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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 08:20

dans la nuit du temps

 

Quatre moments, quatre lieux

 
sans titre, 2006, techniques mixtes, 172 x 158 cm — © idées d’artistes
 

Du 25 avril au 17 juin 2007
Collégiale Saint-Pierre-la-Cour
Musées des beaux-arts du Mans
Rue des Fossés Saint-Pierre
06 83 27 72 83
contact@pulsart-lemans.com
Vernissage le mercredi 25 avril à 18h30

Du 26 avril au 16 juin 2007
Galerie idées d?artistes
17 rue Quincampoix  75004 Paris
01 42 77 85 10
contact@idartists.com
Vernissage le jeudi 26 avril à 18h

   

Du 12 juin au 30 juin 2007
Espace culturel André-Malraux
2, place V.Hugo - 94270 Kremlin Bicêtre
01 49 60 69 42
Vernissage le vendredi 15 juin à 19 heures

Du 3 mai au 16 juin 2007
Galerie Meyer Le Bihan
108 rue Vieille du Temple  75004 Paris
01 42 71 81 16
contact@gmlb.fr
Vernissage le jeudi 3 mai à 17h
 

C’est à partir du 25 avril 2007 que débute une série d’événements autour de l’artiste syrien Sabhan Adam. Le Musée du Mans inaugure cette nouvelle série d’expositions à la Collégiale Saint-Pierre la-Cour. Deux galeries parisiennes, puis l’Espace culturel André-Malraux (Kremlin-Bicêt re) , poursuivront l’hommage rendu à Sabhan Adam.


Ce sont de nouvelles créatures éprouvées que Sabhan Adam nous livre, tels des saints martyrisés aux doigts tordus de douleur. Ces « horribles splendeurs » remplissent un espace laissé vierge, parfois teinté de rouge sang ou de noir encore plus sombre que la nuit. Certaines figures se voient dotées de parures chatoyantes, provoquant le regard aussi sûrement que les distorsions anatomiques que l’artiste opère sur ses personnages, mi-bêtes mi-hommes.

 
 

sans titre, 2006, tech. mixtes, 180 x 160 cm , sans titre, 2006, tech. mixtes, 172 x 158 cm  © idées d?artistes

 

« Je n'aime pas le mot beauté » dit Sabhan Adam, comme si celle-ci ne devait pas être convulsive* ; comme si toute forme de gravité, de tourment, était aujourd'hui encore exclue de la quête esthétique. Artiste saturnien, c'est cependant dans la lignée de l'Espagnol Goya, de l'Autrichien Schiele ou de l'Américain Pollock que ce jeune peintre syrien dessine, depuis vingt-deux ans, des corps contraints et des visages marqués.


Tremblantes ou guillochées, les lignes qui les cernent et en animent les faces incarnent l'usure, l?épreuve. Les taches d'encre, les épaisseurs de peinture et les éclaboussures de couleur mises à contribution, pour auréoler ou voiler ces êtres, contribuent à l'élaboration d'étonnants portraits, simultanément horribles et splendides.


Toutes ces présences immobiles nous font front. Plantées au coeur d'un large plan de toile brute, laissée vierge par l'artiste, elles se dressent ou se redressent, narguant le néant qui les isole, flagrante incarnation du silence qui les accompagne. Il décuple la sensation de bouillonnement intérieur, évoquée par les biffures, les griffures, les impacts constituant, au fil des membres de ces gens, à la surface de leurs visages, la topographie de leur calvaire.

 

« Je suis comme une pièce sans fenêtres (?) Et comme mes personnages vivent dans cette pièce, ce sont des créatures sans oxygène ». Leur tête émerge d'un corps si statique et dense qu'il paraît plus minéral qu'organique. Fagotés dans un vêtement apparenté au linceul, à la camisole, seuls leurs yeux demeurent vifs. Nulle envolée, pas un galop envisageable ; ils sont irrémédiablement là ; réduits au silence mais pas à l'inconscience. Et imperturbablement ils fixent droit devant eux les badauds que nous sommes et qu'ils inquiètent, qu'ils accusent. Pour mieux signifier que ceux qu'il peint sont des victimes, l?artiste imagine parfois des dispositifs scéniques. Le corps du sujet est alors suspendu, empalé ou exposé, en tout cas offert en sacrifice. D'autres fois, Adam les dote d'un jouet, masque ou ballon, dont à l'évidence ils ont perdu l'usage depuis la Nuit des Temps.


Deux mains ou deux pieds arachnéens  parfois quatre, six  surgissent aux extrémités de l'étrange habit, comme si, eux aussi contraints, ils avaient longtemps lutté sans succès. Crochus comme seuls le sont ceux des cadavres découverts trop tard, leurs doigts n'en finissent pas de désigner la solitude des suppliciés.

sans titre, 2005, techniques mixtes, 263 x 157 cm — © idées d’artistes  

Dans certains de ces portraits, plus récents, l'habit lourd et tombant droit, dont l'être est paré, s'apparente davantage à la chasuble d'une figure du pouvoir. Absolument engoncée, cette dernière semble elle aussi dans l'incapacité d'effectuer un seul geste, de donner un ordre quelconque, de faire un moindre signe.

 

« Parfois il m'arrive d'arrêter de travailler, mais j'ai alors l'impression de ne plus vivre ». Adam dessine donc encore et dit toujours peindre des démons, lorsque la nuit tombe. Il parle du « froid qui traverse l'humanité toute entière » et cite Jésus s'écriant « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ? ». Comme ceux que peignent le Britannique Bacon, le Français Rustin ou le Serbe Velickovic, les êtres d'Adam n'en finissent pas de répondre à Jésus que Dieu seul ne peut rien si les hommes n'en prennent pas le relais.


Françoise Monnin, février 2007.


* Pour André Breton, théoricien du mouvement surréaliste au début du XXe siècle, la beauté moderne ne peut être que convulsive.


Sources : Entretiens réalisés en 2003 et en 2004 par Diala Gemayel, journaliste pour le quotidien libanais L'Orient Le Jour ; et Sabhan Adam par Adonis et Diala Gemayel, Fragments éditions, 2005.

 
 voir aussi : les sites des galeries Idées d'artistes   et Meyer Le Bihan
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 07:08

Daniela Comani, Edith Dakovic & Ursula Döbereiner


du 14 avril au 02 juin 2007

 

Centre Passerelle - Brest (29)

 

L'exposition « Témoins de l'absence » présente des œuvres de Daniela Comani, Edith Dakovic et Ursula Döbereiner. Le lien commun entre ces trois démarches artistiques consiste en leurs approches et interrogations autour de la représentation du sujet, du corps, de l'espace, et des questions qui y sont liées.

D'une manière critique, les « double drawings » de Daniela Comani interrogent le rapport des médias modernes avec la réalité, tant par l'option de combiner différents sujets quelconques et divers supports d'images, que par la façon dont ils sont représentés.

Les « Mer-made Productions » d’Edith Dakovic métamorphosent la forme d'un produit de masse en un substitut symbolique de corps dans lequel sont inscrit des motifs d'ardeur populaire.  

 À la façon d’un papier peint, le dessin numérique « esc003 » d’Ursula Döbereiner rappelle l'intérieur du château de Linderhof du roi Ludwig II de Bavière. Celui-ci tenta de réaliser, à travers les principes d'une architecture illusionniste de style néo-baroque, un monde artificiel d'isolement apparent. La mise en scène architecturale de cette spatialité où les frontières entre espace construit, espace peint et espace miroité se mêlent, est représentée, collée et transformée par - et à travers - l'installation-dessin d'Ursula Döbereiner. Les niveaux différents de construction de l'espace réel illusionniste sont rendu abstraits et égalisés via la représentation en deux dimensions par le dessin numérique. 

Daniela Comani

   
Edith Dakovic Ursula Döbereiner
   

 informations pratiques

41, rue Charles Berthelot
Quartier Saint-Martin
29200 Brest
France

tél. +33 (0)2 98 43 34 95
fax. +33 (0)2 98 43 29 67

passerelle@infini.fr

ouvert le mardi de 14h à 20h
ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h30
fermé dimanches, lundis et jours fériés

 
voir aussi : le site de Passerelle
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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 07:55

Jardins

livres peints d'Anne Slacik

du 13 avril au 2 juin 2007

 


Exposition Bibliothèque Municipale

Abbaye Sainte-Croix - Les Sables d'Olonne

 
 

Anne Slacik est l'invitée du Musée de l'Abbaye Sainte-Croix du 13 avril au 2 juin pour une exposition personnelle de ses livres peints.

Anne Slacik a réalisé un nombre impressionnant de livres peints tantôt manuscrits tantôt imprimés, ils sont tous originaux. Elle a dialogué avec de nombreux auteurs et poètes,  constituant peu à peu dans ses "Jardins" une bibliothèque idéale.

 

 

Entretien (extrait)

Vous avez participé à de nombreux livres d’artistes. Comment choisissez-vous les écrivains, essentiellement des poètes, je crois ?

Oui peindre des livres est important et j’y consacre une partie non négligeable de mon temps.

Tout a commencé par des lectures nombreuses puis il est m’est arrivé de rencontrer autour de la peinture, ces poètes que je lisais et dont j’achetais les livres. Les choses se sont alors faites très naturellement, il y a une vingtaine d’années, réalisant mon premier livre avec Bernard Vargaftig. C’était un livre manuscrit par lui et peint à 12 exemplaires, tous nominaux. Nous avons offert tous ces livres à nos amis communs, il y avait là d’autres poètes. C’était en fait une sorte d’acte important. Tout c’est enchaîné ensuite et les poètes mènent aux poètes. Je n’ai jamais cessé de faire des rencontres et donc des livres.

Quel rôle jouent les mots ?

Les mots m’accompagnent dans le travail. Je vais à eux dans le travail, les livres ne se trouvent pas dans l’atelier mais au-dessus. Dons dans les interruptions du travail, je quitte l’atelier et je vais prendre des livres et un livre me conduit vers un autre. Je me pose un peu là.

Mais ce sont des textes de poètes, où les mots, même très peu de mots peuvent m’accompagner assez longtemps pendant une journée de travail.

Quel apport représentent-ils dans votre travail ?

C’est quelque chose qui se voit à peine ou beaucoup (je ne sais pas), c’est très intime ou bien c’est dit. Un certain nombre de toiles ont comme titres des textes qui m’ont portée dans le travail, ou sont dédiées à des textes, à des fragments. Cela fonctionne aussi ainsi avec la musique. J’ai récemment intitulé une exposition LONH Peintures , citant une création de Kaija Saariaho, qui elle-même a utilisé ce mot occitan, qui signifie de loin, et est un texte de Jacques Roubaud. Tout cela se mêle, est assez complexe mais reste l’élan vers ces textes, ces partitions. 
 

 

Qu’évoquent pour vous les mots fluidité et empreinte ?

Le mot fluidité est pour moi ce texte magnifique que Bernard Noël a consacré à mon travail Roman de la fluidité . C’est lui qui a trouvé ce mot qui est devenu le mot disant mon travail au plus juste. Le mot empreinte est arrivé plus récemment d’une sorte de panne dans le travail. Il y a quelques mois, je n’y arrivais plus. J’ai préparé une série de 11 toiles et j’ai travaillé par empreintes successives, à l’huile, une toile laissant son empreinte sur la suivante, sur laquelle je travaillais et ainsi de suite. J’avais laissé le hasard agir, celui de la capture des taches d’huile blanche. J’ai procédé par la suite de la même façon  sur papier et sur d’autres toiles y compris des grands formats.

 

Quelle complémentarité s’établit dans les deux approches picturale et littéraire ?

Il n’y a pas d’approche littéraire, il y a des rencontres avec des personnes qui sont des poètes avec lesquels je vais faire un bout de chemin, réaliser un ou plusieurs livres. La rencontre est belle parce qu’elle est humaine, et que c’est la vie. Exactement comme la peinture qui est la vie.


 

Comment s’établit la complicité des deux arts ?

Il y aurait là un gros travail à faire, car les livres sont là, les peintures sont là, et les livres parlent aussi des peintures et les peintures sont nourries des livres…Et puis il y a les actes plus évidents, une exposition dans une bibliothèque par exemple, les livres sont exposés, les poètes sont là qui lisent, la rencontre a lieu dans l’espace même …

Et je peux dire que cela se passe depuis assez longtemps ces expositions, ces rencontres pour que se tissent des liens forts.


 

Y a-t-il un moment nécessaire où l’écrivain doit venir dans votre atelier ?

Souvent la rencontre se fait à l’atelier, mais ce n’est pas nécessaire sauf si un texte sur la peinture doit être écrit. Les livres manuscrits-peints nécessitent des allers-retours entre le poète et moi, le peintre.  Et puis l’atelier est l’endroit où je suis le plus souvent, où je suis bien et il faut bien se rencontrer quelque part !

 

Quel rôle joue le titre pour une peinture ?

C’est sa marque, son histoire à elle qui la resitue dans le travail, dans un bloc de travail.

 

Avez-vous éprouvé un jour le désir d’écrire sur ou autour de vos peintures ?

Non, j’ai des carnets avec des notes, des croquis mais je n’appelle pas cela écrire. C’est un autre travail justement, qui engage celui qui écrit totalement, exactement comme moi-même je peux être engagée dans la peinture.

 

 

 

Extraits de l'Interview de B. Aubonnet (2005)

 


Le Musée de l'Abbaye Sainte Croix 

Outre la réalisation d'expositions temporaires, il présente un fonds d'oeuvres d'art moderne et contemporain.

La collection d'art moderne permet de découvrir des œuvres d'Albert Marquet, d'Alberto Magnelli, de Marcelle Cahn, Jean Hélion, Jean Dubuffet, Philip Guston… Deux artistes sont particulièrement représentés : Gaston Chaissac (1910-1964) et Victor Brauner (1903-1966).

Le musée a également rassemblé des œuvres de Georg Baselitz, Robert Combas, Peter Saul, Jean-Michel Sanejouand, Philippe Hurteau, Philippe Hortala, Marc Desgrandchamps, Philippe Cognée… et comprends un fonds d'œuvres de l'époque Supports/Surfaces régulièrement présenté comme celui des arts graphiques (Henri Bassmadjian, Jean Launois…).

Avec environ 20.000 volumes, le musée met à la disposition du public un fonds documentaire important sur l'art du XXe siècle : en particulier, le fonds Gaston Chaissac : manuscrits, lettres, articles, documents photographiques, enregistrements…

 

informations pratiques :

vernissage 13 avril à 17h 30

Musée de l'Abbaye Sainte-Croix
Rue de Verdun
85100
Les Sables d'Olonne
Tél : 02.51.32.01.16
Fax : 02.51.32.01.17

ouvert :
tous les après-midi, sauf lundi et jours fériés, de 14 h 30 à 17 h 30
 
Tarif normal : 4,60 € ; demi-tarif : 2,30 €
Gratuit tous les premiers dimanches de chaque mois


musee@lessablesdolonne.fr

 
voir aussi : notre dossier Anne Slacik, le site personnel de l'artiste
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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 05:43

THE ROOM

 du 17 mars au 22 avril 2007

 

Les Moyens du Bord Chapelle Saint Mathieu - Morlaix (29)

 
 

 "Dans le bleu pastel, mousseux comme un ciel de Constable, s’écarquillent les grands yeux pleins d’espoir de ses gamins Kellogg’s couverts de taches de rousseur. Même pas peur de Norman Bates. Brice joue à nous faire flipper, et nous, on dirait qu’on y croirait.
Peluches ou personnages d’albums pour enfants, publicités années soixante, illustrations japonisantes, en y regardant de plus près, on découvre, délicieusement horrifié, que ce tableau idyllique, lisse, aux couleurs poudrées, ces images pures, ce petit air plastique, pop, cache un autre univers, celui des cauchemars enfantins. Dans le meilleur des cas. "(Isabelle Nivet)

 

informations pratiques :

Vernissage

le samedi 17 mars à 18h30 à la chapelle Saint Mathieu

En presence de l’artiste

et de la compagnie Catalyse

 

 

À l’occasion des représentations de la pièce Alice ou le monde des merveilles

au Théâtre du Pays de Morlaix,

l’exposition sera exceptionnellement ouverte le mardi 20 mars de 17h à 19h30,

Et les 21 et 22 mars de 14h à 19h30.

 

 

Expo ouverte du 17 mars au 22 avril 2007, du mercredi au dimanche de 14h à 18h30.

Entrée libre, accessible aux personnes à mobilité réduite, visite de groupe sur demande

Renseignements : 02 98 88 25 62 ou moyensdubord@wanadoo.fr

 

Les Moyens du Bord Chapelle Saint Mathieu 32 bis rue Basse 29600 Morlaix tel : 02 98 88 25 62 

 
voir aussi  : le site des Moyens du bord
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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 09:22

du 14 février au 16 mai 2007

Centre Culturel Canadien - Paris (7)

et

du 3 février au 16 mai 2007.

Wharf, Centre d’art contemporain de Basse Normandie -  Hérouville-Saint-Clair (14)

 
MILLIE CHEN Chinoiserie Room (détail) Gladstone Hotel, Toronto, 2005 Photo : Millie Chen
 Une double culture
 
Pour Millie Chen  " Manger des mets savoureux, écouter de la musique sublime, respirer des parfums complexes, ou faire de l’art impliquent une participation à des rituels. Les rituels sont essentiels pour donner un sens à la vie ; ils constituent un moyen d’explorer l’existence. Le développement de la culture est fondé sur ces activités qui portent l’existence au-delà de la simple survie. "

 
C'est ainsi que Millie Chen invente des « voyages immobiles » et  propose l’activation d’un très étonnant théâtre de la mémoire.  Depuis plus de dix ans, son travail interdisciplinaire interroge l’espace public, et les publics, autour de questions qui sont aujourd’hui communes à quelques artistes de divers continents : l’identité, la construction de soi et l’approche critique des réseaux culturels qui fondent chaque existence.
 
 

Le projet Extreme Centre, créé en collaboration avec Warren Quigley et Evelyn Von Michalofski, a été élaboré conjointement par le Centre culturel canadien et le Wharf. Il  propose, dans deux lieux distincts, un ensemble composé de sept œuvres. L’une d’elles, wallpaper 2007, installation décorative envahissante est partagée en deux. Le Grand Salon du Centre culturel canadien reçoit des papiers peints revisités par Chen, une sorte de petite féerie où la représentation du monde est bien moins innocente qu’il n’y paraît.  Extreme Centre qui donne son nom à l'exposition  est un labyrinthe imaginé par l'artiste, installé dans la galerie principale  dans lequel le cheminement est perturbé par des sons étranges. Call (2001, installation sonore et visuelle), crave, (1994, installation au sol), 6 Breaths Per Minute : Everyday Incantations (2007, installation vidéo miniature créée en collaboration avec Evelyn von Michalofski), Demon Girl Duet, 2007 (diptyque vidéo) sont présentées au Wharf, avec wallpaper 2007.
 
 
Artiste canadienne d’origine chinoise, installée dans la région de Niagara, Millie Chen élabore des œuvres qui font appel à différentes pratiques artistiques autour de phénomènes sensoriels. De la vidéo au son en passant par les arts graphiques et la performance, Millie Chen s’appuie sur sa double culture pour arpenter des espaces culturels dissemblables et les frotter l’un à l’autre.

 

informations pratiques :

Centre culturel Canadien

5, rue de Constantine, 75007 Paris

Tél. 01 44 43 21 90 Fax 01 44 43 21 99

ouvert les mardi, mercredi, et vendredi de 10h00 à 18h00.
Jeudi de 10h00 à 21h00. Samedi de 14h00 à 18h00
Entrée libre et gratuite 

et

Wharf-Centre d'art contemporain de Basse-Normandie
7, passage de la poste
B.P. 59
14200 Hérouville-Saint-Clair
Téléphone: 02 31 95 50 87
Courriel: wharf@noos.fr

 
voir aussi : le site du Centre Culturel Canadien
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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 12:31

Bel air

du 9 janvier au 9 février 2007

 

Salle Gaston Chaissac - Fontenay-le-Comte (Vendée)

 
 

A l'époque du retour à la figuration en peinture, à l'heure de toutes les mises en cause concernant un amateurisme lié à une certaine facilité d'exécution, on convient facilement qu'il est difficile d'assumer une oeuvre peinte abstraite en 2007. Pour l'artiste, seule une intime conviction la valide. Aux regard de l'amateur, des valeurs d'humanisme la rendront pertinante.

Ainsi aujourd'hui, la discrétion de certains peintres n'est pas à la mesure de leur talent. C'est bien le cas pour Luc Millet qui doute régulièrement de la réception de son travail, alors qu'il persévère dans sa démarche plastique.

Pas d'ambivalence donc dans ses tableaux.

Par la couleur, il construit et révèle l'espace pictural   d'une subjectivité, une aspiration à l'absolu, une poésie. Par la couleur, Il efface les frontières. Par la couleur, il chante la liberté et nous plonge  dans le monde de l'utopie.

L'exposition Bel air à l'espace Gaston Chaissac de Fontenay-le-Comte est l'occasion de voir un grand choix d'oeuvres récentes de Luc Millet.

 

informations pratiques :

vernissage le 9 janvier à partir de 18h

Salle gaston Chaissac, Lycée de Fontenay-le-Comte Vendée

exposition ouverte au public aux heures d'ouverture du lycée

 
voir aussi : notre dossier Luc Millet
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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 10:43

Exposition des dessins

Papiers colorés et papiers peints  

 

jusqu'au 25 février 2007 Musée des Beaux Arts d'Angers

jusqu'au 24 février 2007 Artothèque d'Angers

jusqu'au 30 décembre 2006 Le Ring Artothèque de Nantes

jusq'au 31 décembre 2006 Musée de l'abbaye de Sainte-Croix, Sables-d'Olonne

 
 
 

Deux musées, deux artothèques, dans trois villes de la Région se sont associés pour organiser une importante exposition à Frédéric Bouffandeau. A chaque lieu sa philosophie, sa déclinaison d’œuvres, avec un sort particulier fait aux papiers peints imprimés par Eric Seydoux.  

Une sacrée affaire : des empreintes, des collages, des impressions, des superpositions… S’invitent des formes arrondies, girondes même. On pourrait croire à des parterres de grosses fleurs, à des nuées de projectiles, en hard edge, si il n’y avait cette légèreté, cette irruption de couleurs insensées. Tout vient d’une matrice multipliée et pourtant Bouffandeau ignore la contrainte. Il y a dans ces papiers de la raison et de la beauté pure.

 

"La forme désigne la forme. Le visible doit être totalement visible. Ce qui transcende ne se dérobe pas dans l‘apparent.
Cette forme qui refuse la géométrie du cercle comme toute autre représentation est multipliée dans l‘espace du papier ou du volume par glissements et rotations, explorant ainsi tout le champ du support ou de la matière, rendant a mes yeux le dessin ou le volume «vivant».
Je poursuis les circonvolutions de la ligne. J‘expérimente la surface, le volume, la transparence au travers du trait du plein/vide et de la couleur en y amenant des organisations et rythmes différents.
Dans la sculpture le détournement du matériau déporte sa neutralité affichée vers une spécificité artistique.
J‘essaie d‘entrer au centre des expériences silencieuses. " Frédéric Bouffandeau, 2003

 
 

informations pratiques :

Musée des beaux Arts d'Angers
14 rue du Musée  49100  Angers
Téléphone : 02 41 05 38 00
Horaires : du mardi au dimanche de 13h à 18h

 

Artothèque d'Angers
75 rue de Bressigny, 49100 Angers
Du mardi au samedi de 14h à 18h 
Renseignements : 02.41.24.14.30

 

Le Ring - Espace Jacques demy
24, quaide la Fosse 44000 Nantes
Tel : 02 40 73 12 78
Du mardi au vendredi de 13h à 18h , le samedi de 14h à 18h

 

Musée de l'abbaye de Sainte-Croix
Rue de Verdun.  Les Sables d'Olonne
Téléphone  02 51 32 01 16 
Ouvert t.l.j. de 14h30 à 17h30. Fermé le lundi et les jours fériés.  
Plein tarif 4,60€ Tarif réduit  2,30€

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 09:18

Espace des deux arbres

Exposition présentée dans le cadre du XVe festival Les Boréales

 

du 16 novembre au 23 décembre 2006

Artothèque de Caen

 
 

Ola Kolehmainen est né en 1964 à Helsinki (Finlande), il vit à Berlin. Il est représenté en France par la galerie Fiat, Paris.

 

Ola Kolehmainen photographie les façades de bâtiments anciens et modernes. En privilégiant des détails agrandis ou des angles de vision insolites, il détourne les édifices de leurs fonctions pour les transformer en motifs.


L’architecture est le point de départ du travail d’Ola Kolehmainen. Le photographe finlandais transforme les qualités tridimensionnelles d’un bâtiment en une surface plane pour proposer des photographies de grand format dont les sujets sont l’Espace, la Couleur et le Volume.

 

À l'occasion de cette exposition, une conférence de l'architecte finlandais Toni Peltola abordera l'écologie et la construction en bois dans l'architecture contemporaine finlandaise. En partenariat avec la Maison de l'architecture de Basse-Normandie.

 

informations pratiques :

samedi 25/11 à 17h30 : La nouvelle vague - Le bois dans l'architecture finlandaise.

Hôtel d'Escoville
Place Saint Pierre
14000 Caen
Tel 02 31 85 69 73
artotheque-caen@wanadoo.fr

ouvert les :
Mardi, jeudi, samedi : 14h à 18h30
Mercredi, vendredi : 11h30 à 18h30
Fermeture dimanche, lundi et jour fériés.

 
voir aussi : le site de l'artothèque de Caen
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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 06:27

Le petit marché de l'art

 

du 18 novembre 2006  au 14 janvier 2007

 
 

Luc Millet est au nombre des artistes invités à participer au "petit marche de l'art " du 18 novembre au 14 janvier par la galerie associative nantaise Le Rayon vert .

 

informations pratiques :

vernissage café-croissant et chocolat

le samedi 18 novembre de 11h à 14h

 

ouvert

mercredi, jeudi , vendredi de 15h à 19h

samedi de 11h à 13h et de 15h à 19h

dimanche de 11h à 17h jusqu'au 17 décembre puis de 11h à 13h

 

Galerie Le Rayon vert

13 avenue Sainte Anne 44100 Nantes

Bus 21 arrêt Lechat Tram arrêt gare maritime

 
voir aussi : le site de la galerie, notre dossier Luc Millet
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 08:27

Bonus

exposition des diplômés

et des artistes de leur choix

 

du 16 novembre au 9 décembre 2006

 

ESBAM - Le Mans

 

Claude Briand-Picard Titre: " FRAGILE " 2006

environ 400 x 400 x 150 cm
Barrières de signalisation,
rubans de chantier.

 

Chacun des lauréats 2006 du Diplôme national supérieur d'expression plastique des Beaux-Arts du Mans présente ses travaux, mais aussi l'œuvre d'un artiste qui a été un moteur pour sa propre démarche, tel que Glen Baxter, François Molleret, Gilles Mahé…

 

informations pratiques :

Ecole Supérieure des Beaux Arts

2, avenue Rostov sur le Don

72 000 Le Mans

Tel 02 43 47 38 53

 
voir aussi : le site de l'ESBAM
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