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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 06:22

 


FRED DEUX
entretien Frédéric-Charles Baitinger
réalisation Paul Dessanti
Production Art-Up TV


Fred Deux

VOIR LA VIDEO



&

FRED DEUX
LA MEMOIRE RETROUVEE.


Il y a des œuvres dont on ne sort pas indemne ; des œuvres d'amour qui embrassent la souffrance comme si elles étaient le seul substrat qui vaille la peine d'être modelé ; oui, il y a des œuvres comme celles de Fred Deux, qui ne parlent pas à l'intellect mais à la folle du logis dont se méfie Malebranche, à cette imagination d'argile qui vacille sous le poids du passé et qui exige de notre volonté tremblante d'avancer dans les décombres de nos obscurités comme si elles seules pouvaient nous montrer les chemins de l'aube. 

par Frédéric-Charles Baitinger


Fred Deux

Depuis plus de 60 ans, inlassablement, le peintre-philosophe Fred Deux s'interroge. Il fouille les arcanes de sa mémoire, y construit des chapelles, des cryptes, des sépulcres de lianes où viennent s'agglomérer, dans un désordre sacré, les images de son enfance. « L'idée tue l'art, l'originalité l'assassine1 » : le seul art véritable est cathartique. Toute œuvre qui n'est pas l'expression de ce besoin viscéral ne mérite pas qu'on s'y attarde. Si ton œil est une occasion de chute – arrache-le, dit l'Evangile.

Plus qu'un artiste, Fred Deux est un « maître » – au sens où ce terme marquait, dans l'antiquité, la valeur spirituelle d'un homme. Les degrés de l'échelle céleste s'enfoncent dans la terre humide d'une cave et vouloir les gravir sans descendre revient à manquer le sens même de son ascension. Le visage de Dieu ne se dessine qu'en silence, dans les solitudes escarpées de nos blessures, là où le sang qui bat dans nos tempes guide notre main vers la plaie et transforme la pointe du crayon en  scalpel. Dessiner la possession. Écrire l'exorcisme. Se montrer digne de la tâche qui nous a été assignée : mourir au monde; renaître chaque jour, patiemment, à même la surface blanche du papier.

Fred DeuxEntre l'acte d'écrire et celui de dessiner il n'y a pas de différence. Ou plutôt, ces deux pratiques n'engendrent qu'une seule et même liberté - la liberté de devenir son propre interlocuteur. Fred Deux n'est pas un artiste au sens où d'ordinaire ce mot s'entend car la tâche qu'il s'est fixé est la plus simple et la plus rebutante de toute; elle est cette marche à reculons, cette marche sans honneur et sans espoir mais qui, à l'heure où les autres hommes s'endorment, apporte à celui qui lui a sacrifié sa vie, l'espoir et la vie nouvelle.

Toute œuvre qui n'est pas bâtie sur du sable s'édifie en marge de son créateur. Elle est un moyen et non une fin. C'est pourquoi les dessins de Fred Deux ne méritent ni l'admiration ni le reproche ; ils sont – simplement – ce qui leur a été nécessaire d'être pour accomplir leur besogne : la transfiguration de la souffrance en formes. « Le verbe est chair et pain. Il partage le sort du pain et de la chair : la souffrance 2. » Seule la souffrance rend le geste de la main précis et sûr. L'art a été donné à l'homme pour lui apprendre à surmonter sa souffrance, à s'extirper de la violence et de ses rites pour en faire un instrument de plus au service de l'amour et de sa contagion.
 
Il n'y a pas de don qui ne soit le fruit d'une décision. 

1 - Fred Deux, Continuum.
2 - Ossip Mandelstam, De la Poésie, Verbe et Culture, Ed Arcades Gallimard, p. 49


  photo(s) : 1 "Que portons-nous ? Que portez-vous ? 1986 - 1987
2 autoportrait 1983



Cette vidéo a été réalisée à l'occasion de l'exposition Fred Deux, Cécile Reims du 15 octobre2008 au  8 Mars 2009 à la Halle Saint-Pierre - Paris (18)  -  le site de la halle Saint Pierre

 

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 06:13

du 8 novembre au  31 décembre 2008 


Galerie Templon - Paris (3)


 Loïc Le Groumellec 

 

"Mégalithique"

Depuis les années quatre-vingts, l’œuvre de Loïc Le Groumellec tient une place particulière dans la peinture française. Il travaille essentiellement le blanc et le noir, et des formes reviennent régulièrement, le mégalithe, la croix et la maison. Un univers archaïque baigné de solitude et de mysticisme, de religieux et de païen.

Le noir dans ses peintures a une intense radicalité. Il utilise une laque industrielle extrêmement brillante en couche épaisse. Il la retire et l'efface par endroit pour laisser apparaître le motif.« La peinture doit enlever, doit gommer des lectures parasites comme je le fais par ma technique de l’effacement, qui a une grande importance dans ma relation à l’histoire de la peinture. Elle consiste à épurer, à arriver au presque rien, au minimal », explique-t-il. L'intention est d'obtenir une image en surface qui révèle les oppositions, les conflits.

Ainsi, une inquiétude sourd de l'épaisseur de la peinture née de la dimension obsessionnelle de la recherche de l'artiste, de sa quête de perfection et d'absolu. Le sentiment de l'étrange domine. Car le mystère de la mort n'est pas entièrement contenu dans les menhirs, pas plus que la symbolique de la vie ne s'incarne complètement dans la maison. Chez le Groumellec, la bipolarité du couple mort/vie est suggérée de manière beaucoup plus complexe. La permanence et le pouvoir d'une certaine force vitale sont d'ailleurs davantage présents dans les énormes pierres levées qu'ils ne le sont dans les habitations qu'elles enserrent.

La croix est en pierre et non pas posée sur la maison mais conçue comme un élément intime de la construction. On la perçoit comme un lieu de passage privilégié, de communication symbolique entre le monde des vivants et des morts. Son axe vertical relie entre eux les différents états de l'être, son axe horizontal qui suggère aussi l'écoulement du temps figure la réalisation de soi à un degré déterminé. Cette croix directionnelle fixe le point d'intersection entre Ciel et Terre, décrit ce vide intermédiaire où convergent les principes et les oppositions et qui est aussi le monde de l'artiste.

 

Huit ans après sa dernière exposition à Paris, Loïc Le Groumellec présente dans la galerie de l’Impasse Beaubourg un ensemble de laques sur toiles récentes. L'exposition est à voir à la galerie Templon jusqu'au 31 décembre 2008.


Catherine Plassart



Le travail de Loïc Le Groumellec, né en 1957, a fait l’objet de nombreuses expositions, notamment au Grand Palais à Paris (1991), au Centre International d’Art Contemporain de Montréal (1994), au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1995), à la Bibliothèque Nationale de France (2000) et au CAPC-Musée d’Art Contemporain de Bordeaux (2001). L’exposition de l’Impasse Beaubourg est accompagnée d’un catalogue édité par la Galerie Daniel Templon.

 

Photo : Mégalithes et maison, 2008
Laque sur toile
120 x 110 cm (47 1/4 x 43 1/4 in.)



Informations pratiques :

Galerie Templon
30 rue Beaubourg
75003 Paris
33 (0) 1 42 72 14 10
info@danieltemplon.com


voir aussi : www.danieltemplon.com 

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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 15:57

"un renouveau du paysage artistique français"


Du 8 novembre au 28 décembre 2008



Chapelle de la Visitation - Thonon-les-Bains (74)







Sans aucune nostalgie, mais avec admiration pour ces peintres et sculpteurs qui ont remis en cause "l'ordre esthétique de leurs aînés",   Philippe Piguet nous offre  à la Chapelle de la Visitation à Thonon-les-Bains,  une exposition qui réunit un ensemble significatif d'oeuvres d'artistes des années 80. On ne peut pas réduire leur démarche au seul retour à la figure car ils n'hésitèrent pas à bousculer les modèles. Ils  choisirent de nouveaux objets,  mythologiques ou du quotidien, traitèrent avec fantaisie ou de manière savante des  sujets les plus variés. La diversité en tout, semblait garante de la liberté de chacun  et d'une ouverture sur le monde.


L'exposition "Les années 80, un renouveau du paysage artistique français"  présente ce qui fut au début des années 80 une réaproppriation de la figure après une décennie dominée par les avant-gardes minimales et conceptuelles. Toutes les oeuvres sont issues de la collection Rhône-Alpes, sauf celle de Gérard Garouste qui appartient au FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur. L'exposition qui débute le 8 novembre est à voir jusqu'au 28 décembre.

C.P.



photo : Jean-Charles BLAIS
Sans titre, 1984, Peinture glycérophtalique et techniques mixtes
sur affiches arrachées en deux panneaux 365 x 540 cm
Collection Rhône-Alpes – Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Lyon
(c) Adagp, Paris 2008


Les artistes :
Jean-Michel ALBEROLA, né à Saïda (Algérie) en 1953 , Jean-Charles BLAIS, né à Nantes (Loire-Atlantique) en 1956, François BOISROND, né à Paris en 1959, Etienne BOSSUT, né à Saint-Chamond (Loire) en 1946, Gérard COLLIN-THIÉBAUT, né à Lièpvre (Haut-Rhin) en 1946, Robert COMBAS, né à Lyon (Rhône) en 1957, Hervé DI ROSA, né à Sète (Hérault) en 1959, Philippe FAVIER, né à Saint Etienne (Loire) en 1957, Gérard GAROUSTE, né à Paris en 1946, Jean-Pierre GIARD, né à Grenoble (Isère) en 1957, Patrice GIORDA, né à Lyon (Rhône) en 1952, Christian LHOPITAL, né à Lyon (Rhône) en 1953, ROUSSE Georges, né à paris en 1947, Jean-Marc SCANREIGH, né à Marrakech (Maroc) en 1950, Gérard TRAQUANDI, né à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1952, Jean-Luc VILMOUTH, né à Creutzwald (Moselle) en 1952, Carmelo ZAGARI, né à Firminy (Loire) en 1957.


Informations pratiques :

Conférence de Philippe Piguet, commissaire chargé des expositions :
"Les années 80, un renouveau du paysage artistique français"
Vendredi 12 décembre 2008, à partir de 19 heures.

Chapelle de la Visitation
Espace d'art contemporain
Rue des Granges
74200 Thonon-les-Bains
Service Culture :  04 50 70 69 49
culture@ville-thonon.fr


Entrée libre et visites commentées gratuites du mercredi au dimanche inclus,
de 14h30 à 18h. Fermé les jours fériés.

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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 07:02

“Paris”

du 16 novembre au 19 décembre 2008

Art Forum Gallery - Antwerpen – Belgique




 Michelle Knoblauch

 Patricia Erbelding



La creation sur un fil.

Leur travail a en commun, la force de l'équilibre, l'agilité et la souplesse de la ligne. La circulation d'une oeuvre à l'autre est favorisée par la présence du mouvement dans chacune d'elle. Un mouvement fluide qui invite au grand plongeon dans la peinture chez Patricia Erbelding, un mouvement échevellé mais précis, fantaisite mais harmonieux chez  Michelle Knoblauch.


Patricia Erbelding est peintre, elle présente des oeuvres sur toile et sur papier. Michelle Knoblauch réalise des sculptures et des bijoux, elle montre ici  des « libellules » en suspend, des « araignées » en nombre et des « forêts ».

Patricia Erbelding et  Michelle Knoblauch exposent ensemble sur les  trois étages de l'Art Forum Gallery  à Antwerpen en Belgique du 6 novembre au 19 décembre.

C.P.

Informations pratiques :

Art Forum Gallery
Nassaustraat 15,
2000 Antwerpen – Belgique
Tel 03/2342160
arforum@artlease.be

voir aussi :  www.artlease.be

 

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 12:30


du 16 octobre 2008 au 22 février 2009.


Musée du Luxembourg - Paris




 Tom Wesselmann  Joan Miró




Résister à la dilution de la peinture.
Les partisans de la peinture vont être livrés à la tâche de valoriser  cette exposition dont les exigences relèvent d'une connaissance exacte  de l'histoire de ce médium au XXe siècle. Le Musée du Luxembourg à  Paris assure la viabilité du projet. "Entreprise" dont les auteurs, à  commencer par José Berardo lui-même, propriétaire des oeuvres, nous  expliquent les principaux mouvements de cette historiographie (sans  prétention ni difficulté).


La première "époque" représentée exploite la période surréaliste dont  les intuitions ont rapproché la peinture d'une compréhension de  l'inconscient humain avec Magritte, Miro, Ernst, Chirico... La seconde "abstraite", témoigne de l'effort pour aller à la rencontre  de l'objectivité et faire accéder la peinture au rang de science, avec 
Arp, Ben Nicholson, Jean Gorin...


La troisième montrée ici développe l'école de pensée qui défend un  modèle de la confrontation, un plaidoyer pour les échanges "internes"  et "externes" Europe-Amérique (Pollock, Warhol, Wesselmann, Robert  Indiana...)


La quatrième "post-70": Schnabel, Stella... sort de l'objectivité en  histoire et propose des formes "faibles" ou flexibles et affranchies  des distinctions... autrement dit qui ont valeur de passions et  définissent la peinture comme recherche. Soixante-dix oeuvres présentées, accessibles et importantes.


PG

"La Collection Berardo à Paris" du 16 octobre 2008 au 22 février 2009.  Musée du Luxembourg. 19 Rue de Vaugirard 75006, Paris.

Né en 1944 sur l'île de Madère et entrepreneur portugais José Berardo  possède plus de 800 oeuvres montrées au Centre Culturel de Belém 
(Lisbonne) depuis 2007.



photos :
Tom Wesselmann
Great American Nude #52, 1963
Emulsion et acrylique polymère sur carton avec des reproductions imprimées
Musée Collection Berardo, Lisbonne
© Adagp, Paris 2008

Joan Miró
Figure à la bougie, 1925
Huile sur toile
Musée Collection Berardo, Lisbonne
© Successio Miró / Adagp, Paris, 2008



Informations pratiques :

Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Tel : 01 42 34 25 95
info@museeduluxembourg.fr

Ouvert tous les jours :
lundi, vendredi, samedi de 10h30 a 22h
mardi, mercredi, jeudi de 10h30 a 19h
dimanche de 9h30 a 19h


voir aussi : le site du Musée du Luxembourg

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 06:14

du 21 octobre 2008 au 10  février 2009


 Musée d'Orsay - Paris










Masques de Carpeaux à Picasso : la mesure des vérités cachées.
Le masque est un médiateur véritable qui assure la communication avec  l'invisible et schématise le lien que nous avons avec les agents cachés. Prenons le "Bouclier avec le visage de Méduse" de Arnold Böcklin  (1827-1901) (Papier maché H.61 cm). Comment expliquer son action sur  le spectateur ?


Hé bien ! Il engendre de nouveaux affects. Il nous met en présence  avec de singulières réalités que les serpents contenus dans la  chevelure de la tête pétrifiante expriment. L'histoire des mythes et  des symboles atteste du pouvoir de ces agents cachés : ancêtres,  héros, dieux, puissances de la Nature...Il y a bien une logique  spécifique qui rend compte des raisons de cette présence de l'objet  dans l'histoire des arts, du théâtre aux arts plastiques.


L'exposition d'Orsay concerne notamment Ensor, Munch, Vallotton,  Böcklin, Klinger, Gauguin ou Picasso, lesquels sont honorés sur plus  d'un siècle. Ainsi le masque apparaît progressivemnt comme le marqueur des  empêchements, pressions sociales, principes d'autorité, de sanctions  face à la dispersion de la vie, son hétérogénéité. Les motifs sont  multiples.


Facteur d'intégration, outil idéologique, le masque est inéluctable.  Pas d'histoire individuelle ou collective sans la base de cette  expérience nous dit l'art du monde entier. Le masque féconde la  frontière qui révèle notre fragilité, notre effort pour rencontrer  l'autre et ses variantes, même les plus terrifiantes ou séduisantes.

  PG

Exposition "Masques de Carpeaux à Picasso", du 21 octobre 2008 au 10  février 2009, Musée d'Orsay à Paris.




Photo : Arnold Böcklin (1827-1901)
Bouclier avec le visage de Méduse
1897
Papier maché
H. 61 cm
Paris, musée d'Orsay
© RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski



Informations pratiques :

9h30-18h
21h45 le jeudi
fermé le lundi

voir aussi : le site du Musée d'Orsay

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 02:00

La Précision des Terrains vagues


du 11 octobre 2008 à la  mi-janvier 2009


Musée d'art Moderne - Saint-Etienne



 


J.M. Alberola  : à l'épreuve de l'histoire.
J.M. Alberola élabore une stratégie "démocratique" en peinture, il va  loin dans la prise en compte de phénomènes sociaux et remet en cause  la temporalité linéaire de cet art, sans quitter l'axe de son histoire  (la sienne et celle de ce savoir-faire séculaire). Il en tire une  conception comme déployée sur plusieurs dimensions, disons élastique. 


D'où son usage du néon, de la photographie, des objets trouvés, cartes  postales qui viennent s'ajouter aux oeuvres peintes à même le mur, ou  associés aux toiles récentes, dessins et gouaches sur papier.  Peintures murales produites in situ, jouant l'analogie avec la fresque  médiévale, l'affiche ou le graffiti.


Le titre de l'exposition : "La Précision des terrains vagues" doit  être pris au sérieux ici. "Vague" du temps de la peinture qui nous  arrache au continuum historique et nous replonge simultanément dans un  héritage, un ailleurs non-contemporain. "Précision" du médium des arts  plastiques qui se situe à plusieurs niveaux : celui de l'objectivité  de notre condition et celui du montage subjectif (narratif et  imaginaire) d'où le rôle du dessin et de la couleur dans les figure  nomades de ses personnages.


Avec patience et un certain flegme J.M.Alberola accomplit son devoir  en faisant ici le bilan d'une pratique à la fois utopique et concrète. Remontant aux sources du dessin, aux vestiges anciens qu'il tente de  mener à leur terme,il rend positif un travail critique et contribue à  mettre en lumière la condition de l'homme post-moderne.

PG

Exposition Jean-Michel Alberola "La Précision des Terrains vagues",  Musée d'art Moderne de Saint-Etienne, du 11 octobre 2008 à la  mi-janvier 2009


photos :
"Anna Maria Grether", 2002. Série "Heitmatlos". Gouache sur papier. Dimensions : 151 x 118,5 cm. © Adagp.

"La Chine nouvelle". Wall drawing réalisé in situ, octobre 2008. © Adagp.


Informations  pratiques :

Musée d'Art Moderne
La Terrasse  42000 St-Etienne
Tél. : 04 77 79 52 52

Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10 h à 18 h


voir aussi : le site du MAM de Saint-Etienne

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 06:36

"Les Fleurs du Paradis"


Du 19 octobre 2008 au 7 décembre 2008.


Villa Noailles, Hyères.



Charles FrégerCelui qui connaît la végétation, la chaleur, les couleurs vives et  l'attachement au climat de Hyères sait la richesse de ses jardins et  autres plantations. C'est aussi un lieu où les figures humaines  nourries de lumière prolifèrent en ombre. Des yeux qui voient mal, des  êtres qui reviennent toujours de campagne. Des seigneurs qui se  flattent de rien et des femmes qui s'émeuvent pour tout.


  Et voilà notre photographe Charles Fréger né en 1975 à Bourges, qui  débarque là entre 2005 et 2007 pour prendre des clichés sur les  autochtones comme un anthropologue  et poète, nourri par son intérêt   pour les "tenues et uniformes" et autres "portraits sociaux".


C'est ainsi que défilent pantalons courts, chapeaux de paille, robes à  fleurs, bleus de travail et Jean's grand prince. Des bouquets plein  les bras pour ses papes qui embrassent les couleurs de l'arc-en-ciel  sous les yeux distanciés du photographe au miroir. Mais le coeur y était.

PG

Résidence photographie :  "Les Fleurs du Paradis" de Charles Fréger.  Du 19 octobre 2008 au 7 décembre 2008. Villa Noailles, Hyères.

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 06:22

du 28 au 30 novembre 2008

au Point Ephémère - Paris (10)


Le Cneai est un centre d'art éditeur. Il propose annuellement au public un rendez-vous avec la scène internationale des éditeurs de publications d’artistes. Cette programmation s’inscrit dans le cadre des productions et recherches qu il mène sur la diffusion et les pratiques d’éditions.

 

participants de l'édition 2008:
Onestar press, Christian Pellet, Editions le mot et le reste, j'aime beaucoup ce que vous faites...,Fist, Lapin, Rhinoceros, UOVO, Zédélé, Un)limited store, Hypertexte, Editions-P, Ephemera Ediciones, Editions Dilecta, Derrière la salle de bains, PPT, Uselless, Komplot, Siranouche, Heros Limites, Avant propos, Art 3, the selection, Westphalie, editions Celine Ahond, Diskono, Meeuw, Muzak, In extenso, Fuckt...



photo : Jean-Christophe Nourisson


Informations pratiques :

le vendredi 28 novembre de 18h à 20h
le samedi 29 novembre de 14h à 22h
le dimanche 30 novembre de 14h à 18h
Cneai au Point éphémère,
200 quai de Valmy
Paris 75010

voir aussi : www.cneai.com www.pointephemere.org

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 09:19

La Feuillée



Edito : Le miroir de l'art

A la manière de Nietzsche, Cioran ou Borgès, Pierre Givodan a écrit une suite de réflexions et de méditations sur l'art actuel et contemporain dans une langue gourmande qui révèle  curiosité,  plaisir,  jubilation devant les oeuvres plastiques, littéraires ou musicales de son choix.  Le propos au flux tendu est organisé en quantité de minuscules parties et   illustré par autant de chroniques extraites du Web magazine Art Point France Info pour lequel il écrit régulièrement depuis 2005.

Pour l'auteur, être heureux est une obligation morale. Peu de récriminations ou de coups de gueule donc , des rejets certes, mais surtout une investigation du champ de ses admirations, un dévoilement des démarches d'artistes en empathie avec les oeuvres qu'elles soient majeures ou émergentes. Un point de vue qui revendique sa subjectivité. Une approche critique nourrie de l'expérience de ce qu'il voit, écoute, lit, mais aussi de sa recherche personnelle, de sa pratique particulière de peintre. Une écriture  enfin, concise, dense et imagée  qui exploite tous les registres, l'essai, la fiction, la poésie.

On l'aura compris l'ouvrage "Chroniques intempestives et subjectives à propos de l'art" qui vient de paraître, échappe aux genres. Inclassable dans la forme, libre dans le propos, savant  et poétique à la fois, il concourt à la connaissance et accueille la littérature.


Catherine  Plassart



photos : (1) Pierre Givodan (2) Morellet (3) Nathalie Tallec


voir aussi : La Feuillée du 30/10/08


Catherine Plassart 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 




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