Abbaye de Sainte-Croix des Sables d'Olonne, au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, à la Chapelle Saint-Jacques à Saint-Gaudens ainsi qu'au Musée d'art contemporain de Lyon et au Saarland Museum de Sarrebruck pour l'exposition collective Etrangement proche. En 2005, il a également bénéficié d'une exposition personnelle au Kunstmuseum de Bonn. notre dossier bio-bibliographique |
| voir aussi : le site de la galerie Métropolis, la galerie Charlotte Moser, le dossier de presse de l'exposition 2004 du MOCA de Lyon (PDF), le site du Centre Pompidou et notre Feuillée de janvier 2006 |
