Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 16:13
oeuvres sur papier, volumes, livres et céramiques


du 16 mai au 01 juin 2009


L'olivadou, Beaurecueil (13)







Les rêveries fugitives d'une vie seconde.
L'art aurait-il pour but de louer la vie, de la fortifier ? Le pouvoir de donner l'existence aux formes à travers la sculpture, la gravure, le dessin, la photographie, est très présent dans cette exposition de Véronique Agostini, Florence Goellner et Florence Barberis. On a trop souvent oublié que la création est un stimulant au désir. Elle n'est pas une activité gratuite. Les relations que ces artistes entretiennent avec la nature, le monde extérieur, l'ordre du plaisir et l'existence sensible en général sont tangibles. Sur le terrain de l'éclosion des choses périssables, évanescentes et supérieures ces créatrices jouent la profondeur, la racine des images. Elles percent les portes du monde visible en nous montrant que les apparences sont dignes d'être aimées.
PG



Florence Goellner, Véronique Agostini, Florence Barbéris 


L’œuvre généreuse de Florence Goellner est à l’image de sa vitalité et de son énergie. L'artiste réalise des totems et des cocons, des tableaux assemblés, tout un monde végétal et minéral de céramique. Déclinaison de blancs, émaux colorés, terres brûlées, surfaces lisses et vernissées, ou revêtements bruts et rugueux, on ne sait ce qui l'emporte de l'infinie  variété des tons ou de l'originalité des formes. (photo 1)

Florence Goellner est née en 1957 elle vit et travaille à Aigues Vives dans le Gard. De formation scientifique, elle quitte en 1991 ses fonctions d’enseignement pour se consacrer à la peinture et à la sculpture. Florence Goellner expose en France et en Allemagne.



Véronique Agostini trouve son inspiration dans le Japon, des kimonos, des origamis et des obis.  Elle grave et façonne le papier selon la technique ancestrale du suminagashi, et trouve là, une occasion de rencontre entre papier et encres, entre maîtrise et hasard.  Le matériau employé est fragile. Il est pour l'artiste à l'image de notre condition éphémère. (photo 2)


Véronique Agostini est née en 1965 à Sète, elle vit et travaille dans l’Hérault.
Artiste autodidacte, elle puise son inspiration dans une observation attentive de la nature et de ses rythmes.
Depuis 2000 elle a participé à de nombreuses expositions en France et en Allemagne.





Les œuvres de Florence Barbéris  associent dessin, gravure et photos, elles sont délicates. Les cartons griffés et gravés révèlent une géographie de couleurs tendres.  Mais force et détermination se mêlent à la douceur pour nous offrir la poésie de l'intime. (photo 3)

Florence Barberis est née en 1964, elle vit et travaille à Aubais dans le Gard. Dessinatrice et graveur, Florence Barbéris a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives, dont la fête de la gravure à Liège (Belgique). Elle est l’organisatrice de la biennale de l’estampe de Nîmes.



Véronique Agostini et Florence Barberis exposent oeuvres sur papier, volumes et  livres,  Florence Goellner  présente sculptures céramiques et installations  dans "Terres et encres, totems et balivernes" du 16 mai au 1er juin 2009 à  Beaurecueil dans les ateliers d'artistes de L'olivadou, situé sur la route Cézanne qui serpente à l'ombre de la Sainte Victoire. 


informations pratiques :

Vernissage le samedi 16 mai de 16 heures à 20 heures

Ateliers d'artistes
L'olivadou
5224 route Cézanne
13100 Beaurecueil 

 ouvert du mercredi au dimanche inclus, de 15 heures à 19 heures, et le 01 juin.

voir aussi :  le site de Véronique Agostini, une présentation de Florence Barberis, une présentation de Florence Goellner
Partager cet article
Repost0
24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 12:54

du 29 mai au 7 juin 2009


en Ile-de-France



 Fête populaire du Numérique

Futur en Seine met en scène les nouvelles technologies en Ile-de-France. De nombreuses manifestations publiques permettront à chacun de voir, de toucher et d'essayer les technologies du futur et de découvrir la place déterminante qu'elles occuperont dans l'avenir de notre société.


15 prototypes innovants seront offerts au regard du public qui pourra parcourir parailleurs 50 expositions, assister à 10 performances audiovisuelles et multimédias, participer à 30 colloques et conférences et écouter 100 intervenants nationaux et internationaux.


40 lieux répartis à travers l'Ile-de-France sont concernés. La place de la Bastille à Paris , rebaptisée pour l'occasion la WikiPlaza accueillera une architecture temporaire qui sera le centre névralgique de ce vaste déploiement d'événements.



Pour en savoir plus, une seule adresse : www.futur-en-seine.org


Partager cet article
Repost0
24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 11:53

PILAR ALBARRACÍN, JULIETA ARANDA, SERGIO BELINCHÓN, HERMINE BOURGADIER, IRINA BOTEA, MICHEL BLAZY, DANIEL CHUST PETERS, LIONEL ESTÈVE, JEAN-FRANÇOIS FOURTOU, MICHEL FRANÇOIS, MIKLOS GAAL, ISABELLE HAYEUR, DJAMEL KOKÈNE, SEAN LYNCH, ANTONI MIRALDA, JOACHIM MOGARRA, OTOBONG NKANGA, FLAVIE PINATEL, EDOUARD SAUTAI.


du 29 avril au 12 jullet 2009



Centre photographique d'Ile-de-France - Pontault-Combault (77)



 Otobong Nkanga

 
L'échelle en jeu.
L’exposition "Autres mesures" rassemble des œuvres issues de pratiques contemporaines diverses, dont les traitements modifient notre rapport aux échelles et aux proportions. Différents moyens seront conviés, de la maquette au collage in situ, de l’image fixe à l’image animée, ou encore à travers une programmation de films, pour restituer selon d’autres mesures les objets de nos imaginaires contemporains. Cette pluralité d’approches nous invite à jouer avec notre imagination et à lâcher prise avec les normes et contraintes formelles de notre époque en quête de standards. Il s’agit de repenser notre environnement à travers les notions de jeu ou de déplacement des usages, ou encore d’interroger la notion de pouvoir et de ses représentations par le gigantisme ou la miniaturisation. L’espace du Centre Photographique sera, le temps de l’exposition, le lieu d’une expérience physique et d’une nouvelle mise en perspective de cette question au cœur des productions contemporaines.


photo : Otobong Nkanga, Alterscape Stories, Uprooting the past, 2006. Courtesy de l'artiste

Commissaire invitée : Cécile Bourne-Farrell



autour de l'exposition :

mercredi 29 avril à 20h30
pointligneplan accueille Cécile Bourne-Farrell pour une programmation de films dans le cadre de l'exposition Autres mesures.
La Fémis - 6, rue Francoeur - 75018 Paris

Du 29 avril au 2 juin
Le CPIF s'associe au cinéma Apollo à Pontault-Combault, qui présentera une sélection de films en lien avec le thème de l'échelle.



Informations pratiques :

vernissage mardi 28 avril à 19h30
navette aller-retour depuis Paris, départ à 18h30 de la place de la Bastille
réservation conseillée au 01 70 05 49 80


Centre photographique d'Ile-de-France
107, avenue de la République
77340 Pontault-Combault
Tél : 01 70 05 49 82
contact@cpif.net

ouvert du mercredi au vendredi de 10h à 18h,
Samedi et dimanche de 14h à 18h. Fermé les lundi, mardi et jours fériés.
Entrée libre, visites commentées gratuites chaque dimanche à 15h.



voir aussi :  www.cpif.net

Partager cet article
Repost0
23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 15:10

"Il Cielo delle stelle fisse"


du 24 mars au 06 juin 2009


Galerie Blindarte contemporanea - Naples (Italie)




Adam Cvijanovic


Adam Cvijanovic. Inventer le grand air.
Le rôle de l'artiste est de faire éclater le monde convenu. Il invente ce que l'on ne voit pas. Son caractère est de mettre en cause l'usage quotidien des apparences. Ce que l'on prend pour la réalité. Ainsi cette oeuvre qui nous montre l'absurde de notre cadre de vie. Ces toiles hyperréalistes qui font apparaître un désir d'ailleurs (Untitled (3) (1)). Fuir en petit nombre en direction des étoiles.
- Portez vos yeux vers le grand air et devenez insaisissables !, pourrait-on dire.
On voit mieux les "grosses têtes" au pouvoir lorsqu'elles sont sculptées en portraits. Sinon elles disparaîtraient elles aussi sans laisser de traces. (The Twelve Caesars, 2009).

Il y a donc ici un monde constitué d'objets dont on se passe et d'êtres qui encombrent l'espace, de politiques vaines. Perte de temps et conscience que l'illumination est ailleurs, du côté du ciel bleu sans nul doute. Une idée de la vie orientée vers la lumière et les hauteurs enfin.
PG


Galerie Blindarte contemporanea, "Il Cielo delle stelle fisse", Adam Cvijanovic, du 24 mars au 06 juin 2009, Naples.



informations pratiques :


Blindarte contemporanea
g a l l e r i a
via Caio Duilio 4d-10
8 0 1 2 5 - N a p o l i
tel +39 081 2395261

Partager cet article
Repost0
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 06:36

Propos d'Europe 8.0
exposition d'art contemporain

Katinka Bock ; Markus Hansen ; Jürgen Nefzger ; Bernhard Rüdiger ; Veit Stratmann ;
Barbara Thaden ; Ulla von Brandenburg ; Max Wechsler.

Du 3 avril au 1er juillet 2009

Fondation Hippocrène - Paris (16)

et

Table ronde
avec les artistes de l'exposition

Le 7 mai à 20h.



Ulla von Brandenburg



Paris-Berlin. Regards d'artistes.

A l’occasion du 20è anniversaire de la chute du mur de Berlin, la Fondation Hippocrène propose pour son huitième "Propos d'Europe", une exposition d'art contemporain, « Paris-Berlin » qui réunit les oeuvres de huit artistes allemands vivant en France. Une manière de redéfinir dans un contexte mondial complexe et incertain, la coopération franco-allemande, une façon aussi de souligner plus que jamais son importance.


De générations différentes, Katinka Bock, Markus Hansen, Jürgen Nefzger, Bernhard Rüdiger, Veit Stratmann, Barbara Thaden, Ulla von Brandenburg, Max Wechsler ont choisi de vivre en France. Ils ont conservé leur langue et n'ont pas renié leurs origines. Pourtant, ils se sont immergés dans une société autre, ont pris de nouveaux engagements humains. Mais pour ces hommes et ces femmes artistes, les obligations dépassent les limites des États, ils sont devenus « citoyens du monde ».


Max Wechsler Né en 1925, Max Wechsler est le doyen du groupe. Il vit à Paris depuis qu'il a fui Berlin en 1939. Ses tableaux sont des surfaces couvertes de lettres qui bien qu'éclatées, transformées, déstructurées, restent identifiables dans leurs formes. Toutefois, dans l'espace des toiles, les lettres à foison restent illisibles, n'écrivent aucun texte. "Il me plaît d'associer ainsi la part de ce qui sera ignoré à jamais de celle qui, par ailleurs, demeurera indélébile. Cette métamorphose renforce l'omniprésence de la lettre qui récuse sa disparition." De fait, l'oeuvre de Max Wechsler apparaît emblématique du rapport complexe qui s'établit entre la fidélité à la langue que l'on possède, à laquelle on appartient aussi, et la mise en cause d'une culture nationale dont les objets s'inscrivent sur un pan tragique de l'histoire allemande.


Cette exposition est ainsi composée de plusieurs attitudes, explique la commissaire de l’exposition, Jeanette Zwingenberger, elle-même d’origine allemande. Dans les oeuvres de Bernhard Rüdiger et Markus Hansen, l’inquiétante étrangeté du passé resurgit derrière les apparences ; une manière d’être aux aguets. Les paysages photographiques de Jürgen Nefzger témoignent d'une menace sur notre biosphère. Veit Stratmann adopte une position plus conceptuelle et propose des objets-mutants alors que la sculpture de Katinka Bock interroge la nature même de l’objet. Barbara Thaden ose dans ses dessins l’enchevêtrement de Corps-Paysages, une expérience sensuelle et intime. Dans le même temps, la scène théâtrale d’Ulla von Brandenburg évoque les mythes éternels qui nous habitent.


Les oeuvres présentées dans l'exposition « Paris-Berlin » sont celles d'artistes qui ont pris le risque de creuser entre eux et leurs racines cet écart qui met l'individu en danger mais lave son regard et stimule son esprit. En dépit des turbulences et des secousses multiples, ils se tiennent dans cet intervalle qui garantit la bonne distance vis à vis de ce qui pose problème et de ce qui sauve. L'Europe a besoin d'eux pour donner une forme au travail de mémoire, à la critique de l'histoire, pour tisser des liens, mettre en place les conditions du partage et maintenir ainsi pour longtemps les moyens de la paix sur le continent.

Catherine Plassart


photos : (1) Net, 2006 Encre de chine sur papier découpé 107 x 148 cm, Ulla von Brandenburg (née en 1974 à Karlsruhe ) (2) Sans titre, 2009 Papier marouflé sur contre-plaqué 40 x 30 cm Max Wechsler (né en 1925 à Berlin)


Commissariat général : Jeanette Zwingenberger



informations pratiques :

Siège de la Fondation Hippocrène
12 rue Mallet-Stevens
75016 Paris.

01 45 20 95 94
contact@fondationhippocrene.eu

Entrée libre.

exposition ouverte le vendredi et le samedi de 13h30 à 19h
les autres jours sur RDV

Site : www.fondationhippocrene.eu

Partager cet article
Repost0
20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 09:19

La Feuillée


Edito : Charge et décharge.

Au coeur de chaque cité, de chaque capitale, une Cour des miracles : des individus désintégrés, déracinés, en détresse, sans défense, menacés, engloutis, hommes et femmes du bitume, parias méprisés ployant sous des charges présumées. Pierre Jouve a obtenu de la Préfecture de Police de Paris, l'autorisation exceptionnelle accordée à un artiste de photographier au quotidien, la dramatique réalité des suspects, des proscrits. Une trace du Paris cruel, des années 2006-2007. Mais aussi des faits de toujours, des faits pour les siècles des siècles si l'on regarde la peinture de Ronan Barrot.

Dans la proximité des villes, existent des décharges, ventres insatiables et digestifs du surplus, des rebuts. Et dans ces dunes de débris et de déjections, ces déploiements d'ordures, partout à travers le monde, depuis des décennies, vit une population de miséreux. Goûts contre dégoûts, hygiénophobie contre scandaleuses puanteurs, les incinérateurs se multiplient. La pauvre économie tenace de la survie sur fond de détritus est éradiquée, elle ne coïncide pas avec les modèles de civilisation de l'élite.

Attention, danger ! Vik Muniz nous avertit. Une décharge qui ferme c'est 4000 personnes privées de leur moyens de subsistance. Il faut du courage pour se faire le défenseur de ces chiffonniers du XXIème siècle et de leurs territoires. A moins que le pragmatisme ne guide une opinion selon laquelle hommes, femmes et enfants des déchets, privés de leur "décharge" sont conduits vers l'égout. Celui "d'où s'échappe chaque matin, et où revient croupir chaque nuit ce ruisseau de vices, de mendicité et de vagabondage toujours débordé dans les rues des capitales" (V. Hugo).

Des artistes plongent leur regard dans ces cloaques que nous ne souhaitons pas voir vraiment. Depuis quinze ans, Leonardo Drew s'en est inspiré pour des installations et des sculptures métaphoriques sur la nature cyclique de l'existence. Ses œuvres construites à partir de détritus sont chargées d'émotion et décrivent un chemin vers l'éveil et les nouveaux commencements. Il est urgent d'ouvrir les yeux et d'appliquer un nouveau manifeste pour la dignité humaine.

Si cela ne vous concerne pas, rendez-vous à La Force de l'art, au Grand Palais, le monde y est représenté dans sa forme, la plus lunaire, immaculée, aseptisée. La version artistique 2009 de la politique clinique qui tient les microbes et la saleté à distance.

Catherine Plassart


(1) Vik Muniz, (2) Leonardo Drew , (3) Pierre Jouve, (4) Ronan Barrot


voir aussi  : La Feuillée du 20 avril 2009

 Catherine Plassart 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 

Partager cet article
Repost0
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:04

ou KKNK Festival


du 4 au 11 avril 2009


Oudshorn  - Afrique du Sud




La nouvelle édition du «  Klein Karoo National Kunstefes » s 'est tenue du 4 au 11 avril dans l'ancienne capitale de la plume d' autruche,  Oudshorn en Afrique du Sud.
Compte-rendu de Paul Boulitreau
qui était présent à Oudshorn pendant toute la durée du festival.

Sous la direction de son tout nouveau commissaire d'exposition Johan Myburg, nous avons pu profiter d'une présentation audacieuse des arts visuels et graphiques à l'occasion de la huitième édition du KKNK. Eclectisme et multiplicité des médiums, des démarches artistiques n' ont pas cédé pour autant à l'incohérence fouillie de nombreux festivals.


L' artiste de la manifestation, le céramiste Hilton Nell, nous a fait découvrir un univers oscillant entre onirisme et dénuement, très près de Lewis Caroll. Hors du crépitement des fours, ce travailleur du feu  a pris grand soin d' intégrer silences et respirations dans sa présentation d'où une portée accrue de sa grammaire graphique.


Marcus Neustetter et Branwyn Lacy ont investi une colline dominant la ville, à portée de vue. Avec le concours des enfants de la communauté noire, ils ont créé sur quelques 150m2, à l'aide de rubans bleu et blancs,  un dessin correspondant au relevé topographique de l'endroit par "google earth et intergrant". Après une semaine de mise en place, l' oeuvre, à mi chemin entre landart et installation, a été révélée au public enrichie d'effets visuels laser. Un enchantement pour le regard à la nuit tombée.



A noter également les installations sculpturales de Zach Taljaard et Arnold van Niekerk. Ces deux jeunes artistes proposaient, dans leurs registres respectifs, un réel et pertinent questionnement sur le fonctionnement de nos societés contemporaines ; sexuation/ sexualité, enfant/ parentalité, identité/ globalisation et j' en passe...


A l'initiative du graveur Judy Woodborn, neuf graveurs de talent ont mis en commun leur dextérité. Ainsi, Julia Teale, Diane Victor, Eunice Geustyn, Judy Woodborn, Theo Kleynhans, Chris Diedericks, Paul Birchall et Richard Kilpert n'ont pas hésité à confronter leurs univers pour aboutir à un portfolio de 12 gravures « composites » d' une rare qualité d'exécution.


L' artiste britannique James Web emportait le public sur le champ de l' hypnose et de  la psychanalyse grâce à une installation sonore très dépouillée où seul l'essentiel avait lieu : une authentique invitation à l' introspection ponctuée par la force du discours de l'artiste, lui même en état hypnotique.


Absa Bank proposait une exposition de groupe sur le thème de l'obsession. Les oeuvres retenues appartenaient aux lauréats du concours organisé par la banque : Absa-l' Atelier. Bien qu' un peu décousue, la présentation avait le mérite de montrer entre autres travaux, ceux de Stephan Erasmus.


Outre ces points forts dédiés aux arts graphiques, du côté du théâtre,  trois productions remarquables auront retenu l'intérêt des spectateurs : Arrarat, Salto Vitale et De constructie venues des Pays-Bas.


KKNK est finalement en Afrique du sud une belle occasion de croiser simultanément dans le même lieu, des amateurs de céramiques, gravures, peintures, des curieux d'art actuel, des fous de théâtre et de musique, tous réunis pour partager et satisfaire une passion ou une curiosité. Le festival  prend actuellement un essor en réunissant dans une franche convivialité, toujours  plus de curieux et de festivaliers. 

  photos : (1) Zach Taljaard,(2) Arnold van Niekerk,(3) Hilton Nell,(4) Marcus Neustetter Branwyn Lacy,(5) Judy Woodborn

voir aussi  : le site de KKNK

Partager cet article
Repost0
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 06:54


La Feuillée



Edito : Star, Art and Co.

Et voilà c'est parti ! Charles Saatchi, ex-magnat de la pub et pape incontesté de l'art contemporain annonce le lancement, en association avec la BBC, d'une sorte de « Star ac des jeunes artistes » à l'automne. Une centaine d'artistes seront sélectionnés. Dès la seconde émission, ils ne seront plus que cinquante. A la troisième, Charles Saatchi choisira lui-même les six élus qui auront droit à trois mois d'enseignement filmé avec des stars de l'art comme professeurs. Une manière inédite de recruter les talents de demain. Toutefois, il n'y aura qu'un gagnant, celui-ci exposera ses oeuvres à la prestigieuse Saatchi Gallery sur King's Road à Londres.

Doit-on s'attendre au pire ou aura-t-on le meilleur ? La méthode est désopilante qui spectacularise l'apprentissage et la recherche. Toutefois, il n'y a pas d'artistes sans moyens donc sans mécènes et sans sponsors. De plus les productions artistiques, dans ce cas de figure ne seront pas soumises à un jury populaire qui vote sempiternellement pour l'identique, le conforme, le connu. Finalement, il n'y a sans doute pas de quoi s'alarmer. Si Saatchi et son équipe n'oublient pas leur profit, ils vont probablement faire oeuvre pédagogique, non seulement vis à vis des courageux participants au réality show mais aussi vis à vis d'un public plus large qui a besoin d'être enseigné et réclame de comprendre.

Catherine Plassart


photo : (1) "Mickey him",(détails) portrait de Charles Saatchi par l'artiste canadien Robert Gordon Mcharg III, représenté par la galerie Subway à Londres, extrait du livre "Him book", qui lui est consacré. - Photo : ROBERT GORDON MCHARG III FRSA www.subwaygallery.com



voir aussi : La Feuillée du 16/04/09




Catherine Plassart 

Catherine Plassart - contact@artpointfrance.org

Les éditos de La Feuillée

 


Partager cet article
Repost0
15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 18:09

Vente d’art contemporain

Lundi 1er juin 2009 à 19h

Exposition ouverte au public
Samedi 30 mai 2009 : de 14h00 à 20h00
Dimanche 31 mai 2009 : de 10h00 à 19h00

Atelier Richelieu - Paris (2)

 Ousmane Sow  Seyni Awa Camara


La maison de ventes aux enchères Gaïa organise deux fois l'an des ventes uniquement consacrées à l’art contemporain d’Afrique. Lors du rendez-vous  du 1er juin 2009, quatre-vingt lots seront proposés. Les artistes contemporains, tous renommés,  sont originaires du Sénégal pour le sculpteur Ousmane Sow,  le peintre Souleymane Keita et  l’artiste tapissier Modou Niang, du Mali pour l'artiste-photographe Malick Sidibé (Lyon d'Or à la Biennale de Venise 2007), du Nigéria pour le peintre Adeniji Adeyemi, de  la République du Congo pour  Cheri Samba, Moke, Cheri Cherin ainsi que Bodo, du Mozambique pour le peintre Malangatana et le sculpteur Alberto Chissano, du Ghana, du Bénin, de la  Tanzanie et d’Ethiopie pour le  peintre ghanéen Owusu Ankoma, le béninois Cyprien Toukoudagba, le sculpteur tanzanien Lilanga et l'éthiopien Mickaël Bethe Sélassié.



 Ousmane Sow (photo 1)

Toussaint Louverture et la Vieille Esclave, 1988,
pièce unique, technique mixte
228 x 83 x 110 cm pour le général
100 x 120 x 85 cm pour l’esclave

Toussaint Louverture et la Vieille Esclave (1988) est une  oeuvre majeure d’Ousmane Sow (Sénégal, Dakar, 1935)  représentant le Général Toussaint Louverture (né François-Dominique Toussaint le 20 mai 1743 au Cap-Français et décédé le 7 avril 1803 au Fort de Joux, à la Cluse et Mijoux en France). Né esclave, ayant mené une lutte victorieuse pour la libération des esclaves haïtiens, Toussaint Louverture devint gouverneur de Saint- Domingue. Il est  une figure du  mouvement d’émancipation des Noirs d’Amérique. "Toussaint Louverture et la Vieille Esclave",  a été réalisé et exposé  à l’occasion du Bicentenaire de la Révolution française, au Centre de la Culture française (CCF) à Dakar, puis en 1990, à New York, à la Touba M’Backe Gallery. (estimation : 150 000 / 200 000€)

Seyni Awa Camara (photo 2)
Sans Titre,2007
terre cuite orangée
1,74 m de haut

Seront également proposées lors de cette vacation, de belles sculptures de l’artiste sénégalaise Seyni Awa Camara, dont les talents avaient été révélés lors de l’exposition des Magiciens de la Terre en 1989 au Centre Georges Pompidou à Paris : deux pièces de 2008 Enoukouren et Agnakanawe estimées entre 6 000 / 8 000 euros chacune, et une très rare pièce, en terre cuite orangée, mesurant 1,74 m de haut (estimation : 15 000 / 20 000 euros).





 Bodo

Bodo "Je m’étonne n°1", 2006 acrylique sur toile 170 x 425 cm (estimation : 12 000 / 15 000€ )

 
 Malick Sidibé  Cheri Samba

Malick Sidibé "Avec mon caleçon" photographie : 1964 ; reproduction sur toile : 2007 signé Tirage argentique noir et blanc, sur toile 118 x 98 cm (estimation : 6 000 / 8 000€)

Cheri Samba
"La République du demain", décembre 2003 signé et daté en bas à droite acryl. sur toile 82,5 x 96 cm (estimation : 7 000 / 10 000€ )

 


Renseignements pratiques :

Vente d’art contemporain AfriqueS
Lundi 1er juin 2009 à 19h

à l’Atelier Richelieu
60, rue de Richelieu
75002 Paris
Métros : Richelieu-Drouot, Bourse, Pyramides.

Expositions publiques à l’Atelier Richelieu
Samedi 30 mai 2009 : de 14h00 à 20h00
Dimanche 31 mai 2009 : de 10h00 à 19h00

Catalogue téléchargeable sur www.gaiaauction.com
Commissaire-priseur : Nathalie Mangeot
33 (0)1 44 83 85 00 
gaia@gaiaauction.com
Expert : Raoul Mahé
33 (0)615 35 12 46
maheraoul@yahoo.com

Partager cet article
Repost0
15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:55
"Chimera"

du 25 avril au 27 mai 2009.


Naudé Modern, Pretoria  (Afrique du Sud)



 Paul Boulitreau  Paul Boulitreau



Paul Boulitreau face aux chimères.
 
On s'accorde à dire que les maîtres sont d'abord des individualités. Ils se distinguent par une volonté d'être seuls à bord, au principe d'un univers, le renfermant tout entier. Cette réflexion détermine à notre avis le travail de Paul Boulitreau, son vouloir. Sa conscience se meut entre le mythe, les méandres du vivant, les surprises de la génétique. Tel un conteur fantastique il déploie des légendes autour de rencontres improbables et d'accidents de l'Histoire, monstres fabuleux et autres chimères en employant une palette franche et un dessin exigeant. Ainsi s'avance-t-il sur le terrain de l'actualité plastique en toute liberté, loin des doctrines, face au papier qui lui résiste.
PG
 

Paul Boulitreau est né en 1967 à Paris. Il a étudié le design textile et la Mode à l'Institut Supérieur des Arts appliqués. Il vit et travaille entre paris et Johannesburg. Il a récemment exposé à la Gordart Galery, à la North West University,  au KKNK Art Festival,  à la Bloemfountain University... On peut voir régulièrement ses oeuvres à la galerie Michael Obert à Johannesburg et à la galerie Brun Léglise à Paris..


informations pratiques :

vernissage le 25 avril à 12h

Naudé Modern
249 ST. Patricks Road
Muckleneuk Ridge
Pretoria
anaude@gmail.com

voir aussi : la biobibliographie de Paul Boulitreau

Partager cet article
Repost0