Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 19:11

Du 22 au 25 septembre 2006

 

Nîmes - France

 

Françoise Ducret est présentée par la galerie Richard Nicolet

aux côtés de Gérard Testa, Pamphyle, Ciris Vell, Ghislaine Thomas ...

 

Artenim rassemble chaque année des exposants de la France entière. Si  la manifestation n'a pas acquis la dimension internationale souhaitée par son commissaire Didier Vesse, elle a le mérite d'offrir une belle vitrine à des galeries  très actives sur le plan régional. On note la présence parmi les habitués, de la galerie des Remparts de Bordeaux , de la galerie Cupillard de Grenoble  ou encore celle de Jean-Mark Laick de Koblenz. La galerie d'art moderne Pascal Lainé d'Avignon sera présente. A ses côtés, une autre galerie du Vaucluse beaucoup plus jeune, celle de Richard Nicolet du Coustelet.

 

Il ne faut pas minimiser l'investissement des galeries  participantes, ni  les risques financiers qu'elles prennent régulièrement pour offrir  aux amateurs et aux collectionneurs les réjouissances de l'art vivant. Mais la véritable fête est sans doute pour les artistes présentés dont les oeuvres sont valorisées par un contexte très professionnel.


Cette année, la peinture allemande est à l'honneur avec la participation du Centre Culturel Franco-Allemand de Karlsrhue, les galeries Art Factory, Art Tendence et Arta Galerie.

2006, se révèle un excellent cru de la foire d'art contemporain Artenim

Informations pratiques :

Artenim

Parc des expositions
230 avenue du Languedoc

30000 Nîmes

 
voir aussi : le site de Artenim, notre dossier sur Françoise Ducret
Partager cet article
Repost0
7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 09:05

 "Oyes

el compas ? Es el corazon ..."
  
Entends-tu ce rythme ? C'est ce coeur ..."

du 7 au 22 octobre

 

Exposition et présentation d'un livre d'artiste

de Brigitte Bultez Brun

 sur le thème du tango argentin
 
à la Villa  des Cent Regards - Montpellier

 
 

"... il s'agit donc d'images nouvelles, une série d'icônes proposées à notre contemplation et toujours vouées au tango ; fascinantes car déroutantes, comme une déclinaison multiple d'un thème qui atteint là l'intemporel. Sous leur influence, on est progressivement habité de mouvements et de rythmes... le bandonéon n'est pas loin. La couleur est somptueuse et renvoie au spectacle, tellement recherché, tandis qu'elle transmue "cette réalité triste", toujours souterraine dans le tango des origines ... Il est probable qu'à son insu l'essentiel de la danse, de sa danse, de ce qui était profondément son tango, transparaît ici dans ce qui est maintenant son langage ..." Gérard Brun

 

Informations pratiques :

Villa  des Cent Regards

espace d'art contemporain
 
1000 rue de la roqueturière
 
34090 Montpellier



vernissage le 7 octobre 2006 à 17 h

avec la participation

de William Sabatier au bandonéon

et le soutien de l'association Tangueando

 

ouvert les samedis et dimanches de 10h à 18h et sur rendez-vous 


contact : Brigitte Bultez Brun - 04 67 96 76 50 ou 06 68 38 65 45

 
voir aussi : notre dossier Brigitte Bultez Brun
Partager cet article
Repost0
5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 03:53

Exposition collective

jusqu'au 16 septembre 2006

Nocturne jusqu'à 22 h pour la clôture de l'exposition

 

Galerie Norbert Pastor - Nice

 
 
 

Norbert Pastor a inauguré sa galerie à Nice au mois d'avril de cette année. Médecin et collectionneur depuis trente ans, il a ouvert cet espace pour montrer et soutenir notamment les artistes de sa collection personnelle. Il exposera également une nouvelle génération de créateurs français et étrangers.

 

Son projet prend corps dans cette exposition de rentrée. Un accrochage collectif dans lequel on peut voir les oeuvres de Aurélie Amiot, Martin Camitini, Caroline Challan Belval, Marc Chevalier, Jacky Coville, Jacqueline Gainon, Anne Gérard, Claude Gilli, Martine Guée, Cynthia Lemesle, Jean Mas, Gilles Miquelis, Florence Obrecht, Jean-Claude Rossel, Jean-Philippe Roubaud, Cédric Teisseire, bernar Venet

 

Prochaine exposition : une rétrospective du 21 septembre au 10 novembre 2006  d'une  jeune artiste. Florence Obrecht a trente ans mais déjà tout un univers.

 

Informations pratiques

galerie Norbert Pastor

6, rue Valperga

06000 Nice

tel 33 (0) 493 80 83 52

 
Partager cet article
Repost0
24 août 2006 4 24 /08 /août /2006 11:23

La Fable des jardins

dessins et peintures de Pierre Givodan

 

du 29 septembre au 23 octobre 2006

Galerie Rancilio - Saint-Mandrier-sur-mer (83)

 
Pierre Givodan
 

Le travail en peinture de Pierre Givodan témoigne d'une extrême liberté. Au centre de la mise en espace de sa mythologie personnelle : le jardin, fouillis de végétaux et de couleurs, lieu aux topographies ludiques. La palette est vaste, beaucoup de couleurs franches et éclatantes mais aussi d'autres plus sourdes, plus tendres. Chez Pierre Givodan, peu de formes sont immédiatement lisibles, mais des lignes, des tâches, des applats réécrivent le monde sensible, et le métamorphosent selon les rêves du désir. L'artiste a choisi la simplicité car l'essentiel est toujours simple. Il ne se prive pas de l'imprévisible. Son oeuvre comme un hommage aux primitifs est séduisante et paradoxale, renouvelée toujours des échos du passé.

 

On comprend Pierre Givodan lorsqu'il écrit :

L'Ouvert est la voie sure.
La clé en est certaine.
Dans le chemin qui s'offre
est la garantie de la route
la porte jamais ne reste fermée
à celui qui ose le départ.

 

Il n'y a qu'un moyen
de ne pas perdre le but
viser haut et loin
vers la clarté entrevue
Les étoiles sont là
pour indiquer le nord
et le sud au voyageur indéterminé.

 

L'océan stable porte toujours
un secret, la montagne
aussi est un symbole fixe
Nulle étincelle ne suffit
à allumer le feu du remord...
Aux quatre coins du monde
sont suspendus les jardins à trouver.

Pierre Givodan " La fable des jardins" août 2006

 

Ainsi, dans "La fable des jardins", Pierre Givodan arrange ses lignes, ses couleurs. Le sujet est un prétexte. Il ne représente absolument rien de réel. Où sont les fleurs, les arbres, les herbes folles ? les haies, les buissons les allées ? les pièces d'eau, les bancs, les tonnelles ? Pierre Givodan se contente de faire bouger la terre. Silence et présence de jardins affabulés.

 

Tâches "sans rimes", applats bleus, verts, roses, jaunes, lignes affirmées, signes, graphes entremêlés dessinent sur la toile et sur le papier, une succession de jardins suspendus. Ils s'additionnent, tous semblables, tous différents.

 

"La fable des jardins" est un ensemble d'oeuvres de formats petits, moyens et grands. Réunies, elles construisent un lieu utopique, elles tentent de rendre présent pour la conscience ce que l'on ne visualise pas. Dissossiées, elles battent de leur vie propre, elles trahissent leur fragilité, affirment leur permanence.

 

Lorsqu'il y a quasi un siècle des artistes ont pris le parti de la singularité et de la rupture, ils ont fait franchir à la peinture les étapes qui devaient les conduire à la fin des images. Ils ont "pénétré dans la peinture avec tout leur corps" (Matisse). A l'heure du "tout virtuel", l'audace consiste à révéler indéfinimment ce corps matière, lumière et couleur. Réaction, provocation ou nécessité d'exploration sans fin ? "En art pas de politesse, c'est du désir brut" (COBRA)

 

Le peintre connaît bien le monde des idées, il leur refuse pourtant l'accès à sa peinture. Car Gauguin le disait déjà , la peinture doit "faire penser comme la musique fait penser sans le secours des idées et des images, simplement par les affinités mystérieuses qui sont entre nos cerveaux et tels arrangements de couleurs et de lignes." Pas de discours donc, mais un langage de signes intelligible à qui laisse ouvertes les portes du coeur et de l'être.

 

Les bombes font sauter la terre. Elles font de belles crevasses dans le sol. Elles possèdent sans doute la seule force qui soit réelle, la seule en tout cas que l'homme semble capable de mettre en jeu. Et pourtant...

 

Le peintre crée a tout va. Il nous enveloppe de peinture. Il comble les trous restés béants. Il nous invite à emprunter les chemins de tous les possibles. Dans la solitude, l'incommunicablité, le fracas du monde, les jardins de cette fable peinte nous disent les peines, les joies, et les espoirs d'un autre homme, celui de toujours.

Catherine Plassart

 

Informations pratiques :

vernissage le vendredi 29 septembre à partir de 19h

galerie Rancilio

Les Jardins d'Hydra

Saint-Mandrier -sur-mer 83

ouvert du lundi au samedi de 11h à 12h et de 16h à 19h, le dimanche de 16h à 19h

contact : 06 62 62 68 92

 
voir aussi : le site personnel de l'artiste,  l'article de Jean-Paul Gavart-Perret L'Eden et avant ou l'éloge de la beauté
Partager cet article
Repost0
16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 10:25

 Sources et résurgences

 

jusqu'au 15 octobre 2006

 

Maison René Char - L'Isle-sur-la-Sorgue

 
 Pierre Alechinsky

 Crassier légitimiste, 2005

Encre et acrylique sur papier marouflé sur toile, 93,5 x 93,5 cm

 
 

"Remonter à la source... Cet exercice auquel tente de se livrer tout critique devant une oeuvre, Alechinsky en a lui même suggéré les pistes sinon les moyens."

 

Daniel Abadie, commissaire de l'exposition "Pierre Alechinsky, Sources et résurgences" a imaginé un principe inédit pour la lecture de l'oeuvre de l'artiste à qui il a d'ailleurs demandé  son concours constant.

 

Il n'a pas voulu une rétrospective, ou une suite chronologique de tableaux mais bien au contraire il a souhaité par delà le temps et les périodes, montrer la cohérence profonde d'un travail, d'une démarche.

 

Les images  récurrentes : serpents, mer, pelures d'orange, chutes d'eau ou volcans... se déclinent sur tout support du papier à la porcelaine , tout format, et grâce à toutes sortes de médiums, dessin, peinture, gravure, lithographie...

 

Le travail d'Alechinsky combine la leçon de l'automatisme surréaliste,  de la spontanéité de CoBrA avec celle des maîtres de la calligraphie chinoise.

 

Du premier tableau Central Park dans lequel Alechinsky met en oeuvre le principe des "remarques marginales" ,  à The Maid of the Mist qui accepte tout juste à sa base une prédelle, jusqu'au Crassier légitimiste dont l'image centrale est à peine décalée dans sa bordure hachurée,  le dessin est là comme une autre manière d'écrire, la peinture utilisée plus que jamais  non pas pour peindre mais pour dépeindre.

 

Pour Alechinsky de toute façon le monde peut se lire en tous sens ; "le propre de l'artiste étant non de le reproduire, mais d'y ajouter du sens". 

 

L'exposition présente  des oeuvres qui ont déjà trente ans et des oeuvres très récentes telles que "Hutte saisonnière", "Le Fort de Touillon", "Le Crassier légitimiste". Ces dernières évoquent des stèles incongrues, des tumulus de signes,  autant d'images imprévisibles auxquelles Daniel Abadie associe ces quelques vers de Victor Segalen :

 

"Le peu de ciel qui persiste coiffe votre front. L'écorce de la montagne vient plaquer sur vos yeux son grand masque. Les deux versants propices aux échos encapuchonnent vos oreilles. Il n'y a point d'homme autre que vous ? Mais le Paysage bien contemplé n'est pas autre lui même que la peau - trouée par les sens - de l'immense visage humain."

 

Cette exposition est à voir dans les très belles salles de l'Hôtel Campredon à L'Isle-sur-le-Sorgue jusqu'au 15 octobre 2006.


Catherine Plassart

 

Cobra, c'est mon école.

Dans Souvenote (1977), l'artiste évoque cette "rencontre capitale" et la découverte de la peinture d'Asger Jorn, Karel Appel, Constant, Corneille et Karl Emil Pedersen. "Cobra c'est la spontanéité ; une opposition totale aux calculs de l'abstraction froide, aux spéculations misérabilistes ou "optimistiques" du réalisme socialiste, à toute forme de décalage entre la pensée libre et l'action de peindre librement ; c'est aussi une ouverture internationaliste et une volonté de déspécialisation (des peintres écrivent, des écrivains peignent). PA

 

C'est ainsi qu'il se lance dans le travail d'organisation du mouvement (nous sommes en 1949),  assiste Christian Dotremont  dans la fabrication des numéros de la revue et la coordination des expositions.

 

 voir aussi : notre bio-bibliographie  Alechinsky

 

Informations pratiques

Plusieurs projections chaque jour du  superbe film  :

L'Oeil du peintre de Robert Bober réalisé pour ARTE en 1997

Dans le cadre de l’exposition « Alechinsky, sources et résurgences », la Maison René-Char – Hôtel de Campredon a organisé deux soirées Poésie les 20 et 21 juillet , lecture de Daniel Mesguich  et de Timothée Laine.


Une 3e soirée aura lieu en août :
23 août
« Le miroir ébloui »
François-René Duchâble : piano / Alain Carré : comédien
Création Alain Carré
Pièces pour piano de Moussorgsky, Debussy, Ravel : François-René Duchâble
Poèmes de Char, Eluard, Tardieu, Alechinsky lus par Alain Carré
21 heures — Cour de la Maison René-Char • Hôtel Campredon
20 rue du Docteur Tallet – 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue

Renseignements : 04 90 38 17 41
Maison René-Char • Hôtel Campredon
20 rue du Docteur Tallet – 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue

ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h30

 
Partager cet article
Repost0
16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 09:15

Ecritures

du 18 août au 6 septembre 2006

 

Galerie du Bout du Monde - Saint Hippolyte du Fort (30)

 
 

Camille Sauvant et Alain Bloch présentent à la galerie du Bout du Monde "Ecritures", un ensemble d'oeuvres récentes de Alain Peynichou .

 

Si on reprend les titres des différentes séries de peintures de Alain Peynichou depuis dix ans, on rencontre : "Pour mémoire vive",  "Ecritures",  "Filigranes", "Palimpsestes", "Signes" autant d'expressions et de mots qui renvoient à l'écrit. 

 

Exclusivement composés de signes sommaires, traits, griffures, les tableaux de l'artiste invitent à une écoute silencieuse. Ils déroulent un texte illisible mais dynamique dont l'unique présence est esthétique.

 

Dans ses peintures récentes Alain Peynichou  enrichit sa grammaire  des signes, de figures et de couleurs. Le tableau devient plus narratif, il se fait chronique répondant ainsi au voeu de son ami Malek Abbou (Lyon 1998) quand il écrivait :

 

"Dans ce vibrant corps de signes, on voudrait pouvoir donner nom à ce qui, gîte de mémoire non-dite, vive, insistante, de bruissements mythologiques qui cognent à la vitre, de chroniques de villes, de chants, d'épopées , de paroles échappées de convois, de secrets de noces chuchotés, et d' inventaires de rêves."

 


La matière  épaisse des tableaux a le poids de la mémoire. La vitalité des signes quant à elle crée une circulation, promet une avancée, invite à d'autres prolongements, conduit sur les chemins connus et  moins connus de la terre.

 

Galerie du Bout du Monde

17 rue de l'Agal

30170 Saint Hippolyte du Fort

ouvert de 10h à 12h et de 16h à 20h du mardi au samedi

 
voir aussi : notre dossier Alain Peynichou, le site de l'artiste
Partager cet article
Repost0
2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 12:33

du 12 mai au 30 septembre 2006

 

Galerie Odile Oms

 
 
 
 

« ...rien de moins anecdotique que les images de Slimane. Si réelles soient les femmes qui traversent sa toile,
si évocatrices d’un monde de pudeurs passionnées, de tragédies coutumières, ce qui est figuré là est un système de signes, de suggestions colorées, ou le rouge proclame moins la mort que l’énergie, où l’orange est tout espoir, le violet parle pour la révolte. Peintre et Kabyle, Slimane n’est pas un «peintre Kabyle». C’est un artiste qui témoigne pour son peuple, comme pour beaucoup d’autres, qui avant d’être jetés au cœur de tragédies sans nom, de société sans académie, sont créateurs d’harmonies. »
Jean Lacouture

 

Slimane Ould Mohand est né en 1966 à Birkhadem, en Algérie. Il a fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts d’Alger, il vit et travaille en France depuis 1990. Son œuvre est présente dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger.
Le Musée de Niort lui a consacré en 2001 une « rétrospective » qui s’intitulait avec beaucoup d’humour « Mais quand même, ça va ! »

 
voir aussi : le site de la galerie Odile Oms
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 18:21

jusqu'au 29 octobre 2006

dans toute la région Languedoc-Roussillon

 

Chauffe Marcel !

 

Et en effet quelle fournaise en Languedoc Roussillon !

 

La potion Duchamp bout dans toutes les  marmittes à la fois.

 

Outre les expositions du nord au sud, Villeneuve les Avignons, Nîmes, Montpellier, Sète, Sigean, Alès, Case de Pène .., il y a une quantité de rendez-vous. Bernard Marcadé est partout qui fait à chaque fois une lecture sous forme de feuilleton, suivie d'une projection de film ou de documents liés directement à Marcel Duchamp et enfin anime un débat en présence d'une personnalité concernée par la thématique choisie.


dernières nouvelles :

vendredi 21 juillet à 18 heures

à Frontignan, Salle Voltaire (34) Boulevard Victor Hugo (Parc Orsetti)
entrée libre


La question du ready-made

- Lecture : Bernard Marcadé 
- Intervention : Philippe Collin
- Projection : Marcel Duchamp en 26 mn de Philippe Collin

 

"La question du ready made". C'est le moindre des sujets quand on parcourt l'espace d'un été dans toute une région la mémoire de Marcel Duchamp qui est  bien sûr surtout  connu  pour  avoir  intégré   dans  sa  démarche artistique   l’objet   tel  que  chacun  peut  se  le  procurer  dans  le  commerce,   l’objet  de fabrication  industrielle  autrement  appelé  par  lui   du  nom  de  « ready-made » .

 

Notre contribution à cet ensemble d'événements

(extrait de notre Feuillée de juillet - août 2006 sur le thème art et eau)

Pour sa participation à la Society of Independant artists à New-York, Duchamp achète un urinoir. Il retourne l'objet, le baptise Fountain, le signe R. Mutt et le date de 1917 . Il l'envoie anonymement au Salon. Le jury refuse Fountain.

 

Cette photo est la seule trace de Fountain qui a disparu. Les autres images sont des "copies" de 1968 demandées par A. Schwartz à Duchamp "qui avait sans doute besoin de liquidité".(revue area)

 

Pour ceux qu'enthousiasment et inquiètent les grandes eaux duchampiennes, lire aussi L'Ultime ready made , une œuvre d'art immatérielle, gratuite et anonyme en trois parties  produite de manière anonyme diffusée par Art Point France.

 
voir aussi : le site très réussi de "Chauffe Marcel !
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 17:47
"La goutte d'eau"
 
 

Dans la goutte d'eau , l'installation de Pierre Malphettes, sept points de lumière en néon apparaissent entre le plafond et le sol comme des gouttes d'eau et sur le sol se trouvent cinq cercles concentriques de néon bleu.

 

Un langage urbain et industriel, une installation surdimensionnée pour traduire la poésie d'un micro événement naturel reproductible à l'infini, la chute d'une goutte d'eau.

 

En ce moment et jusqu'au 3 septembre dans le vestibule du Musées des Beaux Arts de Bordeaux, "Un arbre, un rocher, une source".

 

voir aussi : Pierre Malphettes sur le site documents d'artistes , notre Feuillée de juillet - août 2006

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 12:27

Fables de La FontaineFables et Tigres


Sur la base d'une étude approfondie de 20 fables choisies de La Fontaine, Uffe Christoffersen a produit pendant trois ans une importante série d'aquarelles.

 

Il a eu envie d'interpréter  les fables à sa façon, par l’image,  en transformant le lion cher à La Fontaine en tigre, son propre animal "fétiche".

 

"J’ai à dessein choisi des fables qui ensemble forment le cycle de la vie d’un «fauve» : L’aquarelle numérique Le Tigre est inspirée de la fable  Le Lion . Elle parle d’un lionceau qui devient adulte et de l’attitude des autres animaux à son égard. Le Tigre s’en allant en guerreLe Tigre et l’Ane chassant, La cour du Tigre, sont issus des fables Le Lion s’en allant en guerre, Le Lion et l’Ane chassant, La cour du Lion. Elles parlent du tigre adulte dans sa relation aux autres animaux selon les caractères individuels de ceux-ci. Enfin, Le Tigre devenu vieux (Le Lion devenu vieux) nous parle du tigre vieillissant, qui est humilié par les autres."

 

"Pendant le processus de travail..., bien des évènements m’ont frappé différemment à la lumière des fables." nous confie-t-il.

 

De l'univers de La Fontaine au monde fabuleux de Uffe Christoffersen, il n'y a aucune distance . La verdeur de la critique, la fraicheur de la morale sont intactes. Les siècles ne comptent pas.


Catherine Plassart

 

Sa  rencontre avec le tigre date de 1974. Pour traiter le sujet de son travail de fin d'étude de l'Académie des Beaux Arts de Copenhague, il se rend au zoo.  Au résultat, un tableau de composition assez classique montrant un lion en cage, aux couleurs éclatantes.

La première recherche obstinée  de Uffe Christoffersen, avant même que le tigre ne s'impose comme son seul et unique sujet, est l'approche dans toutes ses dimensions chimiques et esthétiques  de la richesse chromatique. Il travaillera d'ailleurs pendant huit ans au laboratoire technique de l'Académie.

Aujourd'hui encore, il vous parle en poète, en historien, en chimiste,  du "cinnober rouge" par exemple, un minéral extrait dans le sud de l'Espagne et que l'on transforme en pigment.

Car ce qui est vrai pour chaque couleur, l'est plus encore aujourd'hui  pour le rouge. A sa symbolique, le peintre ajoute "une double symbolique  qui dépend de sa luminosité".


La couleur claire et franche qui est brillante et extravertie, appartient au jour. Elle est fraîche et pousse à l'action en projetant sa lumière sur le monde, tel un grand et invincible soleil. Elle attire.. " et plus loin "La couleur foncée et lourde au contraire, est nocturne, secrète et plutôt introvertie. Elle est le symbole du mystère de la vie. Elle avertit, retient..."

 

Toute la magie de l'univers du peintre tient dans cette rencontre entre un sujet, le tigre et une palette d'une diversité et d'une subtilité extraordinaire.

Les couleurs sont tout aussi jaillissantes, lumineuses quelque soit le support, papier ou toile,  la technique , aquarelle ou  huile, le format petit, moyen,  grand ou demésuré.

L'artiste recherche leur puissance expressive. Coloriste, il est aussi résolument expressionniste.

"Quand il fait rugir ses débauches de couleurs dans de puissantes représentations de grand fauves, il nous fait savoir que les forces intérieures qui guident son instinct artistique, et qui s'expriment dans son oeuvre, sont des puissances de la nature originelle." ( Finn Terman)

Mais quand il pose un regard sur le monde, qu'il observe les grands événements internationaux, comme les expériences et  les faits de son  quotidien, l'artiste voit la nécessité pour les comprendre de les écrire. En 2005, il produit une suite d'oeuvres "Fables et tigres",  inspirées des multiples versions qu'il lit et relit des fables d'Esope, de La Fontaine. Le lion a été remplacé par le tigre, son motif de prédilection. 

 

 

 

Partager cet article
Repost0