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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 16:54

Paysages

du 4 novembre au 16 décembre 2007


Galerie Heinz Janssen à Kevelaer - Allemagne


Barbara SchroederL'aventure du paysage

 

Paysage de la mémoire. Autre base de l'exil. Loin du bruit et des lieux de pouvoir. 

Barbara Schroeder peint en Europe orientale les éloges des hommes qui songent. 

Migration, donc, qui convient à ceux qui ont le goût des espaces situés loin des villes tièdes et des toits sales. 

On suit le peintre qui fait autorité à hanter les songes et les marches du désert intérieur.
Elle qui a le mérite de se taire pour avoir l'oeil juste. Ici siffle un oiseau et là roucoule la connaissance. 


PG contact@pierregivodan.com 


Exposition du 4 novembre au 16 décembre 2007 de peintures à la galerie Heinz Janssen, Kevelear, Allemagne où l'artiste présente son travail le dimanche 4 novembre 2007.




A noter également


La vente d'art contemporain du 22 novembre 2007 à Neuilly,

commissaire priseur : Maître Aguttes.


Barbara Schroeder« Nature Morte »
de Barbara Schroeder

Techniques mixtes sur toile, 80 x 80 cm -1996

Réquisition 15877

Ordre d'achat 1800 € HT

 

Aguttes 164 bis avenue Charles de Gaulle 92200 Neuilly sur Seine France Tel. 0147455555 

site aguttes
site auction
site gazette de Drouot










voir aussi : notre dossier Barbara Schroeder, le site de la galerie Heinz Janssen



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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 08:35

Franca RavetX et roC inversion


du 11 octobre au 10 novembre 2007


Galerie Libre Cours - Bruxelles



Profils humains
   


  Avec une fine pincée d'humour et beaucoup de pensée attentive, Franca Ravet traque le profil humain qui bivouaque en terre incertaine, un profil humain qui bafoue toute stabilité, qui perd le nord et le sud, qui erre en grand désarroi. Dans les images grises ou brunes, parfois teintées de bleu, Franca Ravet cerne l'indicible, le problématique, le non abouti. Ainsi le spectateur flotte loin de toute certitude affirmée. Et cette errance n'est-elle pas la palpitation même de l'être? Les oeuvres de Franca Ravet nous interrogent d'un trait indécis. C'est sa façon de questionner qui nous touche, qui nous interpelle. "Rien n'est jamais acquis à l'homme" comme dit le poète. Et c'est cette errance qui nous convoque ici. "Rue du croche-pied" les figures divaguent. La "Zone d'ombre" est une effervescence mentale. "Efface-moi" balise un carrefour de désirs mitoyens. Superpositions, écritures hâtives, graffitis, coulées fluides, les techniques se mélangent et vivifient la surface. Aujourd'hui Franca Ravet resserre son propos et va à l'essentiel. Une oeuvre dense, éminemment personnelle. Une peinture sans la moindre affèterie, qui frappe juste et fort. A décrypter absolument. 

Jo Dustin



informations pratiques :

Galerie Libre Cours
espace d'art contemporain
100 rue de Stassart 1050 Bruxelles
galerie@ibrecours.be
32 (0) 473 590 285
 
ouvert du jeudi au samedi de 14h30 à 18h30 et sur Rdv


voir aussi : le site de la galerie Libre cours



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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 07:54

Sybille KrauerLe Monde sans offense.

 

Elle marcha dans ces pays des Hautes Terres, jusqu'au lieu dit de L'Eclair. Là la Poésie l'interpella :

- Tu suis les chemins du monde, tu suis les signes au-delà de la mémoire...

Il n'y avait pas de haine là , mais un chant d'oiseau, un grand principe d'abandon à la non-violence.

On lui avait donné le goût d'autre chose. C'était comme ça.

Mais au-delà, dans ces pays l'année était sans repère, sans calendrier et colorée de vif : la Vie en somme.

Elle marcha comme la graine pleine de vertu :

- Une eau verte et des fontaines de cristal se dit-elle.

Les villes, les murs et les habitants veillaient à ce qu'il n'y ait  plus de mensonge.

Plus d'errance et une conduite de mérite.

Désormais elle savait.
C'en était assez des cendres et des brûlures intérieures.

De la pointe du pinceau elle commença à peindre sur la toile : Les Ambassades de l'instant, la Gloire des sables, La Base du royaume.
Le ton était donné, mais pas suspect. A midi elle avança une proposition :

- C'est l'heure d'énoncer le monde  sans offense.

L'artiste était né. Le travail pouvait commencer pour des années, dans la lenteur, sans précipitation ni course effrénée. Avec mesure.


PG


Expositon Sybille Krauer, galerie Monika Beck du 11 novembre au 5 décembre 2007 Homburg, Allemagne.


voir aussi : le site de la galerie Monika Beck

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 17:03

Joan Pere MassanaLa conscience du lieu.

 

Magique ou peut-être même un peu surnaturelle, cette oeuvre ressemble à un voyage angélique. On traverserait des espaces intermédiaires, entre ici et là-bas, des lieux juxtaposés. C'est ainsi que le peintre superpose des temps ensevelis. Une série d'expériences sur l'incomplétude. Un roman de la mémoire donc, en perpétuel devenir.


Pas de maladie du souvenir cependant ici, mais l'impression d'une vivacité qui ravit. Comme si quelque chose était révélé en passant. Et l'amorce d'une vision panoramique de l'existence.


Un être humain, rêveur d'absolu, éparpille son attention sur une masse de détails. Des références bien sûr, des notes d'atelier sûrement. Mais au-delà, un processus de renouvellement toujours différent dont nous sommes capables d'apprécier l'originalité.


Joan Pere MassanaMassana écrit aussi avec ses sculptures, gravures ou dessins une phrase unique, sur le thème de la mélodie de l'existence. Comme un écho fidèle de l'attention au lieu devenu espace symbolique, sans discontinuité.


Son oeuvre plastique parle enfin tout de suite de ce qui a été vu, vécu, du temps passé... et retrouvé. Un point de repère pour ceux qui se sont égarés ou qui recherchent une conciliation. A la question :  "Où sommes-nous ?", ce travail répond : "Sur la Terre, où est l'essentiel".


PG contact@pierregivodan.com


Exposition J.P Massana, " Il Libro dell'acqua", Palazzo delle Arti Napoli, du 11 novembre au 31 décembre 2007 à Naples.

 

Joan Pere Massanavoir aussi : notre dossier sur Juan Pere Massana, le site de la galerie de la Galleria IL Torchio Costantini

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 08:02

PenckPlier la peinture en deux

 

La première idée de Penck aurait pu être celle-ci : décrire une peinture de l'enfance de l'humanité, et un paysage de l'enfance de la peinture.


La seconde, celle qu'un tel jeu était risqué et pouvait ne pas être compris.


La troisième, celle que de toute façon l'audace paye.


Alors, il a fait un bond, en paysagiste du pictogramme, et a inventé une méchante et généreuse activité : explorateur du regard. Ceci dans le but de rendre de nouveau la peinture vivante.


L'Europe a mis quelque temps à entendre sa voix.


Aujourd'hui on répond à  son regard. On commence à  voir le monde avec ses yeux.


Le croquis de la Terre culbutée.

PG contact@pierregivodan.com

 

Après la rétrospective de Francfort au Schirn Kunsthall de juin à  septembre, La galerie Werner (Cologne et New-York) montre des oeuvres des années 60 et de petits formats de l'artiste à  partir du 4 octobre 2007 aux USA. Penck sera exposé ensuite en 2008 à  Paris du 14 février au 5 mai 2008 au Centre Pompidou à Paris.

 

photographie : "Ich und Michael Werner" 1991



voir aussi
: le site de la galerie Michael Werner

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 07:57

BalthusTristesse et beauté

 

"Je ne pensais pas que vous me regarderiez". Tel pourrait être la légende commune aux tableaux de Balthus. Et en effet personne ne se fait jamais vraiment face dans ses mises en scène. Comme si les individus étaient enfermés en eux, prisonniers d'un doux  rêve ou d'un terrible cauchemar. L'univers de Balthus paraissant finalement être moins celui d'on ne sait quel désir inassouvi que la succession d'introspections inaccomplies.

Des êtres se regardent dans un miroir sans vitre ou une glace sans tain, des regards se cherchent sans se trouver. Des observateurs s'ignorent. Un monde de l'incommunication aboutie en somme.

On émettrait volontiers une hypothèse maintenant : Dans l'art de Balthus le messager annonce une nouvelle qui reste sans réponse. La Terre est devenue sourde à la parole. Loin des sphères supérieures les hommes se débattent dans la solitude à la recherche de l'obscur objet du désir et de la vérité perdue.

Les grecs avaient un mot pour désigner la bonne occasion : kairos. Celle-ci s'en est allée ici dans les nuées, car l'on a oublié quelque chose.

C'est pourquoi Balthus peint le sommeil de la conscience, comme pour rappeler un éveil désormais peut-être même impensable.

PG

Exposition "Balthus ou le Temps suspendu" à Cologne (Allemagne), au Ludwig Museum  jusqu'au 4 novembre 2007.



voir aussi
: le site du Ludwig Museum

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 07:53

Mark RothkoLa coupure esthétique


A partir de quand  un artiste devient-il lui-même ? Tel est la question qui vient à l'esprit lorsque l'on interroge le parcours de Mark Rothko, né en Russie en 1903, mort aux Etats-Unis en 1970.


D'abord un constat : l'oeuvre qui le fait passer à la postérité est plutôt tardive puisqu'il peint d'abord figuratif et connaît les influences surréalisantes des Américains des années  trente et quarante. La coupure, métaphore à la Bachelard, a lieu au milieu de sa vie  professionnelle, soit 20 ans avant le fameux suicide.

Le passage aux "champs colorés" est donc la preuve d'un mûrissement de la recherche et la marque d'un aboutissement.
Dès lors Rothko peindra  toujours plus ou moins le même tableau, avec quelques variations. Et ce jusqu'à sa mort.
Ce n'est pas une peinture avec sujet, mais plutôt une peinture du sujet, entendre de l'intériorité, dont il s'agit ici.

Rothko utilisera à partir des années cinquante la toile comme reflet de cette quête qui pour une certaine pensée est la seul autorisée. On se souvient de la phrase de l 'évêque d'Hippone selon qui, il ne faut pas chercher dehors car la vérité habite en nous. Cette formule qui conclut les Méditations de Husserl, lequel commente ainsi l'idée d'Augustin : "il faut d'abord perdre le monde... pour le retrouver dans une prise de conscience universelle " (Méditations cartésiennes).

La force de Rothko demeure ainsi celle de son choix de renoncer à penser le tableau comme microcosme et de lui substituer une vision de l'infini.

PG contact@pierregivodan.com

Exposition Marc Rothko jusqu'au 6 janvier 2008, Palazzo delle Esposizioni Via Nazionale, 194
00184 Roma, Italie.

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 12:39
Laura Pitcheider

Ascension du papier
 
 
 
Evidemment l'alpinisme peut aussi être une métaphore. Mais marcher, quelque soit l'altitude et la température, mène toujours quelque part. Descartes considérait d'ailleurs que lorsque l'on est perdu dans une forêt mieux vaut encore aller droit que de changer de direction, afin d'arriver à  un but ¦même si au départ le seul hasard nous y a conduit ( Discours de la Méthode , Troisième partie ).
 
C'est ainsi que le travail de Laura Pitcheider que ce soit sur toile ou sur papier nous amène à poursuivre le cours du voyage sans jamais nous installer dans un quelconque  sommeil du regard. Avant que le soleil ne se couche, nous enjambons ainsi de généreux territoires.
 
 
 
 
 
Laura Pitcheider participe à In Chartis Mevaniae, salon d'oeuvres sur papier du 19 septembre au 4 novembre 2007 au Musée de Bevagna, Italie (Tel. 0742 368111 - Mail: info@comune.bevagna.pg.it )
 
 

 

 
ARTISTES participant à la dixième édition de  In Chartis Mevaniae
Abbozzo Accardi Arduini Barni Behan Belardinelli
Cardinali Cascella Ceccobelli Chia Cioni Ciribifera
Clemente Consiglio Cucchi De Carvalho
Della Bina De Maria Dessì Di Stasio Dorazio Duff-Scott
Frappi Galliani Gallo Giovannoni Giuli Giuman
Grimaldi Gubbini Heltzer Isaac Jacobsen Karpüseeler
Kennedy Kostabi Koulakov Levini Levita LeWitt
Lok Manna Marcelloni Marchionni Mariani
G. Marini S. Marini Martella Massei Metelli
Miniucchi Mirabella Moore Morena Mussio Notari
Nuvolo Osmida Ota Paladino Passalacqua Piattella
Pisani Pitscheider A. Pomodoro
G. Pomodoro Pulini Radi Ramotto Raponi Raspi
Renzi Riccetti Ricci Rocchetti Ryan Schlotzhaver Schwartz
Tarpani Tirelli Tisato Troiani Trubbiani Uncini Ursulet
L.O. Valentini W. Valentini Vasta Verna
Pizzi Cannella




voir aussi
: notre dossier Laura Pitscheider


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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 08:09

David Hockney Hockney comme un miroir


Quelque soit la technique utilisée, le portrait revêt toujours dans le Pop Art la forme d'un paysage dans lequel plongerait le regard. L'important est que la contemplation  prenne un tour presque surnaturel. On sort du cadre, on touche à la nature humaine, on se met à  penser à  l'universel.


Voilà  comment, en ces temps de culture de masse, dès les années 50 /60, certains artistes dont David Hockney auquel on se réfère ici explicitement (« Youth portrait » est un exemple probant, ou encore le « Self-portrait with Charlie » de 2005 montré pour l'occasion), ont pu sortir cet art loin du champ étroit de l'académisme.


Surprenante tâche à  laquelle s'attèlent aussi Warhol, Johns, Rauschenberg, etc.


Après les contraintes de l'Abstraction, ils déclenchent ainsi un nouveau bond dans les arts de l'image. 

PG contact@pierregivodan.com


L'exposition  « Portraits Pop Art » est à  voir du 11 octobre 2007  au 20 janvier 2008 à  Londres à  la National Portrait Gallery.



voir aussi
: le site de la National Portrait Gallery

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 08:07

Max ErnstMax Ernst : ramasser une fleur cachée.


A l'heure du lever, quand tous les habitants du jardin se trouvent réunis, la nymphe Ancolie apparaît au milieu des autres. Elle profite du grand nombre pour se montrer, essayant d'éviter de faire du bruit ; Elle fait des gestes furtifs et sans caprice.


Si son souvenir est exact elle ne s'est pas montrée souvent en de telles occasions. Elle fait un chemin circulaire, sans commencement ni fin. Un parcours de fleur.


Jusqu'au soir lointain elle ne se résigne pas car elle a beaucoup de choses à  dire en silence.


C'est l'histoire de la nymphe autour du jardin, la fresque restaurée au musée Tinguely. Et bien d'autres oeuvres roses, mauves, bleues peuvent être reconnues à  leur musique singulière dans le même lieu.


PG contact@pierregivodan.com


Exposition Max Ernst du 12 septembre au 27 janvier 2008 à  Bâle (Suisse), Musée Tinguely :
« Dans le jardin de la nymphe Ancolie ».



voir aussi
: le site du Musée Tinguely

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