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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 09:58
"Paysages"

exposition les 10, 11, 12 et 13 avril 2008




 Iva Tesorio





Vous êtes chaleureusement invité par Chantal Rodène Bodin Casalis à l'atelier des Casalis pour découvrir les derniers travaux de Iva Tesorio  en présence de l'artiste.



"Slovaque, elle nous présentera des paysages dont beaucoup sont inspirés de ses montagnes natales, des huiles, des cires… des couleurs et des sentiments, des sensations…"



Jeudi 10 et Vendredi 11 avril à partir de 19 heures
Samedi 12 avril à partir de 16 heures
Dimanche 13 avril à partir de 14 heures


Atelier des Casalis
62, rue du faubourg Poissonnière
75010 Paris
Tel : 06 81 82 27 54
code porte : 2345A (au fond de la cour rez de chaussée)

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 06:46

Parables (Paraboles)

 

Exposition du 30 mai au 13 juillet 2008

 

 

 Hughie O’Donoghue




Ces dix dernières années, Hughie O’Donoghue a souvent eu recours à la parabole et à la forme narrative pour accentuer le sens de son travail. Dans le cadre de plusieurs de ses expositions en Irlande, en Grande-Bretagne et en Allemagne, il a présenté des œuvres étroitement liées par un fort thème narratif. En particulier Parable of the Prodigal Son (Parabole du fils prodigue) à la Fenton Gallery, Cork 2005.




Le Centre Culturel Irlandais présente à son tour, Parables, la première exposition personnelle en France de Hughie O’Donoghue. S’il est d’abord peintre, O’Donoghue est également un excellent dessinateur et graveur. Il croit au caractère expressif unique et au potentiel poétique de son travail. Il interroge néanmoins sa démarche en variant sans cesse ses techniques. Un dialogue continu se joue entre le potentiel de l'image photographique et l'image peinte à la main qui ponctue la plupart de ses œuvres monumentales. 



Né en 1953,  Hughie O’Donoghue a étudié au Goldsmiths College à Londres.  Il a participé à de nombreuses expositions en Irlande, en Europe et en Asie.  Il vit et travaille aujourd’hui à Londres et en Irlande.




Informations pratiques :

Vernissage le 29 mai 08, de 18h30 à 20h30

En présence de l’artiste

Centre Culturel Irlandais

5, rue des Irlandais

75005 Paris


voir aussi : www.centreculturelirlandais.com

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 06:04

 du jeudi 3 au dimanche 20 avril 2008  


le vestibule   La maison rouge  - Paris


 
 
Koyo Hara 

 

Sans titre (0005-04), 2006,
acrylique sur toile, 22 x 16 cm




A partir de l’héritage de l’action painting et bien au-delà d’un simple travail de citation, Koyo Hara utilise depuis quelques années le dripping à l’opposé de l’automatisme qui a ordonné sa systématisation. Une grande économie de moyens lui a permis de développer une œuvre singulière qui met à l’épreuve le regard. Traversée par de multiples influences allant de l’impressionnisme au minimalisme, sa peinture allie contemplation et ludisme distancié.

Koyo Hara est né en 1969. Il vit et travaille à Paris.

informations pratiques :

vernissage jeudi 3 avril de 18 à 22h,
en présence de l’artiste.
accès libre

la maison rouge
fondation antoine de galbert
10 bd de la bastille - 75012 Paris
métro quai de la rapée ou bastille
ouvert du mercredi au dimanche de 11h à 19h, le jeudi jusqu’à 21h
info@lamaisonrouge.org


voir aussi : www.koyohara.com , www.lamaisonrouge.org

 

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 11:53

MARCEL JEAN, ACTEUR HALLUCINÉ DU SURREALISME

par Jean-Paul  Gavard-Perret

« Marcel Jean, Acteur et témoin du surréalisme », Musée de l'Hospice  Saint Roch, 36100 Issoudun. du 01/02 au 01/07  2008.

Marcel JeanVivant de manière secrète parce que c'était là sa manière de surmonter l'écart - solitude - Marcel Jean est demeuré une figure voilée du surréalisme. On l'a plus considéré comme un témoin que comme un acteur de ce mouvement. L'exposition du Musée de l'Hospice Saint-Roch permet de réparer cette injustice en offrant une panoplie des songes et des désirs obscurs de l'âme, fabriqués par celui qui du néant a fait sentir l'irréparable outrage. A la frontière indécise du conscient et de l'inconscient, Jean a su charger de matière des formes pour leur fournir  une densité de vie. Dans ses gouaches se défont les traces afin de faire comprendre comment le plaisir peut, en peinture comme ailleurs, tuer le regard. La peinture et le surréalisme (mais c'est là pour lui un seul corps) est le lieu où doit être ôté ce qui recouvre et dissimule car rien n'est dans le réel mais à l'inverse tout est dans la surface de la toile même si par sa figuration elle ne représente qu'elle-même.



Il reste à ce titre un des surréalistes les plus précurseurs car il a compris qu'en peinture (comme en littérature) ce n'est pas le référent qui fait le tableau ou le texte. Pour lui le regard est la peinture, la peinture est le regard. Bref il est toujours question de toile enveloppant la toile. Plus besoin de s'enfermer dans la peinture comme dans un tronc creux afin de nous livrer aux océans des siècles  d'attente. Marcel Jean dans ses écrits et dans ses oeuvres plastiques en détache la tête, la remodèle à la cire non en ses moments figés dans le sommeil de mort mais au moment où se déplient les images consistantes de rêves plus réels que ce que la réalité promet. Plus que d'autres Marcel Jean a illustré ce qu'il affirme lui-même à savoir « le flagrant délit qui flamboie dans le crâne de tout surréaliste ». Il a su (nous) glisser en ces points - interstices - où les images du réel n'ont plus lieu d'être. Il les a entrecroisées, échangées pour qu'elles jouissent dans la partouze visuelle où une multitude de traits et de couleurs s'arquent au delta des jambes béantes de la réalité. Mais on a trop oublié combien Marcel Jean était non seulement le témoin mais l'acteur halluciné d'un surréalisme capable d' imaginer la nuit à Manhattan où dans la chevelure de Marianne entre la balance pèse-farine de Terraillon et un bidet acrylique de Duchamp. Certes le temps est tombé sur le surréalisme mais Jean nous en offre encore de pertinents indices qui relient des fragments de paroles, aux images et jusqu'à la musique de Mento, cette musique populaire de la Jamaïque ancêtre du Ska et du Reggae. Plus particulièrement, l'oeuvre picturale de Jean ne cherche pas à savoir comment l'émotion arrive mais comment elle se reproduit sur la toile où les couleurs nourrissent et portent la vérité du corps entre sommeil et fable. A chaque oeuvre son vertige, sa perte d'équilibre dans l'horizon même si le soir tombe, fait pression sur les vitres des toiles qui ferment le paysage afin qu'il soit encore plus visible. C'est pourquoi il faut considérer l'oeuvre de Jean comme un chasse-neige brutal qui passe pour enlever le drap blanc qui recouvre notre regard. Jean l'appelle par sa manière de traverser les murs des apparences afin que l'espace soit dépris de lui-même.




Le créateur nous rappelle aussi que le tumulte de l'être est toujours beaucoup plus subtil que toutes les simplifications figurales. C'est pourquoi la poésie de Jean ne cesse de balancer entre affaissement et remontée. Elle offre à la "peinture mère crevée" (M. Pleynet )  une sortie en beauté pour inventer une sorte de charnière invisible sur le corps silencieux. Dans la matière "couleur" tout devient miroir déformé parmi ce qui est enfoui (Le jardin), retrouvé (Le palier) ou perdu (La maison). C'est cela l'Existence. Nous y sommes sans y être (invité). C'est-à-dire parce que nous y entrons par effraction et parce qu'un désir subsiste. Parce que grâce à cette création majeure, nous sommes  femme et homme et que l’homme regarde la femme sachant ce qu’il en est de lui au fond : "Une image où tout finit. Ainsi commence l'histoire" dit Jean. Le tout dans la précision (en abîme) d'un décor qui ment dans sa simplicité : il y a ce qui se voit et tout ce qui ne se voit pas ( les millions de racines, des centaines d'oiseaux, limaces, taupes... Bien d'autres choses encore... : éros blanc et tout ce qui tombe et roule. Le déchirement de la poésie. Celui des certitudes des sexes. Ce n'est plus le corps exposé qui parcourt une incertitude mais le regard. Ne reste que ce trop plein, que ce tremplin. Peu de surréalistes ont osé aller si loin.




Musée de l'hospice Saint-Roch
Rue de l'hospice Saint-Roch - BP150
36100 Issoudun
Tél : 02 54 21 01 76

photo : Portrait par  Mélanie Gribinski Paris 1992  http://gallery.artlimited.net/image/?id=94&lg=en

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 16:52

A, B, C, D, Et caetera

 

du 16 février au 18 mai 2008

 

LAAC - Dunkerque

 

 

gadenne.jpg

 

 

Artiste de la lumière, Bertrand Gadenne expose au LAAC du 16 février au 18 mai 2008. A cette occasion, il invite Étienne Pressager. L’exposition A, B, C, D, Et caetera réunit une trentaine d’oeuvres de ces deux artistes complices, interrogeant le monde à travers différents médiums tels la vidéo, le dessin ou la photographie.

 

 

Les oeuvres présentées proviennent des collections personnelles des artistes ou ont été spécialement créées pour cette occasion.L’ensemble est complété par une vidéo de Bertrand Gadenne, prêt du Fonds National d’Art Contemporain.

 

«"Nous avançons parfois ensemble côte à côte sans le savoir et nous découvrons presque par hasard l’allure similaire de nos machines sémantiques"». Bertrand Gadenne à Étienne Pressager,automne 2007

 

LAAC-Lieu d'Art et Action contemporaine

 

voir aussi : le site du LAAC

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 04:16

"même les anges ne se marrent plus"

du 4 avril au 12 mai 2008

 

Palais des Congrès et de la Culture - Le Mans

 

  stepk.jpg

 

Le travail de Stepk élabore un langage dont l’énergie ouvre un accès graphique et coloré à l’âme des choses. Ainsi révélé, le pictural gravite au coeur d’un magma turbulent d’où surgissent, puissantes, de lumineuses éruptions. Créer, peindre encore, nous sauve d’une errance matérialiste et restaure l’espoir d’un monde plus vrai. Rémy Le Guillerm

 

informations pratiques :


Palais des Congrès et de la Culture
Cité Cénomane - rue d’Arcole

72000 Le Mans
Tél. 02 43 43 59 59
mardi, mercredi, jeudi 10h à 12h30 et 15h à 18h
vendredi, samedi 15h à 18h
entrée libre

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 14:28

Dessins de Jean Rustin
correspondances avec l’oeuvre peint

du 21 mars au 28 avril 2008


Fondation Rustin - Paris (7)



 Jean Rustin

Pour la célébration, au mois de mars, des quatre-vingt ans de l’artiste et de ses soixante années de création, la Fondation Rustin propose, simultanément à la deuxième édition du Salon du dessin contemporain, une exposition des dessins de Jean Rustin, miroirs de l’oeuvre peint depuis le début de sa carrière.

La figuration de Jean Rustin n’a cessé de se transformer depuis le début des années 1970. Un homme, une femme sont d’abord étrangement apparus dans un espace indéfini jusqu’au jour où le peintre a tracé une ligne d’horizon, représenté une table, un lit, une ampoule.


Les oeuvres de Jean Rustin ne laissent personne indifférent. Le peintre nous pousse inévitablement à nous interroger sur nous-même, notre existence, notre rapport à nousmêmes, mais aussi aux autres, et donc au monde. Nous vacillons, face à un tableau de Jean Rustin, entre l’ombre et la lumière, essentielle, entre le bien, le mal, le beau, le laid, l’envie de fuir ou accepter d’en faire partie. Nous sommes indubitablement concernés.





Informations pratiques :


Fondation Rustin
38 Bd Raspail 75007 Paris
Tel. +33 (0)1 42 84 46 35 
du jeudi au samedi, de 15h à 19h

photo : Jean Rustin Sans titre 2003, crayon sur papier, 32 x 24 cm Courtesy Fondation Rustin, Paris.

voir aussi : http://www.rustin.eu/

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 11:32

La Feuillée



Edito : Le dessin contemporain.

Le dessin contemporain tient salon, grâce à la présence de cinquante cinq galeries, du 10 au 14 avril 2008 (ICI) sur quatre étages à Saint-Augustin Paris (8). Il s'expose au Centre Pompidou, au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, à la Fondation d'entreprise Ricard, au Centre Wallonie Bruxelles...


A la Fondation Rustin (ICI), il dévoile ses correspondances avec l'oeuvre peint de Jean Rustin. A la Halle Saint-Pierre, on fait son "Eloge" (ICI) jusqu'au 29 août à travers les oeuvres de 20 artistes contemporains. Il aura son label en 1999, "Paris Capitale du dessin".


Mais on retrouve également le dessin contemporain en ce moment et jusqu'au 25 mai à Grenoble dans l'exposition "Chefs-d'oeuvre dessinés du XXme siècle" (ICI ), un panorama d'oeuvres dessinées des plus grands artistes de Matisse à Cy Twombly..


Il est là, mais aussi ailleurs. Car on peut s'en douter, si le dessin contemporain est difficile à définir, il est présent sur toutes sortes de supports, dans des formats parfois inattendus et sollicite bien des auteurs.

Catherine Plassart



photos : (1) Jean Rustin, (2) Petrus de Man, (3)  Marine Joatton, (4) Pierre Givodan


voir aussi : La Feuillée du 21/03/08


 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 



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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 11:15

du 10 au 14 avril 2008

 

saint-augustin - Paris (8)

 

 


DESSINS.jpg 


Possibles et impossibles définitions du dessin contemporain

 

"...Le dessin contemporain revendique de s’inscrire sur tous les supports et par tous les procédés possibles : le pli d’un papier formant une ligne d’ombre ; le lavis de gouache aqueux comme une encre ; le tracé par ordinateur sur films ou vidéos ; les lettres d’alphabet brodées ; la page de bande dessinée privée ou pas de ses bulles et légendes ; le graffiti urbain ou le découpage de logotypes comme le recours à des bandes adhésives industrielles.

 

Le dessin contemporain se méfie du chef-d’oeuvre mais y prétend ; il recherche la confidence face à la clameur d’un marché de l’art omniprésent ; il revendique l’essai face à la certitude et instaure, sans frontières, les formes du témoignage, de la migration, de l’aléatoire et de la pensée. Ecriture moderne, le dessin, même s’il procède parfois par modes ou par codes, demeure cet instant des possibles qu’il ne faudrait pas contraindre de définitions." Laurent Boudier




DESSIN1.jpg
 

 

Le Salon

 

Sur le même principe que l’an dernier, la deuxième édition du Salon du dessin contemporain se tiendra dans un immeuble en plein Paris.

 

Cinquante-cinq galeries de tout premier plan, françaises et étrangères (Allemagne, Belgique, Canada, Etats-Unis, Pays-Bas et Suisse), investissent les quatre niveaux de l'immeuble, sur 2000 m2, pour un salon international entièrement dédié au dessin moderne et contemporain, avec des oeuvres datées de 1948 à aujourd’hui.

 

Au même moment plusieurs institutions, musées ou fondations d’art comme le Centre Pompidou, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, la Fondation d’entreprise Ricard, le Centre Wallonie Bruxelles, la Halle Saint-Pierre ou la Fondation Rustin… proposent en avril des expositions de dessins. Créé à l’initiative du Salon du dessin contemporain, le label “Paris Capitale du dessin” fédérera toutes ces expositions.

 

Présentés en marge des galeries exposantes, les dessins de la collection Claudine et Jean-Marc Salomon seront à l’honneur de cette deuxième édition.

 

  Catherine Plassart

 

Informations pratiques :

Saint-Augustin
4 rue du Général Foy, Paris 8e



photos :   1 PETRUS DE MAN Sans titre 2007, pastel et fusain sur papier, 62 x 48 cm Courtesy Galerie Pierre Hallet, Bruxelles. -2 PETER SORIANO Spray Drawing # 9 2007, collage, mine de plomb et peinture sur papier, 42.5 x 53 cm Courtesy Galerie Jean Fournier, Paris. -3 MARINE JOATTON Sans titre (détail) 2007, technique mixte sur papier, 170 x 150 cm Courtesy Galerie Eric Dupont, Paris.

 

 photo : ANNE-LISE COSTE Sheshe 2005, aérographe sur papier, 130 x 95 cm Photo : Jacques Bétant, Courtesy Galerie l’antichambre, Chambéry. Collection Claudine et Jean-Marc Salomon.

en savoir plus :  le dossier de presse en PDF

 

voir aussi : le site de la manifestation http://www.salondudessincontemporain.com/

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 06:42

"Qui singe qui ?"

sculptures

 

du 28 mars au 12 avril 2008

 

Antiquité Thébaud - Nantes

 

 

 

SINGE2.jpg

 

 

L'exposition "Qui singe qui"  à la galerie Antiquité Thébault à Nantes, réunit dix masques de petits et grands singes, tous oeuvres récentes en bronze du sculpteur Odile de Wismes.

 

Inutile de prêter des attributs humains aux singes, ils nous ressemblent tellement, ils sont si proches de nous  ! Leurs regards, leurs mimiques en disent long sur nos origines communes. La gamme de leurs expressions semble sans limites. Dans ces conditions l'artiste dont l'oeuvre sculptée compte autant de personnages humains que d'animaux,  interroge à juste titre  " qui singe qui ? " .

 

" J'ai débouché dans le blanc, camarade aviateurs, voguez à ma suite dans l'espace sans fin"  Malevitch

 

Odile de Wismes commente cette citation mise en exergue de la présentation de son exposition. "Ce qui me plaît dans la phrase de Malevitch, c'est que nous sommes de minuscules aviateurs, et nous côtoyons des montagnes où parfois l'on entrevoie une faille lumineuse, un passage possible. "

 

La faille lumineuse qui ouvre sur un espace sans fin est ici la fente du regard dans les masques lourds et imposants des singes. C'est elle qui interroge "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?" (Gauguin) , et nous renvoie au mystère de l'origine et nous pousse à rechercher très loin, dans le temps , dans l'espace,  la part d'animalité  qui fonde elle aussi notre humanité.

 

L'artiste pour réaliser ses oeuvres travaille en étroite collaboration avec la Fonderie, cette antre de feu, où disparaît la sculpture initiale en cire alors que dans les plus grands dangers naît indemne le bronze archaïque.  "J'ai travaillé le Gorille comme si, il était né d'un cratère ! "nous dit-elle. Gélada, Langur Francoisi, Orang Outan,.. sortent eux aussi de ce feu de la terre. Pour le sculpteur, on l'aura compris, le bronze n'est pas un matériau pratique qui permet l'édition de multiples mais un alliage de métaux venus de l'Âge du bronze,  outil à part entière de son processus créatif. La patine faisant le reste.


Odile de Wismes ne joue pas avec le feu, elle maîtrise de manière troublante le rendu d'une expression jusque dans ses frémissements dans ce bronze archaïque, robuste et résistant.  Et on demeure surpris et heureux que le fini classique de ses sculptures, leur perfection formelle révèlent tant de sentiments, d'interrogations  et d'humour.

 

L'exposition est à voir du 28 mars au 12 avril à la galerie Antiquités Thébaud à Nantes.


Catherine Plassart



informations pratiques :


Antiquités Thébaud 29 rue Jean-Jaurès 44000 Nantes
Tél. 02 40 35 12 83 - Mobile 06 81 09 26 80

Ouvert du mardi au samedi - 10 h/12 h et 15 h/18 h 30

 

voir aussi : www.antiquites-thebaud.com, le site d'Odile de Wismes http://wismes.free.fr/

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