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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 18:53

motherwell.jpgNuit et jour, comme du nord au sud, et d’est en ouest, l’Espagne était rouge et or du sang de ses victimes et de sa terre ensoleillée dans l’esprit traversé de fusils de Robert Motherwell.

Culture métissée de tous les antagonismes, résolution des contraires basés sur la fécondité des mondes celle-ci portait aussi malheureusement  aux yeux du peintre le symbole de la violence et du pouvoir aveugle.

Nous sommes donc en présence de quelques fleurs  de l’art pictural d’un des chefs de file de l’Expressionnisme abstrait américain. 

Lourds présents que ces cadeaux de la mémoire, émanant de quelque débat intérieur. On sait en effet d’où vient la parole chez ce lointain messager de l’inconscient initié très tôt au sujet de l’automatisme et des techniques surréalistes. Il donne le rythme à la sève hispanique. Sans agressivité il la déconstruit. Cela vaut la peine de comparer ce poète à un courrier de l’esprit. Il nous porte des symboles opaques, il évoque la quête de quelque terre promise inaccessible, hantée sans doute aussi par les fantômes de Vélasquez et de Goya avec des peintures sur toile, collages et dessins datés de 1958 à 1991. 

PG

Exposition « Spanish Frontier », réalisée avec le concours de la Dédalus Foundation, New York. Exposition du 14 décembre au 26 janvier 2008, galerie Lelong, Paris.


voir aussi : le site de la galerie Lelong

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